L'écriture de Bradbury est pour moi un fleuron de poésie. Une poésie spectrale, dont il ne faut pas chercher à saisir l'intégralité du sens. Il s'agit davantage de se laisser porter par les mots, laisser la partie rationnelle de son esprit dériver, c'est de cette manière, selon moi, que l'on accède à la meilleure compréhension de l'écriture et de l'univers de Bradbury.
Quant à ce titre, de la poussière à la chair, je le conseille à celles et ceux qui recherchent des personnages poétiques et insaisissables, à mi chemin entre le conte et le rêve (je pense par exemple à la jeune femme qui vit dans le grenier et qui ne s'éveille jamais, ce qui ne l'empêche pas pour autant d'avoir une vie propre). Il y a de l'humour également, comme l'oncle tonitruant du jeune héros et la momie dégarnie. Pas mal de questions intéressantes sont soulevées dans ce texte: la vie et la mort bien sûr, mais également la question des origines, la place laissée au folklore et aux anciennes croyances dans un monde moderne, etc.
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Toujours aussi poétique, onirique, avec des personnages attachants et "réalistes" malgré leur étrangeté. Une beauté étrange et angoissante, qui permet de s'attacher à cette étrange famille.
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