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3,66

sur 595 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Thriller efficace qui raconte l'histoire d'un climatologue qui se retrouve impliqué par hasard dans un complot et suspecté de meurtre. Je l'ai bien aimé, même si ça n'est pas un livre qu'on a envie de relire plusieurs fois je pense. Sans en dire trop, le complot est assez classique, pas très original. Par contre les péripéties sont intéressantes.
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Un bon écrivain ne fait pas nécessairement un bon auteur de polar. W Boyd n'aurait pas du changer de registre. Intrigue plombée par une suite d'invraisemblances, personnages inconsistants, fin bâclée.
Ce roman se lit facilement mais il reste peu captivant.
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Un polar baroque qui se lit plaisamment ...
... Une totale maîtrise de l'écriture ainsi que celle de la construction littéraire,
... Une intrigue ayant pour toile de fond le business des industries pharmaceutiques avec l'aide des hôpitaux et des médecins,
... Une petite critique acerbe sur le monde des mercenaires (anciens militaires reconvertis) et des sociétés privées de sécurité civile, de la clandestinité,
... La vie du héros se déroule telle une chute de dominos que personne ne peut contrôler, excepté William Boyd !
Néanmoins, je n'ai éprouvé aucune empathie à l'encontre d'aucun des personnages du roman que j'ai lu de manière très distanciée. Il manque une âme à ce livre. Dommage...
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Habile, bien troussé, construction lente et avancé en douceur, Boyd sait y faire. Pas de doute. Multiples personnages et points de vue, tous réussis, on se laisse porter par le courant de la Tamise sans effort jusqu'à s'échouer vers une fin vaguement décevante sans réelle confrontation, sans réelle réhabilitation du héros, sans réelle apothéose... On ne sait si cette option est la bonne.
Un achèvement avec baston finale contre le gros méchant et arrivée de la cavalerie juste à temps paraît souvent grandiloquent et raté dans les thrillers qui vous ont trop bien tenu en haleine. Comment finir quand on a si bien commencé ? Peut-être comme ça, sans trop en dire, laissant quelques parties de l'intrigue sans réponse. Je ne sais pas, le goût de trop peu est peut-être préférable à une franche déception. le mieux, à mon sens, restant de faire un fin réussie. Sans doute que Boyd, aguerri et expérimenté, savait qu'il ne pourrait y parvenir et, ne voulant présumer de ses forces, a préféré opter pour cette fin sans éclat. Doit-on s'incliner devant le métier du bonhomme qui nous évite la déconvenue, ou pester devant son manque d'audace ? J'hésite.
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Sur un rythme effréné, nous suivons Adam Kindred, homme ordinaire tombé par hasard dans un monde peu ordinaire, où l'on croise les tueurs, les illuminés, les paumés. On tourne les pages avec avidité, on a le coeur qui s'accélère à chaque renversement de situation.
D'une efficacité redoutable, d'une belle écriture, c'est un livre détente comme j'aime.
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Adam Kindred, jeune climatologue venu à Londres pour trouver un emploi fait connaissance au hasard d'une rencontre dans un restaurant avec Philippe Wang. Quand Adam se rend compte que son commensal a oublié un dossier en partant, il décide d'aller le lui rapporter à son hôtel et là il tombe sur le cadavre de Wang et dans ses efforts pour le sauver , laisse de nombreux indices propres à lui faire endosser la responsabilité du crime.
Adam décide alors de se cacher et disparait pour vivre en marge de la socièté mais il ne renonce pas pour autant à tenter de comprendre ce qui s'est passé et ce d'autant plus qu'il se trouve poursuivi par le tueur de Wang qui cherche à éliminer un témoin gênant.
Wang cherchait à éviter la mise sur le marché d'un médicament destiné à soigner l'asthme qui aurait rapporté à son fabricant un véritable pactole financier mais était bien loin d'avoir fait la preuve de son efficacité thérapeutique.
Grâce à l'aide d'une communauté de religieux marginaux et d'une policière anti-conformiste, Adam réussit à faire échouer le complot et arrêter les coupables sans jamais se départir d'un confortable anonymat qui lui permet d'entamer une vie nouvelle en faisant table rase de son passé.
Un bon roman qui se lit avec plaisir . On assiste à la chute de ce jeune cadre que rien de prédestinait à vivre dans la rue dépouillé de tout puis à sa lente reconstruction orientée par sa lutte contre l'injustice
William Boyd écrit d'une plume alerte et son style est toujours efficace.
Même si on est loin du génial "un anglais sous les tropiques", cette lecture est néanmoins hautement recommandable
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J'ai lu "Orages ordinaires" en anglais, il y a pas mal de temps et avant que la traduction française ne soit disponible, c'est la raison pour laquelle mon billet est en anglais.
C'est un bon thriller palpitant qui nous dévoile la compromission de l'industrie pharmaceutique qui recherche le profit pécuniaire maximal, au détriment des vies humaines. Parce que cette industrie investit des sommes colossales au niveau planétaire et qu'elle veut récupérer les sommes investies.
Un homme est traqué par des sbires prêts à le tuer et il doit se déposséder de son identité pour échapper à la mort. le roman va nous entraîner dans les bas fonds de Londres ou grouillent des êtres en perdition.
Un page- turner d'une rare violence, palpitant et féroce.

Lien : https://pasiondelalectura.wo..
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Dans « Orages ordinaires », nous retrouvons le style très agréable de William Boyd. Après un début tonitruant et haletant (l'intrigue est posée dans les vingt premières pages), nous suivons notre héros au fil de ses galères. le milieu du roman semble parfois un peu long, nous avons hâte d'en savoir davantage. Puis, de nouveau, le rythme s'accélère pour finir en apothéose ?… et bien, non… rien de tout cela. Ce livre m'a laissé un goût d'inachevé, dommage.
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Adam Kindred, jeune climatologue et spécialiste des nuages, revient à Londres pour passer un entretien d'embauche. Sa vie bascule soudainement lorsqu'il se retrouve témoin du meurtre d'un médecin-immunologue dont il venait de faire la connaissance.
Pourchassé par la police et cible d'un tueur à gages redoutable, il choisit de se dépouiller de son identité et d'entrer en clandestinité. C'est aux côtés des laissés-pour-compte, qu'il va tenter de prouver son innocence et de renaître.

Le polar, qui sert de prétexte à la narration, est rapidement détourné par l'auteur qui nous propose une plongée dans les arcanes de Londres et sa multitude d'âmes perdues. En effet, l'auteur explore ici les diverses couches de la société, des sans-abris et des prostituées aux impitoyables hommes d'affaires (ici lobbyistes pharmaceutiques). Ce portrait de Londres, à la fois misérable et multiethnique, va favoriser la recherche d'anonymat du personnage et sa quête de vérité. En effet, l'auteur livre également une profonde réflexion sur l'identité. Comment faire pour survivre lorsqu'on est contraint brutalement à perdre son identité ?
Sans être un roman extraordinaire, Orages ordinaires, nous séduit avec sa galerie de personnages très soignée, et son intrigue, menée de main de maître.
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William Andrew Murray Boyd, né en 1952 à Accra (Ghana), est un écrivain, scénariste et réalisateur britannique. Il fait ses études à l'université de Glasgow, à l'université de Nice, en Écosse et à Oxford où, après ses études, il enseigne la littérature. C'est à cette époque qu'il publie son premier roman Un Anglais sous les Tropiques (1984). William Boyd est marié et partage sa vie entre le Sud-ouest de la France (Dordogne) et Londres. le roman, Orages ordinaires, est paru en 2010.
« de retour à Londres, après un long séjour aux Etats-Unis, le jeune climatologue Adam Kindred sort à peine d'un entretien d'embauche pour un poste à l'Imperial College que ce spécialiste des nuages voit son existence basculer brutalement : témoin inattendu du meurtre d'un homme dont il venait de faire connaissance, Adam se retrouve la cible de tueurs à gages et poursuivi par la police. Dépouillé de tout ce qui le définissait - sa carrière, sa réputation, son passeport, ses cartes de crédit, son portable et même ses vêtements -, le voilà contraint d'entrer dans la clandestinité et de rejoindre la horde de ces laissés-pour-compte condamnés à vivre totalement en marge de la société. »
L'écrivain aborde ici le thème des vies qui peuvent basculer d'un instant à l'autre, Adam jeune homme à l'avenir prometteur se retrouve à la rue, recherché par la police et poursuivi par un tueur mystérieux mais aussi les magouilles de l'industrie pharmaceutique pour mettre un nouveau médicament sur le marché. Pour décor il a choisi Londres et plus précisément les bords de la Tamise, toujours présente, au premier ou second plan ; si le touriste y verra un point de vue romantique, pour Adam Kindred ce ne sera pas un long fleuve tranquille.
C'est le second roman de William Boyd que je lis et ici encore j'en sors aussi étonné que ravi. Etonné, parce que je pourrais dresser une longue liste de critiques : il ne faut pas être trop pointilleux sur l'intrigue policière et sa crédibilité, il y a beaucoup de digressions et un suspense mou, la vie de SDF n'est pas si difficile que cela si on suit le parcours d'Adam Kindred « Il s'émerveilla lui-même de son aptitude à s'adapter, presque à s'épanouir dans ce monde hostile et sans pitié ». Ravi aussi pourtant, parce que le roman se lit avec une facilité déconcertante, on ne s'ennuie jamais, envoûté par l'écriture bien rythmée mais sans urgence, d'une simplicité désarmante pour le lecteur, faite de chapitres courts alternant les personnages. Une écriture maitrisée, signe d'un bon écrivain.
William Boyd est l'archétype de l'écrivain « confortable », à trop vouloir décortiquer ses romans je n'y trouve rien de réellement remarquable – et quand je lis ou écoute les analyses faites par les professionnels je les trouve exagérées - mais pourtant je prends énormément de plaisir à le lire. Boyd, jamais exceptionnel mais toujours pourvoyeur de bonheur pour le lecteur.
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