Toajêne

Bande dessinée très originale et drôle. Une petite réflexion sur la différence, l'imbrication micro-macro scopique avec un petit héros moche et sympathique, confronté à un monde d'humains aussi moches mais même pas sympathiques. Une petite fable à lire en dessert, avec quelques belles idées et trouvailles graphiques.
Par contre, il faudra qu'on m'explique cette manie d'utiliser des polices bizarres lorsqu'on fait de la BD d'humour un peu déjantée ! L'un peut aller sans l'autre sacrebleu !

Voici une BD vraiment originale sur un microbe !
Imaginez un microbe qui tombe amoureux d'une star de cinéma, la fameuse Toajêne. Imaginez un microbe qui pose des questions aux autres micro-organismes qui l'entourent, cellules, bactéries, germes… et qui s'agacent de leur manque de curiosité, de leur manque d'intelligence. Jusqu'à ce qu'il se retrouve devant un film de Tarzan. Il tombe amoureux de l'héroïne Toajêne et se fait appeler Moatarzan. Il devient alors le roi de la flore et de la faune microbienne. Mais les microbes doivent affronter un danger, l'homme en la personne du professeur Krass, qui dans on laboratoire de recherche finit par entrer en contact avec lui. Dans l'Amérique en noir et blanc des années 40, Moatarzan pourra-t-il sauver son monde et celui des hommes ?
Vous l'avez compris, c'est totalement déjanté et loufoque. C'est drôle et aussi poétique, burlesque et fantastique. Cette odyssée d'un microbe amoureux d'une étoile donne la pêche et le sourire.
Le scénario de Bruno Bozetto, original, est riche aussi en questions existentielles sur le sens de l'existence et celui de la vie. le dessin de Grégory Panaccione est particulier mais, son noir et blanc bien en phase avec l'époque humaine nous propose une ambiance conjuguant le fantastique et la poésie avec de jolies planches très réussies.

C'est l'histoire d'un être microscopique, qui vit dans sa jungle bactérienne. le dessin est en noir et blanc, au trait assez brut et foisonnant, sans nuances de gris. un savant va découvrir cet être minuscule, qui va devenir le remède pour une étrange maladie qui efface certaines parties du visage, un oeil, une bouche, un nez… le récit devient alors absurde, fantastique. J'ai aimé cette histoire pour son délire farfelu, chargé de nostalgie cinématographique. En effet, un film revient en leitmotiv dans cette aventure, Tarzan de 1932, avec Johnny Weissmuller et Maureen O'Sullivan. le parallèle avec la jungle bactérienne est amusant, et puis cet être microscopique dans sa quête devient touchant, c'est une petite fable romantique, sympathique et drôle.

Quelle lecture réjouissante ! je ne veux pas trop dévoiler l'intrigue tant le scénario est époustouflant de surprises... le héros est un microbe, ce qui par les temps qui courent est déjà intrigant en soi. ça parle d'amour, de cinéma, de science. On peut le lire comme une histoire délirante et pleine d'humour ou comme un conte philosophique qui interroge notre place dans l'univers. Cela m'a fait penser à Goossens, tant pour cet humour à la fois absurde et poétique que pour un dessin en noir et blanc vivant et plein de trouvailles.

BD en noir en et blanc qui d'un premier abord ne m'a pas emballé en le prenant ... mais comme c'était pour le prix cezam pas le choix de le lire ...
Quelle super découverte, plein d'humour et je n'ai pu m'empêcher de rire aux éclats quand j'ai compris le titre mais chut c'est une surprise!!
L'histoire d'un microbe totalement déjantée .... C'est mignon, absurde et très original !!!