Quatre filles et un jean, tome 2 : Le deuxième été

Bridget, Carmen, Lena et Tibby s'apprêtent à vivre un second été avec le jean magique.
Lena et Carmen restent à Bethesda tandis que Tibby va suivre un stage de cinéma sur un campus universitaire en Virginie. Quant à Bridget, elle prévoit de se rendre incognito chez sa grand-mère maternelle, qu'elle n'a plus vu depuis de nombreuses années.
Mais voilà, nos quatre amies vont toutes vivre un été difficile, malgré le jean qui continue à passer de l'une à l'autre. Ce fameux vêtement aurait-il perdu sa magie?
Comme si les filles n'avaient pas assez de problèmes personnels, leurs mères, qui étaient très liées pendant leur propre jeunesse, semblent apparemment décidées à couper définitivement les ponts. Il faut dire que les questions indiscrètes de Lena concernant la jeunesse de sa mère, Ari, ne sont pas faites pour arranger les relations des mères de nos amies...
Entre les rapports mères-filles tendus, les contacts difficiles avec le sexe opposé et les deuils à assumer, les quatre filles vont passer l'été à se poser des questions et à de débattre.


Ce second volume de la saga de Ann Brashares n'était pas mal, sans être exceptionnel.
Tout d'abord, ceux qui connaissent le film In Her Shoes (avec Toni Collette et Cameron Diaz) vont probablement éprouver un petit sentiment de déjà-vu en lisant l'histoire de Bridget. La façon dont la jeune fille retrouve sa grand-mère ressemble furieusement à celle dont Maggie May fait connaissance avec la sienne. de même, le destin des mères de Bridget et de Maggie sont les mêmes, tout comme leurs troubles psychiatriques. Après vérification des dates de sortie respectives du livre (2003) et du film (2005), il apparaît néanmoins que c'est le scénario de In Her Shoes qui serait inspiré de l'histoire de Bridget...
Ensuite, les pans de l'histoire concernant Lena m'ont profondément agacée. Ses états d'âme amoureux et sa façon de pleurnicher sur elle-même sont absoluments écoeurants et donne l'impression d'être en train de lire une histoire à l'eau de rose.
Heureusement, Carmen et Tibby sauvent le récit. Carmen est une fois de plus confrontée à la relation amoureuse dans laquelle se lance l'un de ses parents. Mais, cette fois, il s'agit de sa mère, Christina. Et même si Carmen se conduit parfois de façon odieuse avec Christina, cette dernière, quant à elle, le cherche peut-être un peu, surtout lorsqu'elle commence à se conduire comme une ado de 14 ans...
Tibby, quant à elle, est encore une fois celle qui doit apprendre à grandir, dans tous les sens du terme. Pour ne pas perdre ses vrais amis, Tibby va devoir apprendre à ne plus se soucier de ce que les autres (en particulier certaines personnes qu'elle considère cools) pensent d'elle.
Ce second opus est aussi concentré sur les mères des quatre héroïnes. On entend beaucoup parler de leur ancienne amitié, de leur vie actuelle et de ma manière dont leurs filles les jugent. Et là, franchement, le récit part un peu en pagaille, puisque les mères se conduisent de manière étrange. La manière dont Carmen et Lena se mêlent de la vie amoureuse de leur mère, même si elle est partiellement justifiée dans le cas de Carmen, semble à la limite du surréalisme. Surtout quand la mère de Lena décide tout d'un coup de confier ses chagrins d'amour passés à sa fille! Cette tendance à considérer sa mère comme une amie plutôt que comme une mère me semble légèrement déplacée (sans doute parce que je n'ai pas été élevée de cette façon). La tendance "on se dit tout" entre mère et fille me fait d'ailleurs le même effet.

Par contre, les nombreuses anecdotes concernant la mère de Bridget, Marly, étaient émouvantes et intéressantes. Elles permettent de mieux connaître une femme qui ne participe pas autrement au récit que comme souvenir et, également, de mieux comprendre la personnalité de Bridget, qui donne un peu l'impression d'être hyperactive ou bipolaire (c'était justement le problème de sa mère).
Finalement, donc, se sont surtout les personnages secondaires, plus développés et parfois absents (Marly, Bailey), qui donnent de la profondeur au récit. Parmi ceux-ci, j'ai surtout apprécié Brian, un ami de Tibby, et Greta, la grand-mère de Bridget.

Espérons que ces nouveaux personnages reviennent dans les prochains volumes!

Retour de 4 filles et un jeans mais cette fois pour le deuxième été !
Cette été, Carmen et Lena restent à la maison, Bridget va rendre visite incognito à sa grand-mère qu'elle a perdue de vue toute petite tandis que Tibby se rend sur un campus de Virginie pour un stage de cinéma.
Du côté de Carmen on suit plutôt la relation mère-fille, pour Lena c'est un peu pareil mais avec un petit air grecque. du côté de Bridget on s'intéresse à un peu à son enfance tandis que du côté de Tibby on parle plutôt du cinéma et de l'amitié.
Je dois avoué que je me suis ennuyée durant la lecture de ce roman. L'histoire devient lassante (pour tout vous dire je ne suis pas sûre de lire le troisième tome).
Par contre l'écriture d'Ann Brashares est fluide et facile à lire et c'est agréable.
Ce deuxième tome est beaucoup moins émouvant que le premier j'ai trouvé.
Donc pour moi ce roman n'est pas vraiment une excellente découverte.

Alors, on retrouve les filles un an après le premier tome et les choses ont bien changées (ou pas !). Tibby ne s'est toujours pas remise de la mort de Bailey, Carmen doit maintenant composer avec le fait que sa mère tente de refaire sa vie, Lena a rompu avec Kostos (mais en est toujours amoureuse) quand à Bee... sa première expérience a laissé des traces et elle s'est enlaidie. Heureusement pour les filles, le jean magique est là ! Alors, même s'il ne fonctionne pas pour Carmen, j'ai beaucoup aimé la manière dont les filles évoluent durant l'été. Certes, celà reste une lecture ado (et des ados super sages, qui ne fument pas, ne boivent pas et sont plutôt gamines) mais j'ai bien aimé retrouvé Lena. L'évolution de sa relation avec Kostos m'a vraiment plu (même si j'ai été déçue par l'issue), Bee était la plus intéressante par rapport à son évolution physique et le retour sur le passé. Tibby reste telle qu'elle est même si Bailey lui permet de grandir, quand à Carmen elle est vraiment trop peste et gamine (cependant, elle reste le fil conducteur). Au final, la lecture est plaisante et divertissante


Ce que j'aime : la manière dont les personnages évoluent, Lena et Bee, le lien qui est fait avec les mères


Ce que j'aime moins : le rebondissement Kostos, le fait qu'elles soient vraiment trop sages genre ado modèles (oui elles font des erreurs mais pas des grosses)


En bref : Divertissant, mais parfois un peu trop bisounours


Ma note


7/10
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Livre aussi plaisant que le premier, la découverte en moins.

J'ai eu moins de mal à entrer dans ce deuxième tome. Là encore, j'ai préféré certaines histoires à d'autres, mais aucune ne m'a agacée. Cet été, chaque fille va, une fois de plus, vivre un tournant de sa vie.

Anne Brashares sait exprimer avec beaucoup de justesse les sentiments par lesquels passent ses héroïnes. On n'a aucun mal à s'identifier à elles, à se demander comment nous aurions agi à leur place, à comprendre leurs actes.

Par exemple, Carmen se conduit en véritable peste. Mais qu'aurions-nous fait dans sa situation? Aurions-nous seulement essayé de nous racheter, à la fin? Bien sûr, on attend que ses remords lui fassent faire une bonne action, mais on ne sais pas si on l'aurait faite à sa place.
A la fin, Carmen se rend compte qu'à force de croire que ceux qui l'aiment vont l'abandonner pour d'autres, elle passe à côté de quelqu'un qui ne demandait que cela. Quelqu'un avec qui, inconsciemment et par désarroi, elle a un peu joué.
[...]
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Le deuxième été est la suite, un an après de Quatre filles et un jean. Après un très court prologue qui permet de se remettre en mémoire (vraiment trop) brièvement les faits, on entre dans le vif du sujet : les vacances d'été. Ça n'a pas été évident de me rappeler de tous les éléments (j'avais même complètement occultés certains personnages) mais au fil des pages, tout est doucement revenu. le récit est toujours simple et sympathique et la mise en forme (identique en tous point à Quatre filles et une jean tome 1) avec notamment l'alternance des récits et de points de vue donne une lecture tout aussi rythmée que le premier......
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Tout comme le premier volume, j'ai beaucoup aimé celui-ci. Il est vraiment dans la continuité du tome précédent, je n'ai donc pas grand choses à ajouter à ma dernière chronique : les quatre amies sont toujours aussi attachantes, leurs sentiments toujours aussi bien décrits et leurs aventures de l'été toujours aussi agréable à lire.

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Le livre était bon, mais je ne pas correspondre à la tranche d'âge visait... Il ne se passe pas grand chose, après c'est normal on suit juste les vacances de quatre adolescentes ! J'avoue que je préfère quand ça bouge un peu plus.
J'ai bien aimé toute les filles sauf Lena où il ne passe rien pendant toute son histoire sauf dans les cent dernières pages.
Je ne pense pas lire la suite sauf si je trouve les autres tomes d'occasions.

J'ai beaucoup moins accroché qu'avec le tome.
J'avais déjà trouvé le tome 1 sans plus ..
Cette saga est une saga que je ne poursuivrais pas.

J'ai adoré ce tome, autant que le précédent !
J'ai retrouvé les filles avec plaisir, vivant avec elle leur été, toujours aussi captivant que dans le premier tome. Dans le premier, je m'étais surtout entichée de Bridget, cette fois ci, je suis plus du côté de Lena, même si j'aime toujours autant Bridget.
Carmen ne change pas du tout et Tibby m'a énormément plu.
Mais Bridget m'a beaucoup choquée quand à son changement, j'ai eu mal pour elle, pour son grand niveau de souffrance.
Le fait que l'on alterne beaucoup les personnages ne m'a pas dérangée car la transition est très facile à supporter.

J'adore Lena car, bien qu'elle soit une bombe, elle n'est ni hautaine, ni prétentieuse. Elle m'a donné envie d'aller en Grèce.
Bridget, bien qu'elle ai changé, arrêté le foot, m'a encore éblouie. Sa rencontre avec sa grand-mère et la description de cette dernière m'a fait pleuré et imaginé que c'était l'une de mes grand-mères qui étaient en face de moi. Elle m'a fait découvrir ce qu'est une grand-mère, moi qui ai perdue la seule que j'ai connue à l'âge de 4 ans. J'ai pu imaginé ce que c'est que d'avoir cette présence dans sa vie.
Tibby, qui a vécu deux rencontres qui ont changé sa vie, va en faire de nouvelles, et qui doit choisir entre les bonnes et les mauvaises découvrira les conséquences de ses actes, mais s'en sortira à merveille. On ressent le besoin de l'aider, de la conseiller. On commence à la juger mais on finit par se prendre d'affection pour elle.
Enfin, Carmen. Elle qui a mal agit l'été précédent, recommence à mal agir. Je crois que c'est l'une des filles qui m'a le plus déçue. Forcément, elle a peur de se retrouver seule, on peut la comprendre, mais il faut aussi savoir accepter ses peurs et accepter surtout de voir ses proches être heureux sans que ce soit grâce à soi-même.

Les filles vont faire de nouvelles rencontres - ou des retrouvailles - et apprendront beaucoup. Certaines seront déçues, d'autres heureuses mais au final, ce livre parlera toujours de l'amour mais sera surtout une magnifique leçon sur l'amitié.
J'ai pleuré pour la fin, très triste pour l'une des quatre amies.
Lien : http://les-lectures-de-bee.b..