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3,73

sur 279 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
L'ambiance au village a changé, depuis l'arrivée de la fête foraine. Cette animation surprise devaient rendre joyeux les deux garnements Jim et Will .

Pourtant, l'étrangeté des équipages, hors d'âge et patibulaires, font ressentir à nos deux héros, au moment d'Halloween, le soupçon et la peur.

L'homme squelette, l'homme illustré, la sorcière, le nain et quelques autres leur en feront voir de toutes les couleurs.

Pour goûter l'aspect fantastique, il faudra se rapprocher du manège qui ne tourne pas comme les autres. Assurément non!

On pourra deviner derrière les traits du père de Will, Bradbury lui-même, la cinquantaine un peu taciturne, discret, mais bienveillant avec les enfants. Un futur héros?

J'ai regretté la mise en place des 200 premières pages. Vraiment il ne s'y passe pas grand chose.
Par contre la prose poétique de Bradbury fait des merveilles dans les 200 dernières avec, au-delà de l'aspect fantastique, un hommage certain, sans être trop souligné, au rôle de père.
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À la fin octobre dans une petite ville américaine, une troupe forains semblant surgir de nulle part installe une foire dont les attractions attirent vite les riverains. Deux adolescents, Will et Jim bientôt rejoint par Charles Halloway, le père de Will, vont découvrir l'envers du décor de cette foire aussi étrange qu'effrayante. Voilà pour le synopsis de ce roman fantastique de Ray Bradbury paru en 1962 aux États-Unis.


J'ai trouvé le début du livre assez laborieux souffrant d'une longue introduction qui m'a semblé d'assez peu de valeur ajoutée. Les deux protagonistes principaux Jim et Will ne sont que des archétypes typiques pour ce genre d'histoire et restent assez transparents pour ne pas dire insipides. Heureusement le père de Will, bibliothécaire plutôt introverti prend de l'ampleur au fur et à mesure du roman et introduit un personnage plus attachant et original que nos deux héros du début.


Passée l'introduction, la lecture se fluidifie et devient davantage captivante. le déroulement est bien ficelé avec une alternance des scènes de tensions entrecoupées de temps mort et de dialogues entre les héros mais l'intrigue, tout comme les personnages principaux, reste assez commune. le côté "page-turner" fonctionne alors à plein régime et on trouve un certain plaisir régressif à se perdre dans cette foire fantasmée. Quant au style de l'auteur, effectivement on y trouve un certain lyrisme, particulièrement lors des tirades du père mais le style apparait un peu forcé et bien plus gauche que dans les autres oeuvres de l'écrivain : on est, pour moi, loin de la beauté des mots des Chroniques Martiennes ou du recueil Les Pommes d'or du Soleil. Cela n'en fait pas une lecture désagréable, loin de là… mais d'un livre de Bradbury j'attendais davantage.


J'avais acheté ce livre suite à sa critique élogieuse parue dans la revue Bifrost n°72 consacrée à Ray Bradbury qui le présentait un incontournable mais je ne l'ai pas trouvé aussi réussi que les recueils et fix-up de nouvelles que j'avais déjà lu de cet écrivain. Un auteur que je préfère décidément sur les formats courts.
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Un livre parfait pour l'automne qui est fort présent dans ce livre ou pour Halloween. Un récit fantastique, par moment assez lyrique mais aussi avec quelques longueurs. J'ai eu un peu de mal avec le style de l'auteur, chose que je n'avais pas eu avec l'Arbre d'Halloween et Pays d'Octobre.

J'ai beaucoup apprécié le début et puis, je me suis un peu lassée, c'était un peu trop onirique ; c'est comme cela que je l'ai ressenti.

C'est l'histoire d'une fête foraine composée de monstres : le Squelette, la Sorcière, l'Homme Illustrée, etc...qui arrive , en pleine nuit, dans une petite ville où vivent deux garçons : Jim et Will, 11 ans. le châpiteau est fait de nuages d'orage, il y a un manège étrange où il se passe des choses effrayantes quand il tourne...à l'envers, les gens sont étranges et ils ont jeté leur dévolu sur les gamins.

Il est abordé les peurs de l'enfance et comme faire face, enfant, à ces peurs. Lafigure paternelle qui va prendre de l'importance au fil du récit.

J'ai mis 8 jours pour le lire, peut-être un peu trop long pour moi pour bien m'imprégner du récit comme je l'étais au début. Mais on ne choisit pas comment on passe ses journées (fatigue et tout ça).
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le début est aussi envoûtant que poétique. On entre sans mal dans l'univers assez particulier de l'auteur, qui est ici à son apogée. On sent déjà une forte poésie sombre dans d'autres de ses oeuvres, comme Fahrenheit 451 pour n'en citer qu'un, mais c'est un aspect nettement plus visible, plus appuyé ici.

L'étrangeté de la narration est doublée par les deux personnages principaux, si ressemblants qu'on en vient plusieurs fois à les confondre et à se demander s'il ne faudrait pas comprendre, entre les lignes, que les deux sont en fait les faces d'une même pièce. le personnage du père rejoint aussi cette idée, sur la fin. On a ainsi l'impression de lire une sorte d'Alice au pays des merveilles métaphorique où chaque personnage est une partie d'un seul et unique visage.

Mais cet aspect très poétique, flou et volontairement confus, aussi bon soit-il, est malheureusement à double tranchant. On se retrouve ainsi par moments à ne plus comprendre ce que l'on lit, tant les métaphores sont prises au pied de la lettre. Par exemple, quand la sorcière s'agrippe à l'air, on trouve l'image difficile à visualiser (et si c'est le premier exemple qui me revient en mémoire, ce n'est pas le plus confus).

de plus, on peut reprocher à cette histoire d'être trop longue. Au fil des pages, la magie de la narration s'estompe, l'envoûtement s'affaiblit. On passe même par quelques lignes réellement difficiles à suivre. Et alors que les péripéties – toutes très bonnes en soi d'ailleurs – s'enchainent les unes après les autres, on en vient à se demander si on en verra un jour la fin.

Dans l'ensemble, c'est pourtant une histoire très fouillée, on sent qu'elle tenait à coeur pour son auteur. Mais à trop vouloir en faire, on risque de se disperser ou de lasser sur la longueur. C'est le cas ici en ce qui me concerne. Ca n'en fait pas un mauvais livre pour autant, il est tout de même bon à lire au moins une fois, mais je m'attendais à plus venant de l'écrivain du culte Fahrenheit 451, des classiques Chroniques martiennes et du moins célèbre mais tout aussi bon de la poussière à la chair – Souvenirs d'une famille d'immortels.

Lien : http://murphypoppy.canalblog..
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Voilà un livre qui m'a fort surprise, car ce que j'y ai trouvé ne correspondait pas à ce à quoi je m'attendais. J'aurais dû me douter, pourtant, que Bradburyferait dans la réflexion philosophique, car ses romans en sont toujours teintés. C'est une bonne surprise, dans tous les cas. Je suis moins attirée par l'horreur pure que par les ambiances oniriques, et j'aime réfléchir un peu quand je lis un livre.
Parfois un peu grandiloquent, le style de Bradbury m'a séduite malgré tout.
Lien : http://livre-monde.com/?p=1044
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Livre étonnant, et première rencontre avec cet auteur bien connu pour une autre de ses oeuvres.

La foire des ténèbres a un style très particulier, en particulier dans son écriture : tantôt ressentie comme très poétique et évocatrice, tantôt comme lourde et inutilement lyrique, elle se fait en tout cas fortement sentir, et peut empêcher une réelle immersion. L'auteur semble utiliser le moindre temps mort dans la narration comme une occasion de philosopher sur la vie, le temps, la mort, à la manière d'un apprenti Musset. Sauf que ces lamentations en prose font plutôt figure d'exercice de style forcé que de divagations éclairantes.

Cependant, ces longues parenthèses mélancoliques finissent, étonnamment, par servir l'action en étoffant un personnage qui, de très secondaire au départ, termine au premier plan sans qu'on s'en aperçoive et nous tire de la torpeur d'une intrigue aux protagonistes convenus et souvent trop fantasmés (deux adolescents). Les descriptions des personnages de la foire, qui me semblaient bien trop abstraites et abracadabrantesques au début, se révèlent très riches lorsqu'on s'ouvre à cette nouvelle manière de peindre le récit. Plus que des évocations sensorielles, Ray Bradbury s'attache à évoquer des émotions, des impressions, des effets de l'apparition de chacune des créatures. Je l'ai ressenti encore une fois comme tantôt lourd, tantôt riche d'éléments auxquels se raccroche l'imaginaire lors de la lecture, et ai finalement apprécié cette technique lorsque je me suis figuré ses objets tels qu'ils étaient décrits sans me poser de questions.

En somme, l'écriture de ce livre n'est pas banale et mérite que l'on se laisse porter, et que l'on se défasse de tout préjugé rapporté au fantastique. Il s'agit ici d'une histoire relevant du merveilleux car tout y est vrai, du manège trompeur de temps aux tatouages de l'esclavagiste, et c'est finalement un voyage intrigant dans un début de XXeme siècle fantasmé qui nous est offert ici.
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Je ne dirais pas de ce livre que c'est un excellent livre. Il est prenant dans certains chapitres et un peu ennuyeux dans d'autres.
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