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EAN : 9782207250594
316 pages
Denoël (22/02/2000)
3.83/5   106 notes
Résumé :
"Le pays d'octobre... ... ce pays où tout se transforme toujours en fin d'année. Ce pays où les collines sont brouillards et où les rivières sont brumes ; où les midis disparaissent rapidement, où les crépuscules et la pénombre s'attardent, où les minuits demeurent. Ce pays, essentiellement constitué de caves, de cryptes sous les caves, de coffres à charbon, de cabinets, de mansardes, de placards et de garde-manger orientés à l'opposé du soleil. Ce pays dont les hab... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
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Il y a bien longtemps, quand je n'étais encore qu'un lecteur jeune et naïf, je suis tombé par hasard sur ce bouquin, et le fait est qu'il m'a marqué. Je n'avais jamais rien lu d'aussi glauque, et je ne suis pas sûr d'avoir rencontré pire depuis. Même Amélie Nothomb m'a paru presque saine en comparaison.

Les sujets sont assez variables et parfois assez noirs, mais ce qui est fort c'est qu'ils n'y contribuent pas tant… Que l'écriture de Ray Bradbury ! Sa capacité à dresser une ambiance pointue, minutieuse, prenante et avalant le lecteur comme des sables mouvants. On connait le totalitarisme de « Fahrentheit 451 », l'onirisme des « Chroniques martiennes », et ici… On a l'impression de pénétrer dans un brouillard sale et poisseux, qui colle à la peau, étouffe et dont on ne peut s'arracher. On y croise des condensés de misère humaine et de laideur.

Bizarrement, il n'y a que quand elles touchent au monde des vampires que ces nouvelles prennent une certaine douceur. Comme s'ils lui inspiraient une sympathie diffuse et mal assumée. L'une d'elle, où il est question d'un enfant différend de ses frères et soeurs à longs crocs, se termine même sur une note d'une étonnante beauté – émouvante même. La fleur au milieu du marécage putride…

Une expérience littéraire à faire, mais pas un jour de déprime. Et quand à le noter, j'en serais bien en peine...
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Le Pays d'Octobre, ce sont 19 nouvelles, 19 facettes de cet immense écrivain que fut Ray Bradbury. Ecrites entre 1943 et 1955, agrémentées d'une préface signé de l'auteur lui-même et datant de 1996, elles enchaînent le fantastique, l'horreur, l'absurde et une certaine poésie. Comme toujours dans ce genre de recueil, il est plus facile d'en apprécier certaines plus que d'autres, je vais essayer de résumer chacune d'entre elles:
- le nain: un homme de petite taille passe son temps dans une fête foraine, dans les miroirs grossissants, jusqu'à ce que le propriétaire lui joue un tour… cruel.
- Au suivant, la plus longue, un couple voyage au Mexique, et visite un étrange cimetière où les morts sont alignés à la va vite. La femme finit par sombrer dans la folie à l'idée de rester bloquée sur place.
- le jeton de poker vigilant de Henri Matisse: George Garvey est un homme insignifiant. jusqu'au cours d'une soirée où une de ses remarques fait mouche. On se presse pour venir le voir et l'écouter. Lorsque son aura pâli, il est prêt à tout… même à se mutiler.
- Squelette: une nouvelle entre horreur et fantastique. le personnage est persuadé que ses os nuisent à sa santé et est prêt à tout pour s'en débarrasser, y compris le recours à un étrange médecin…
- le bocal: un simple bocal en verre, contenant… quelque chose. Quoi ? Chacun y voit ce qu'il veut y voir. Charlie qui le récupère y voit surtout une façon de se rendre important… et de supprimer quelques gêneurs par la même occasion.
- le Lac: nouvelle la plus émouvante et la plus poétique du recueil. le protagoniste revient sur les lieux de son enfance, où son amie s'est noyée tandis qu'ils réalisaient un château de sable. C'est son esprit qui revient des années plus tard pour l'aider à achever ce qu'ils ont commencé.
- L'émissaire: bien qu'antérieure, cette histoire m'a rappelé le roman de King, Simetierre. Une véritable histoire d'horreur contée de façon poétique. le narrateur enfant, paralysé dans son lit, s'évade grâce à son animal qu'il appelle chien. L'animal lui rapporte des senteurs du monde extérieur, Un jour, il écrit un mot sur son collier en espérant de la visite. C'est sa jeune institutrice qui le rejoint grâce à Chien. Lorsqu'elle meurt, l'enfant pleure sa visiteuse…
- Canicule: nouvelle loufoque, deux anciens agents d'assurance sont convaincus que certaines personnes peuvent commettre des meurtres lorsque la température atteint les 33 degrés. Ils épient leurs semblables à la recherche de celui ou celle qui aura besoin de se faire aider avant de commettre l'irréparable… Mais ce petit jeu peut se retourner facilement…
- le petit assassin: une des meilleures du recueil, horrible, presque malsaine d'effroi. Et si, dès la naissance, un bébé était capable de conscience pure, de sentiments marqués, au point de réaliser certains gestes?
- La Foule: lors d'un accident de voiture, il y a immanquablement une foule de badauds venus se rincer honteusement l'oeil. Mais si, dans le lot, certains n'étaient là que pour précipiter le décès de ceux qui ne sont que blessés? Etrange et macabre à souhait.
- le diablotin à ressort: nouvelle purement fantastique, presque héroïc- fantasy, un enfant coincé dans un immense château aux multiples étages, des salles mystérieuses qui ne s'ouvrent qu'à son anniversaire… et une fin totalement inattendue.
- La Faux: Drew Erickson débarque avec sa famille dans une ferme abandonnée. Des champs immenses à faucher. de la nourriture à foison. Les blés coupés repoussent aussitôt, et pourrissent dès qu'ils touchent le sol, mais Drew doit le faire, il n'a pas le choix. Et si la faux était tout simplement la faucheuse?
- Oncle Einar: nouvelle fantastique. Quand un homme pourvu d'ailes renonce à son pouvoir de voler pour l'amour d'une femme terrestre.
- le vent : et si le vent était un personnage doué de vie propre, de raison, prêt à s'en prendre au quelqu'un?
- le Locataire: Un étrange personnage qui ne travaille que la nuit et qui dort le jour prend pension chez la grand-mère du narrateur. Qui va s'en méfier à juste titre.
- Il était une vieille femme : et si vous aviez décidé que l'heure de votre mort n'tait pas celle que vous aviez choisie? ‘est ce que pense Tante Tildy qui poursuit son corps jusqu'à la morgue, bien décidée à le récupérer. Loufoque à souhait, humour noir, une des meilleures.
- le Collecteur: étrange nouvelle… Un femme qui regarde la pluie, et le collecteur d'égout. Elle raconte à sa soeur qu'en-dessous il existe un monde paisible. Un couple y vit d'ailleurs. Et si l'homme était son amour de jeunesse disparu, qui l'attend ?
- La grande réunion: la famille Addams version Bradbury. Une réunion de famille entre vampires, démons et autres créatures. Et au milieu, Timothy, la pièce rapportée de la famille qui ne sait ni voler ni boire du sang.
- La mort merveilleuse de Dudley Moore: quand un écrivain médiocre offre à un auteur de génie la porte de sortie qu'il attendait, voyant son talent disparu.
Mes préférences iront à : Squelette - le Lac - l'émissaire - le petit assassin - La Faux - le locataire - Il était une vieille femme.
Je remercie les éditions Folio pour leur confiance
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Un recueil de dix-neuf nouvelles, très orientées fantastiques et d'une saveur inégale. Certaines sont des petits chefs d'oeuvre, d'autres sont un cran au-dessous. Enfin c'est tout le problème avec les nouvelles : à peine une est finie que l'autre commence. Il faut vite oublier la précédente pour se reconcentrer sur la suivante. Pas toujours facile.
Mes préférées :
Le bocal : ou tout le monde est fasciné par le contenu, mais chacun y voit des choses différentes.
La faux : ou une famille hérite d'une ferme avec un champ de blé. le blé repousse dès la coupe. Mais à chaque coupe, ce sont des gens qui meurent.
L'émissaire : avec pour héro un chien. le final n'est pas sans rappeler "simetierre" de Stephen King.
Le vent : ou un mec passe son temps a appeler son ami pour lui dire que le vent vient le prendre.
Avec Ray Bradbury on est prévenu, nous sommes jamais loin de tomber dans l'irréalité. En quelques pages il nous construit un monde dans lequel nous glissons tout doucement à ne plus savoir ou l'on est.
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Dans ce recueil de nouvelles, Bradbury enfile son costume d'Halloween, un drôle de patchwork qui n'évoque pas vraiment les monstres traditionnels de cette fête.

Peu de fantômes hurlants déploient leurs draps à travers ces pages. La richesse sensorielle de Bradbury lui permet d'évoquer les esprits d'outre-tombe par le simple toucher d'une feuille d'automne dans les poils d'un chien en vadrouille, ou le clapotis des vagues près d'un château de sable dans un été déclinant. La créature surnaturelle la plus envahissante n'est autre qu'un vent doué de conscience, qui souffle sur les maisons comme un grand méchant loup désincarné.

Non, les monstres ne sont pas là où on les attend. L'horreur inspirée par les cris silencieux des momies inertes est catalysée par un mari indifférent. La difformité d'un nain est moins horrible que l'absence d'empathie chez son observateur. Une forêt obscure étouffe moins qu'une mère repliée sur son univers. Cette dernière nouvelle, « le Diable à ressort », atterrit d'emblée dans le panthéon de mes textes préférés de l'auteur : Bradbury y rejoue l'indémodable mythe de la caverne à l'aide de motifs évoquant « Titus d'Enfer » de Mervyn Peake, paru un an avant. Hommage, zeitgeist ou simple hasard, c'est de toute façon un cocktail cosmique !

Les monstres ordinaires pullulent dans ce recueil, et le rendent parfois étonnamment sombre pour les standards de Bradbury : l'enchainement entre « À qui le tour ? » et « Le squelette » montre que l'auteur connaissait les tourments dans lesquels peut s'enfermer l'esprit humain, entre obsessions morbides et dégoût de soi-même. Cependant, le grotesque n'est jamais très loin de l'horreur. La fin du « petit assassin » parait ainsi clairement écrite avec un sourire en coin : en bon père de famille, Bradbury ne pouvait pas prendre trop au sérieux cette sinistre histoire de haine entre une mère et son nouveau-né.

Le grotesque allège l'horreur, c'est pourquoi les créatures à l'apparence monstrueuses ont la possibilité de jouer des rôles positifs. Elles préservent l'enfance un peu malgré elles, au sein de leur famille inspirée de Charles Addams, vers laquelle Bradbury reviendra plus longuement dans son ultime chef-d'oeuvre « de la poussière à la chair ».

Et la mort elle-même s'avère parfois une alliée débonnaire. Elle peut vous autoriser à prendre vos distance avec le royaume des vivants, sans forcément le quitter pour de bon. Elle n'est pas une fatalité. On peut y survivre, rapiécer au besoin son enveloppe charnelle amochée, ce qui prête parfois à rire. Y a-t-il meilleure preuve de l'incurable optimisme de Bradbury ?
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*Le Pays d'Octobre* (*October Country*) est un recueil de nouvelles initialement publiées chez Denoël en 1955. Les différentes histoires le composant couvre une bonne partie du début de carrière de Bradbury, la plus ancienne datant de 1943 (voire plus si l'on considère que "Le Lac" est un des premiers écrits de Bradbury) et la plus récente de 1954.
Je réalise à la lecture de ce bouquin que je connais bien peu Bradbury. J'ai un exemplaire vieillissant des *Chroniques Martiennes*, jamais lu encore, et n'ai exploré l'oeuvre que par *L'arbre d'Halloween* qui était un récit plein de nostalgie et de poésie, agréable à lire mais avec du recul périssable (en-dehors de quelques traits d'esprit poétique, je n'en ai guère de souvenir). Quand je dis que je suis loin de l'affaire, c'est que ne présumais absolument pas de de fantastique très malsain déployé ici. Je n'avais d'ailleurs aucune connaissance d'une "veine fantastique" chez Bradbury. Eh bien, je me trompais, et lourdement.

S'il y a une constatation qui me vient spontanément, c'est que Bradbury livre ici une prestation magistrale et classique. Si je devais comparer avec une seule oeuvre, qui lui est bien postérieure et ne nous trompons pas probablement inspirée par ce recueil, c'est *Danse Macabre* de Stephen King. On est face à des nouvelles, des récits de facture extrêmement classique tant dans la construction que dans l'abord du fantastique. On revient aux bases du genre, et cela fait extrêmement de bien: LE DOUTE. Les malheureux personnages de Bradbury, bien avant de connaître le mystique et le monstrueux, s'éprouvent dans une atmosphère glauque où s'effacent les limites du réel. On est bien loin de ce fantastique lovecraftien ou stokerien haut en couleur souvent porte-fanion du genre. Et je trouve, à titre personnel, qu'il est sincèrement plus difficile d'instiller ce doute et de le travailler délicatement afin de préserver l'illusion au lecteur et ne pas l'ennuyer que finalement, décrire des monstruosités (enfin, la comparaison s'arrête aux récits les plus fréquents, puisqu'une description de Lovecraft vaut beaucoup). Et la structure est donc tout autant classique: on est face à la nouvelle "de base", c'est-à-dire des récits toujours courts (le plus long doit faire dans les cinquante pages) et à chute. Et cet effort porté aux chutes et fins de récits est incroyable: on les sent parfois venir, mais ça fonctionne à chaque fois. Et encore une fois, personnellement, j'adore les récits à chute. Un bon twist, franchement, c'est précieux...

Ce à quoi je ne m'attendais pas, c'est ce glauque incroyablement puissant qui règne dans chacun de ces récits. Si la plume de Bradbury est toujours magnifique et vaut à elle seule le détour, elle est cette fois-ci au service d'un macabre émétisant et bizarre. Honnêtement, il n'y en a pas une pour rattraper l'autre (façon de parler, c'est exquis). Bien souvent, on pose le livre de côté pour souffler un peu et regarder le soleil alentour, car dans ces histoires, les chemins sont tortueux pour parvenir à l'arrivée, et celle-ci est toujours funeste...

Au palmarès des récits, je retiens;
- "Au suivant!": probablement le meilleur récit du recueil. Un couple dysfonctionnel est en vacances au Brésil et, sous l'insistance du mari, va visiter les catacombes d'un petit village mexicain et ses célèbres "momies". On parle ici des cadavres de pauvres n'ayant pas assez d'argent pour enterrer (ou maintenir enterrés) leurs proches. Mais la femme n'est décidément pas à l'aise dans cette petite ville, et sa rencontre avec les morts, figés dans leurs derniers instants, va finir de l'ébranler... C'est tout simplement excellent: le travail de l'atmosphère est incroyable, le final exécuté avec perfection et cela glace tout simplement le sang.
***et***
- "Squelette" vaut également le détour par son postulat de base incroyable: un homme ressent soudainement toute l'animosité que porte envers lui son propre squelette. Cette structure étrange dont il ne peut se détacher lui vaut du mal, il en est sûr, et cela va le mener aux portes de la folie.

Tout le reste est par ailleurs très bon, avec quelques récits de fantastique parfaitement orchestrés: "La Foule", "Le Vent" ou encore "La Faux"...
Ainsi, n'hésitez pas à lire ce recueil, tout bonnement excellent et donnant une grande leçon magistrale au genre.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
He fled from her like a bullet from gun. Up endless staircases, through passages, halls, past windows that poured down dark gallery panels like white waterfalls. Up, up through the layercake Worlds with the thick frostings of Oriental rug between, and bright candles on top.

From the highest stair he gazed down through four intervals of Universe.

Lowlands of kitchen, dining room, parlor. Two Middle Countries of music, games, pictures, and locked, forbidden rooms. And here— he whirled— the Highlands of picnics, adventure, and learning. Here he roamed, idled, or sat singing lonely child songs on the winding journey to school.

This, then, was the Universe. Father (or God, as Mother often called him) had raised its mountains of wailpapered plaster long ago. This was Father-God's creation, in which stars blazed at the flick of a switch. And the sun was Mother, and Mother was the sun, about which all the Worlds swung, turning. And Edwin, a small dark meteor, spun up around through the dark carpets and shimmering tapestries of space. You saw him rise to vanish on vast comet staircases, on hikes and explorations.

Sometimes he and Mother picnicked in the Highlands, spread cool snow linens on red-tuffed, Persian lawns, on crimson meadows in a rarefied plateau at the summit of the Worlds where flaking portraits of sallow strangers looked meanly down on their eating and their revels. They drew water from silver taps in hidden tiled niches, smashed the tumblers on hearthstones, shrieking. Played hide- and-seek in enchanted Upper Countries, in unknown, wild, and hidden lands, where she found him rolled like a mummy in a velvet window drape or under sheeted furniture like a rare plant protected from some wind. Once, lost, he wandered for hours in insane foothills of dust and echoes, where the hooks and hangers in closets were hung only with night. But she found him and carried him weeping down through the leveling Universe to the Parlor where dust motes, exact and familiar, fell in showers of sparks on the sunlit air.
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October country. Pays d'octobre...
... ce pays où l'on va toujours vers l'arrière-saison. Ce pays où les collines sont de brouillards et où les rivières sont de brumes, où les midis disparaissent vite, où l'ombre et les crépuscules s'attardent, où les minuits demeurent. Ce pays composé essentiellement de caves, de cryptes sous les caves, de soutes à charbon, de cabinets, de mansardes, de placards et d'offices tournés à l'opposé du soleil. Ce pays dont les gens sont gens d'automne, ne pensent que des pensées automnales. Dont les habitants, quand ils passent la nuit dans les avenues vides, y font un bruit qui évoque la pluie...
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Je courus. Le sable filait sous mon poids et le vent me soulevait. Vous savez comment c'est, on court, les bras étendus, de manière à vous sentir au long des doigts des voiles tissées par le vent. Comme des ailes.
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Ça ? Ce sont les voix de douze milles tués dans un typhon, de sept mille tués par un ouragan, de trois mille ensevelis par un cyclone. C'est là ce qu'est le vent . C'est une quantité d'humains morts. Le vent les a tués, leur a pris leur esprit pour s'en faire une intelligence.
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Dès l'instant que tu as une religion, tu cesses de penser, dit-il. Il suffit de croire trop à une chose et il n'y a plus de place pour des idées nouvelles.
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