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Claude Califano (Traducteur)
EAN : 9782266049702
351 pages
Pocket (18/09/1992)
3.17/5   18 notes
Résumé :
Un monstre peut en cacher un autre...

Comme vous, Arnold White, dix ans, est un fan des romans de terreur. Mais il sait que la réalité peut être bien plus effrayante. En fait, sa vie est peuplée de monstres.

D'abord il y a son beau-père, alcoolique, qui, dans ses crises de rage, l'a envoyé plus d'une fois à l'hôpital.

Et puis il y a ce fou avec son rasoir qui menace de le tuer pour lui arracher ses secrets.

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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un roman qui fiche la trouille, Monssstre ? Que nenni !

Vous n'avez pas l'air de me croire... Il est même drôle, le livre, même si on commence avec un enfant battu.

Attendez, je vous dresse un bref aperçu de quelques personnages qui gravitent autour d'Arnold White, le gamin du livre. Vous allez comprendre.

Frank Weasel Whipple (le beau-père du gamin) est un sale alcoolique, méchant, con, lâche, brutal (les qualificatifs me manquent). Remarié avec femme et enfants, il passe son temps à picoler à la taverne du coin.

Croisant un jeune militaire, qui lui enseignera l'art subtil d'avaler un oignon grelot par une narine, Weasel s'étouffera (bien fait) et prendra ensuite une cuite mémorable.

Du coup, le jeune Arnold (treize ans) prendra une raclée à la maison. Et pas une petite : tympan crevé, dents cassés, fracture du crâne, bras cassé et déchirure interne de l'estomac ! Attendez, partez pas...

Sa mère ne porte pas plainte et dit que le gamin est tombé dans l'escalier. A l'hôpital un vieil homme informera le gamin de l'existence d'un trésor avant de trépasser (c'est con, hein ?).

Mais un faux infirmier arrive et lui plante un canif dans l'oeil. S'enfuyant, il promet tout de même de faire cracher le morceau au gamin (à savoir l'endroit où le trésor est enterré, suivez, bon dieu).

Le lendemain, Weasel sort Arnold de l'hôpital à l'insu des médecins. Quand je vous disais que ça partait dans le burlesque au lieu de l'horreur. Si, si, je vous jure ! En lisant ce livre, je suis tombée sur une parodie incroyable et hilarante. Oui, j'ai ri !

Déjà, la robustesse du gamin est inouïe : il se fait tabasser à coups de canne dans les testicules (sachant qu'il sort juste de l'hôpital avec des symptômes effroyables) avant de se prendre une balle dans la jambe et un coup de crosse sur la tronche par le vieux Parker. Ah, oui, Norman Parker l'avait pris pour un extra-terrestre ! Quoi ? Vous ne le saviez pas ??

Bon, Arnie résiste à tout, il est incassable et il poursuit sa quête du trésor.

Oups, j'ai failli oublier de vous dire que la mère d'Arnie a fichu un coup de poêle sur la tête de son alcolo de mari avant de dire à Arnold de quitter la maison pour se réfugier chez son oncle. Attendez, le gamin est dans un sale état et il part à pied, avec tous ses bandages, son traumatisme crânien et son bras cassé ! Increvable, le gamin, je vous dis !

Non, je vous interdis de vous moquer de ce livre, il est génial et la prose de Boyll (l'auteur, pour ceux qui n'ont pas suivi) est vive et alerte.

Les dialogues sont percutant, mordants, les personnages sont aussi lourds qu'il se doit. Ils sont tous alcooliques, méchants ou lâche, certains font même des cumuls de ces qualités. Oui, les personnages sont poussés, très, mais cela rend le livre encore plus délirant. Je ne vous parle même pas du monstre qui m'a fait rire, pas de lui, mais de comment l'auteur le traite, lui aussi il va morfler.

Bon, pas trop de détails pour vous, lecteurs de ma critique hilare, car le faux infirmier, accompagné de son père, traqueront Arnie sans relâche. C'est seulement après qu'Arnold s'enfuira et se fera tirer comme un lapin près de la ferme de Parker. Vous vous souvenez, je vous en parle plus haut...

Stephen King en prend aussi pour son grade et est décrit comme l'écrivain fou de Bangor ! D'ailleurs l'auteur le dit dans sa préface de manière ironique : « Stephen King, qui fait de fréquentes apparitions dans ce livre, et qui va sans doute me poursuivre en justice… »

Un bon délire qui laisse entrevoir une facette différente de la littérature d'épouvante.

Certains seront déçus… ou pire : catastrophés par un tel livre.

Mais tentez l'expérience Boyll pour la curiosité, il vaut le détour, ne fus-ce que pour ne pas mourir idiot en étant passé à côté de ce roman qui détonne dans ma collection "Pocket Terreur" et qui mérite une place dans le rayon "Burlesque".
Lien : http://the-cannibal-lecteur...
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Aujourd'hui, nous allons disserter « Monssstre » de Randall Boyll, un petit roman terreur à la fois par sa taille et par son contenu.

Le premier chapitre démarre très fort avec un poivrot assez amusant. Ce soûlard ne sera pas le personnage principal, mais un juste un protagoniste important du récit. Tout au long du livre nous suivrons deux acteurs, l'un adolescent et l'autre un presque quadragénaire. Pour vous faire une idée, je vous laisse le soin de regarder la majorité des films jeunesses. Vous y verrez une belle copie conforme de personnages avec le vil crétin qui cherche à mettre la main sur l'enfant.

Tout bascule par la suite. Si j'étais enchanté par cette entrée, la suite n'est que médiocrité. La palme revient à des agents de FBI qui croient qu'un enfant infirme puisse tuer un homme bien portant. L'auteur nous allonge inutilement son roman, mais surtout par ses comparaisons incessantes aux oeuvres et à l'écrivain Stephen King. Si un clin d'oeil est le bienvenu, là, s'en est écoeurant tant il nous en abreuve sur ces deux cent dernières pages et même avec cette fin.

Ce roman aurait pu être honnête malgré une écriture faiblarde, mais à force de vouloir se comparer au grand écrivain qu'est Stephen King, Randall Boyll s'est ridiculisé. C'est dommage d'avoir voulu lécher autant son ami du Maine, parce qu'il y a quand même quelques bons passages, d'excellents dialogues et des protagonistes bien travaillé. Au final, on ne retient que sa dévotion pour Stephen King.
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Les vainqueurs étaient rentrés chez eux sous les acclamations de la foule, les perdants sous l’opprobre général, mais au bout du compte ceux qui étaient morts l’étaient vraiment sans que la planète ne s’arrête pour autant de tourner. Arnold avait lu quelque part qu’on avait ensuite appelé les survivants la “génération perdue”. Ils avaient combattu jusqu’à la fin, mais la guerre leur avait pris leur âme.
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Jamais. Dans le monde de Stephen King, les héros n’abandonnent jamais.
Arnold serra le livre contre son cœur. Si son propre cœur n’était plus capable de le soutenir, ce livre le remplacerait. Il n’avait plus de jambes, mais ce livre serait sa béquille. Le bout de sa langue avait disparu, mais ce livre parlerait à sa place.
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Le jeune homme planta la lame directement dans l'œil gauche d'Atkinson. Qui se creva dans un joli bruit mouillé de bouteille que l'on débouche. Un liquide clair se répandit sur la face immobile du vieillard.
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Le canif planté dans l'œil mort, et maintenant crevé, d'Atkinson se mit à pencher lentement, et vint finalement se poser sur la joue décharné du vieil homme. Le globe oculaire était hideusement sorti de son orbite et semblait observer Arnold, glacé de dégoût et de terreur.
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C’était un gros livre, comme il les aimait, presque trop lourd pour que l’on puisse les tenir d’une main. Mais rien à voir avec les énormes bouquins de King. Les bouquins de King, eux, étaient intéressants dès le début de l’histoire. Ce Mein Kampf, par contre, ne l’était pas du tout.
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