Le titre à double sens est déjà tout une promesse. Et parfaitement tenue. L'histoire de ce docteur qui, confronté à ces dames de province qui se meurent de trop languir, décide de pimenter un peu leur vie, est une idée géniale -et fort heureusement n'en reste pas au stade d'idée : tout y est pour faire un petit chef-d'oeuvre de ce roman de Boylesve (qu'au passage l'on disait être le chainon manquant entre
Flaubert et
Proust -rien que ça !).