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3,2

sur 155 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Son nom est Boyd. William Boyd. Et il n'a pas hésité longtemps, sans doute, quand les héritiers de Ian Fleming lui ont proposé d'écrire une nouvelle aventure de James Bond. le romancier ne pouvait être que l'homme de la situation, contrairement à ceux qui ont essayé avant lui de se colleter à cette "légende". Mais comme on pouvait s'y attendre, le Bond de Boyd, tel qu'il apparait dans Solo n'a que peu à voir avec son incarnation cinématographique. D'une certaine façon, il ressemble à son auteur originel, Fleming, pétri de failles et qui passa les dernières années de sa vie à se détruire méthodiquement. le JB de Solo boit, beaucoup, fume, comme un pompier, et séduit les femmes en un claquement de doigt. Soit, mais il est aussi porteur de cicatrices, visibles, datant de la deuxième guerre mondiale, ou cachées, notre héros commençant à accuser le poids des années et à ne plus guère se faire d'illusion sur son statut d'agent secret. Envoyé en Afrique, à la fin des années 60, pour "régler" la sécession d'une province d'un Etat imaginaire (on pense au Biafra), Bond ne cessera d'être manipulé et, s'il remplit sa mission avec l'efficacité requise, il n'en est pas moins le jouet d'enjeux géopolitiques qui le dépassent. Comment le romancier britannique se tire t-il de cet exercice de style ? Plutôt bien, avec une élégance et un doigté de circonstance. Il ne lésine pas sur les scènes d'action, évoque un méchant de belle envergure et rythme le livre d'un quota impressionnant de rebondissements. du bon boulot, un peu impersonnel malgré tout, qui parvient à entretenir le mythe en le fracturant un tantinet. Un Bond en avant et bien plus complexe que le personnage créé par Ian Fleming.
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Sensible au charme de James Bond et adepte de la plume de William Boyd, je ne pouvais que succomber à l'envie de lire Solo.
L'auteur a parfaitement respecté l'univers de Ian Fleming, même peut-être un peu trop car on tombe inévitablement sur le scénario classique d'une aventure de James Bond. Et le suspense s'en trouve réduit.
Même si le Bond de William Boyd est un peu plus humain et vieillissant ( mais c'était un peu le cas aussi dans Skyfall), il est toujours aussi impeccable, séducteur, amateur de belles voitures, de femmes sexy et de bons alcools.
Il oscille une fois de plus entre deux femmes ravissantes, la combattante à la plastique irrésistible mais aux objectifs incertains et la superbe femme plus calme pour le repos du guerrier.
Kobus a ici le rôle classique du méchant avec un visage défiguré et ce goût pour l'atrocité.
Toutefois, le scénario qui nous plonge dans un pays fictif africain, le Zanzarim est bien ficelé et met en évidence les problèmes récurrents entre les Occidentaux et le continent africain.
Le pétrole découvert sur le territoire d'une tribu minoritaire, les Fakassa, est convoité par le pays dirigé par les Lowele ce qui engendre une guerre tribale. Les pays occidentaux intéressés par ce pétrole plus facile à raffiner n'hésitent pas à jouer avec l'illégalité et la malfaisance pour s'ingérer dans ce conflit.
James Bond, envoyé par le Royaume-Uni pour affaiblir le chef fakassa, écoutera aussi sa sensibilité, jouera de son génie militaire, luttera contre les pouvoirs des sorciers, agira en solo pour comprendre les enjeux de chaque camp.
Une lecture rythmée, agréable dans l'univers habituel de Bond.
Dommage que ce roman ne soit jamais adapté au cinéma.
Lien : http://surlaroutedejostein.w..
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Je dois dire que j'aime beaucoup les ouvrages de William Boyd, j'ai lu:"Comme neige au soleil,"La vie aux aguets",Orages ordinaires",L'attente de l'aube"etc.....
Le personnage de cet opus nommé Solo se nomme...James Bond.
L'intrigue se situe en 1969,Bond a Quarante cinq ans, sa mission: mettre fin à la guerre au Zanzarim, petit pays d'Afrique Occidentale, ravagé par des guerres intestines.
La situation exige que Bond intervienne.
À son arrivée en Afrique il s'interroge:"Pourquoi ce continent vous rappelle t-il votre fragilité humaine"?Et plus loin :"Son impuissance lui donne envie de pleurer".
James Bond, charmeur et élégant aime énormément les voitures de collection et les boissons diverses et variées.
Il fume et boit beaucoup, séduit les femmes notamment Grâce , une beauté du coin...elle atterrit dans son lit et finira assassinée...
Le méchant:Kobus Breed est un mercenaire à moitié défiguré dont un oeil dégouline....
Mais James Bond amoureux de la gent féminine, personnage solitaire se pose des questions sur sa mission et son métier.
Il n'évitera pas certains guêpiers, certaines embûches....
L'histoire est compliquée...William Boyd se glisse avec un art certain, dans les pas de ce célèbre agent.
L'intrigue nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne, l'auteur enchaîne les rebondissements, c'est un roman noir, fiévreux , haletant mais si j'ai pris la précaution de citer quelques ouvrages aimés de ce cher William Boyd, je n'ai pas éprouvé le même plaisir qu'à la lecture de ceux -ci.
Est -ce -parce que je ne connaissais pas assez le personnage de James Bond?
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Un James Bond attachant, humain, limite sentimental. C'est différent du James Bond de cinema auquel je suis plus habitué mais j'ai apprécié l'écriture fluide et simple (quelquefois trop simple) de William Boyd dans un registre quelque peu éloigné de ses autres livres.
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Je suis une inconditionnelle des James Bond version cinéma mais, je n'ai lu aucun livre de Ian Fleming.
Ayant vu l'émission littéraire avec William Boyd, l'écrivain m'a paru tellement sympathique que je me suis laissée tenter par son roman SOLO.
De plus quand on sait que ce sont les héritiers eux mêmes qui l'ont sollicités pour écrire un James Bond, la curiosité l'emporte !
Tous les ingrédients sont là : action, combats, voitures puissantes, les femmes (sauf qu'il n'y a pas de méchante), le sexe..
Malgré tout cette mission James Bond doit l'accomplir seul et sans arme, assez inédit. Mission accomplie bien sûr avec une fin ouverte pour une suite éventuelle...
J'ai apprécié ce roman et je suis curieuse de lire un Ian Fleming.
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Je n'ai jamais lu de Ian Fleming, tout juste aime-je les vieux épisodes avec Sean Connery, leur charme suranné m'empêche sans doute cette impression de rien et de prendsmoibienpouruncon des nouveaux épisodes tatapoum.
Aussi ne sais-je pas si William Boyd reprend le style de l'auteur d'origine, l'intrigue facile et grosse comme une ficelle rose fluo qui brille dans le noir. Moi en tout cas j'y ai retrouvé son style, à William Boyd. L'écrit limpide, doux, parfois mou et trop lent.
J'y suis allée solo pour mes premières inflitrations Bondesques et j'ai plutôt bien aimé.
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S'attaquer à l'univers de James Bond n'est pas une chose aisée et je dirai que William Boyd s'en tire honorablement, même si ce n'est pas ce qu'il a fait de mieux. L'histoire est à mon sens du pur Bond, avec un méchant digne d'intérêt, des belles femmes, des voyages et des rebondissements. L'intérêt d'un roman de Bond est de pénétrer un peu plus sa psychologie, ce qui est moins facile à porter à l'écran. le style de l'auteur est fluide et les chapitres courts donnent un certain rythme au roman. Après on peut regretter un humour moins présent, de l'action en demi teinte et l'absence de Q . Je mets trois étoiles car même si j'ai beaucoup aimé "Orages ordinaires" j'ai été déçu de ce premier contact littéraire avec Bond. Se pencher sur l'oeuvre de Ian Flemming pourrait être intéressant pour avoir un autre regard.
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Quelle idée de refaire un Bond? Mais comme Boyd possède un vrai talent, ça passe...
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Ayant vu tous les films de James Bond, je choisis Roger Moore pour visualiser le personnage de Bond dans ce roman d'espionnage de William Boyd.
Je n'avais jamais lu de livre de Ian Fleming,le père de James Bond en littérature, aussi j'ai pu apprécier la lecture sans faire de comparaison et il m'a bien plu.
Tous les ingrédients du livre d'espionnage y sont, élégance, amour, humour, action, gadgets, méchants, gentils, morale et immoralité.
Dans ce roman, nous sommes dans les années 80 et nous suivons 007 en Afrique pour faire échouer une tentative de putsch qui s'avère être une main mise sur le pétrole du pays pour les pays occidentaux.
Un bon divertissement agréable.
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Si la société qui veille jalousement sur les droits afférents à la créature de Ian Fleming, sur l'image de la marque "James Bond", a octroyé son imprimatur au livre de William Boyd, c'est sans doute que le héros de "Solo" correspondait au personnage original. Je ne connais celui-ci qu'à travers les divers acteurs qui ont incarné l'agent 007 au cinéma et qui sont d'ailleurs, sur la durée et selon le réalisateur, assez différents, accentuant l'une ou l'autre facette de l'espion britannique. On y retrouve néanmoins quelques constantes : une mission à accomplir, une plongée au coeur de divers points chauds situés aux quatre coins de la planète, un ou plusieurs méchants, le recours à une violence réfléchie et, souvent, à une technologie d'avant-garde, des filles bien roulées, le goût pour les voitures de sport et les cocktails à base de Martini.
Dans cette histoire, William Boyd a sans doute fait appel à ses souvenirs (il est né au Ghana) puisque l'action, au début, se déroule dans un pays d'Afrique de l'Ouest dont une partie, riche de ses puits de pétrole, a fait sécession, ce que ne voient pas d'un bon oeil les dirigeants anglais (et dans leur ombre les grands patrons des compagnies pétrolières, mais cela James Bond n'est pas censé le savoir). 007 mène sa tâche à son terme mais il manque y laisser la vie et, rapatrié en Angleterre, occupe son temps de rétablissement à nourrir un projet personnel (d'où le titre du roman) de vengeance. Celui-ci le conduira aux environs de Washington où il se retrouvera très vite, malgré ses efforts pour voyager incognito, dans son milieu professionnel coutumier des agences de renseignement.
Selon toute apparence, il y aura une suite à cette histoire car le "méchant" n'a pas succombé à ses blessures...
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