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Son espionne royale tome 8 sur 12

Blandine Longre (Traducteur)
EAN : 9782221251683
396 pages
Robert Laffont (04/11/2021)
4.09/5   86 notes
Résumé :
Une nouvelle mission pour Lady Georgie : démasquer un voleur de bijoux !
Entre Downton Abbey et Miss Marple, une série d'enquêtes royales so British.

Hollywood, Los Angeles, 1934.
La mère de Lady Georgie, Claire, actrice glamour et très mariée, veut se débarrasser de son époux et convoler avec un riche homme d'affaires. Direction le Nevada, pour un divorce rapide et discret. Georgie l'accompagne lors de sa traversée de l'Atlantique.
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Critiques, Analyses et Avis (26) Voir plus Ajouter une critique
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Avec ce huitième tome, Rhys Bowen se renouvèle complètement et nous gâte au passage...
Pour une fois la " génitrice" de Georgie va se comporter en mère vis à vis de sa fille. Claire, est sur le point de se marier avec son richissime fiancé allemand, mais pour cela encore faut-il qu'elle soit libre . Or, un vieux mariage avec un américain encombre encore son CV amoureux. Qu'à cela ne tienne, elle ira en Amérique, divorcer à Remo, il parait que là-bas on peut divorcer seule. Mais auparavant, il faut effectuer la traversée en bateau, acheter une garde-robe digne de ce nom à sa fille. Sur le bateau, un bijou sera volé et évidemment Darcy apparaitra comme par magie...

Ce tome est délicieux ..
Croisière, New York, Remo, Hollywood, ce roman nous fait non seulement voyager géographiquement , historiquement (on est en 1934 ), mais également culturellement.. On pense rapidement à Mort sur le Nil d'Agatha Christie, à "La Main au collet "d'Hitchcock, aux nababs d'Hollywood et à leurs proptriétés dont le jardin n'était qu'un vaste zoo. Je me suis régalée...
Comme d'habitude , on retrouve une grande partie de l'entourage de Georgie, dans ce tome. Certaines ont des véléités d'évasion, de rébellion, et on savoure les répliques de la femme de chambre Queenie, sans qui cette série serait moins jubilatoire.
A la fin du tome, rassurez-vous, Georgie retournera bien dans sa mère patrie, mais en attendant, cette petite escapade à Hollywood, m'aura bien divertie.
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Dès que la fofolle de mère de Georgie est présente, les événements quels qu'ils soient tournent au burlesque et l'autrice sait doser ce burlesque pour que ça ne tombe pas dans le ridicule !

Nous sommes en 1934 et Claire, la mère, désire divorcer de son époux américain, pour épouser son amant allemand ! Pour que les choses soient plus rapides, d'autant plus qu'elle ne veut pas l'avertir, elle décide de partir à Reno, en emmenant sa fille avec elle, pour une fois ! Les voilà embarquées sur un paquebot, où elle retrouve une comédienne qu'elle avait connu, ainsi qu'un producteur d'Hollywood intéressé par le talent et le charisme de Claire.

Vols de bijoux et morts violentes pendant le voyage vont faire apparaître Darcy, en service commandé mais espérant l'incognito jusqu'à la fin du voyage.

Un volume qui renouvelle le genre cosy mystery profondément anglais, apportant des zestes de liberté dans les comportements féminins, Queenie, la femme de chambre de Lady Georgiana n'étant pas en reste d'ailleurs ! Je me suis vraiment régalée avec ce tome qui, tout en collant aux moeurs de l'époque et des lieux, n'oublie pas pour autant l'Histoire !

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Un peu de nouveauté dans ce huitième tome, où Géorgie suit sa mère en Amérique pour lui tenir compagnie afin d'aller divorcer de son deuxième mari.
Mais sur le trajet notre espionne royale fait face au vol d'un bijou d'une princesse indienne et même à un meurtre ! Mais on le sait que quand Georgianna passe, les cadavres ne sont pas loin ! Avec l'aide de Darcy, notre héroïne est bien décidée à découvrir la vérité. Même si pour cela elle doit se mêler aux vedettes d'Hollywood tel que Charlie Chaplin !
Georgianna a bien grandi dans ce tome, elle prend enfin de l'assurance et cela renouvelle l'ambiance de la série.
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Embarquée à bord d'un fabuleux paquebot en compagnie de Georgie et sa mère, en route pour New York puis la Californie, j'ai eu la surprise de retrouver progressivement tous ses amis anglais pourtant désargentés venus la retrouver pour diverses raisons.
Le premier fut bien sûr Darcy, toujours en mission et bien entendu Georgie sera impliquée comme témoin dans le vol de bijoux. Lorsque l'histoire se complique d'un meurtre, elle montrera une fois encore que son bon sens allié à l'observation lui permettent de rivaliser avec n'importe quel policier.
Un peu de dépaysement cette fois dans la série avec la découverte de la Californie et de l'avènement du cinéma parlant. C'est l'occasion aussi de comparer le mode de vie anglais très hiérarchisé avec celui plus libre des américains, la rivalités n'étant jamais très loin. Outre l'inévitable Mme Simpson, Charlie Chaplin sera une des personnalités historiques intégrée à l'histoire et j'aime beaucoup cette façon de rattacher le roman à son contexte historique.
Cette enquête m'a encore une fois donné du fil à retordre, bien qu'une partie de l'énigme m'a semblé totalement évidente. Cela ne m'a pas empêché de prendre beaucoup de plaisir à cette lecture.
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On attendait un peu ce huitième opus au tournant : après avoir énormément joué sur l'humour dans les tous premiers tomes de la série, les deux derniers titres se démarquaient par leur épaisseur et leur habile construction. Si certains éléments récurrents auraient pu nous lasser au fil du temps, ils se sont finalement imposés comme des codes plutôt que des redites : la situation financière de l'héroïne amène généralement à l'élément déclencheur de l'intrigue, le meurtre survient le plus souvent après une longue phase d'amorce, Darcy, le chevalier servant de notre adorable lady, débarque toujours par surprise (si bien que ça n'en n'est plus vraiment une), et Queenie, la demoiselle de compagnie, accumule les gaffes. Notre espionne royale parvient-elle ici à se réinventer ?

Bien que l'on passe toujours un excellent moment en compagnie de Georgie et même si on lit toujours Rhys Bowen avec un plaisir (presque) coupable (comme un anti-dépresseur, un cosy mystery fait quoi qu'il en soit toujours l'effet désiré), on admet être quelque peu mitigé sur ce coup-là. La dimension historique, toujours bien amenée, reste l'un des atouts de cette série : on voyage à bord du Berengaria, véritable paquebot de luxe dont on imagine sans peine l'opulence, et on redécouvre l'âge d'or d'Hollywood avec de véritables guest stars à la table des suspects (dont Charlie Chaplin himself, dépeint avec toute la réputation de séducteur qui le caractérisait). Mais voilà, l'intrigue policière, sans être réellement décousue, est étirée en longueur et semble refléter les difficultés de l'autrice à l'élaborer, et ce malgré quelques bonnes idées. le meurtre survient bien après la moitié du livre et, à proportion du roman entier, semble donc résolu anormalement vite, induisant une anomalie dans le rythme et la construction de l'histoire.

de fait, alors que le synopsis et le début du roman nous laissaient croire que l'intrigue se déroulerait intégralement à bord du paquebot – concept sujet à un huis clos de grande classe – il s'avère que les éléments nécessaires au décor ne sont encore pas tous posés lorsque nos personnages arrivent à bon port. On apprécie évidemment l'atmosphère extravagante et excessive d'Hollywood et du monde du cinéma, mais on regrette un peu le potentiel qu'aurait eu une intrigue entière en haute mer façon "meurtre en croisière". Finalement, il y avait dans ce huitième tome matière à donner naissance à deux histoires bien distinctes.

La solution du mystère, aussi, est donnée à la va-vite, comme sortie du chapeau de l'autrice sans que le lecteur ait pu bénéficier des réels indices pour que la chance lui soit donnée de résoudre lui aussi le crime. L'auteur du meurtre manque également du relief et du charisme qu'on espérait, et ce même si le mobile ainsi que l'ensemble du scénario se tiennent malgré tout.

En bref : Pas le tome le plus réussi de la série, "Son espionne royale et la reine des coeurs" reste cependant une lecture légère qui remplit son office mais perd un peu de la qualité des précédents tomes. On retient l'atmosphère luxueuse de la croisière et l'extravagance d'Hollywood, généreusement racontés, mais on regrette la construction inégale de l'intrigue.
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
- Hors de ma vue, fille de catin ! déclara maman d'une voix chargée de venin.
- Coupez ! lança quelqu'un d'autre dans l'obscurité. Cy, on ne peut pas la laisser employer le mot "catin". La censure risquerait de nous tomber dessus.
- Ok, Claire, mon chou, mieux vaut dire " prostituée".
- Non, c'est encore trop osé, Cy, répliqua son interlocuteur invisible.
- Que diable voulez-vous qu'elle dise, dans ce cas , " Fille de mauvaise vie" ?
- Et si je disais plutôt " gourgandine" ? proposa maman.
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- Si vous étiez une toute autre jeune femme, je vous ferais immédiatement escorter hors de cette pièce, par crainte que vous ne vous évanouissiez et détruisiez des indices. Mais ce genre de spectacle vous est probablement plus familier qu'à moi.
- Je ne passe pas mon temps à chercher des cadavres, répliquais-je. Cela survient sans que je le veuille.
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- J'sais bien que j'devrais vous donner du " lady", mais si vous voulez mon avis, tout ça, c'est des chichis de snobs.
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J'ai horreur que les hommes affichent un air de supériorité insinuant que je ne suis " qu'une femme".
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Il te faudra dîner en ma compagnie sur le Berengaria, chérie. Je ne veux pas donner l'impression que je laisse mon unique enfant porter des guenilles.
Ce à quoi, j'eus envie de lui répondre : " C'est pourtant ce que tu as fait jusqu'à présent." Ma mère ne réapparaissait dans ma vie qu' en de rares occasions, et jamais il ne lui était venu à l'idée que je pouvais avoir besoin d'argent et qu'il m'était arrivé de survivre en n'ayant rien d'autre à manger que des toasts et des haricots blancs en boîte.
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