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EAN : 9782848051062
181 pages
Sabine Wespieser (12/01/2012)
3.38/5   334 notes
Résumé :
Quand s'ouvre le roman, le 10 mai 1981, Alice et Cécile ont seize ans. Trente ans plus tard, celles qui depuis l'enfance ne se quittaient pas se sont perdues. Alice, installée dans un café, laisse vagabonder son esprit, tentant inlassablement, au fil des réflexions et des souvenirs, de comprendre la raison de cette rupture amicale, que réactivent d'autres chagrins. Plongée dans un semi-coma, Cécile, elle, écrit dans sa tête des lettres imaginaires à Alice. Tissant e... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (103) Voir plus Ajouter une critique
3,38

sur 334 notes
« Les séparées » est un roman à deux voix, celle de Cécile, celle d'Alice, deux amies que le temps qui passe, les petites jalousies, les amertumes et les non-dits ont fini par irrévocablement séparer.
L'une est à l'hôpital, dans un semi-coma, l'autre attablée à la terrasse d'un café. Chacune de son côté va faire entendre la voix du souvenir, de l'époque des années 1980 lorsqu'adolescentes, elles tendaient vers le même idéal, la tête emplie de projets et de rêves, jusqu'à la dégradation progressive et la scission définitive de leur amitié 30 ans plus tard.

Il est toujours un peu pénible d'aller à contre courant l'avis général. Il nous faut pourtant avouer que « Les séparées » est d'un niveau bien inférieur aux attentes et à l'espoir mis en lui.
C'est souvent le cas lorsque les critiques encensent un ouvrage à coup d'adjectifs trop élogieux, de louanges glorificatrices et autres félicitations disproportionnées, on s'attend à un livre frisant le chef-d'oeuvre et lorsque les illusions sont déçues, la déception est à hauteur du dithyrambe….mais inversée pour le coup.
Bien que d'une lecture agréable, le livre de Kéthévane Davrichewy comporte finalement trop de bémols pour peu de dièses.

Car c'est un livre auquel malheureusement on ne croit pas.
On ne croit pas à cette amitié entre Alice et Cécile que l'on nous décrit comme fusionnelle et passionnelle et qui se délite comme une relation de vieux couple.
Pourtant, pour des raisons aussi opaques que mystérieuses, voilà la rupture bel et bien consommée… avec des sentiments bien acrimonieux pour deux êtres qui se sont aimés et si peu d'arguments de désunion, « j'ai voulu te blesser moi aussi, t'anéantir, te mettre à terre»…

Cette séparation que l'on aurait pu comprendre à 20 ans, à l'âge où les chemins et les choix divergent, intervient bien après la trentaine, après des années à se téléphoner tous les jours, à partir en vacances avec maris et enfants, à travailler ensemble, à tout partager. Et brusquement, ces deux femmes ne peuvent plus se voir en peinture ! « La haine, pernicieuse, avait laissé place à un sentiment tiède». Ca c'est de la fusion !

Alice et Cécile sont donc liées nous dit-on comme le seraient deux soeurs, pourtant, envies et petites jalousie très féminines jalonnent ces années d'amitié, « j'enviais la facilité avec laquelle tu allais vers les gens », « tu enviais ma liberté »…
Sans omettre le fait qu'elles se taisent l'une l'autre de lourds secrets, de ceux que seul un ami peut entendre…
Ca c'est de l'amitié !

Si le tableau des années 1970/80 est plutôt plaisant, ressuscitant l'époque en un large panorama brassant chansons populaires, publicités, évènements sportifs, politiques et télévisuels, Kéthévane Dravichewy ne nous épargne aucun des thèmes misérabilistes de la littérature : drogue, sida, chômage, adultère, le tout saupoudré d'inceste. Ca c'est du package !
Bon c'est vrai, il y a des gens qui ne sont vraiment pas vernis dans la vie mais heureusement pour nous, l'auteur a su nous éviter l'écueil du mélodrame bien que la distance avec laquelle nos héroïnes prennent toutes les tragédies ne lasse pas de nous surprendre.

L'écriture de la romancière est fine et sensible et se déploie en phrases courtes et factuelles avec une répétition toutefois un peu maladroite des prénoms : Alice a dit, Cécile a fait…
Les deux personnages, aux caractères normalement divergents, sont finalement très peu distincts sur le papier dans leur façon d'exprimer leurs sentiments et leurs émotions ; si le récit n'était pas construit en deux voix alternées, on pourrait même aisément confondre les deux femmes tant elles se révèlent interchangeables.

Cette histoire d'amitié en lambeaux n'est donc pas désagréable, le roman se lit vite et plutôt bien, on y décèle de la fraîcheur, beaucoup de délicatesse et une grâce aérienne mais il y manque l'empathie, la crédibilité et toutes ces petites choses qui font qu'un livre nous marque durablement.
Ah déception quand tu nous tiens !
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Les histoires d'amitiés fusionnelles me passent au-dessus du cigare, en général. Pour « Les séparées »… c'est pareil. J'ose l'écrire, ce roman m'a laissée aussi froide que Jack-Leonardo barbotant dans l'Atlantique Nord.

Cécile, Alice, Alice-Cécile, Cécile-Alice, Alice et Cécile… pénible exercice de style que cette envahissante litanie plombant l'ensemble de la narration, insistant lourdement sur la puissance du lien entre Cécile et…?? Alice (bravo).

Fusionnelle donc, la relation, qu'on vous dit. Peu crédible pourtant, cette amitié de trente ans qui vole en éclats on ne comprend vraiment ni pourquoi ni comment. Confus, les artifices elliptiques abandonnant le lecteur au sens obscur d'allusions nébuleuses distillées ça et là. Pesant, l'amoncellement de drames éculés censés donner corps à une mélancolie qui se voudrait subtile. Cliché enfin, les nostalgiques et copieuses références aux années 80, même si elles interpellent sournoisement l'adolescente périmée qui sommeille à l'intérieur de mon moi perso.

Déception, en somme.

Mais bonne nouvelle (ou pas), « Les séparées » se lisent vite, tout autant qu'elles peuvent s'oublier. Pour ma part je suis juste passée à côté.


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Cécile et Alice ont, pour ainsi dire, toujours été amies. Elles pensent même s'être choisies. Une évidence pour elles que cette amitié. Elles se sont confié. Se sont envié aussi. Se sont tout partagé, ou presque. Les études, le boulot, les vacances avec les conjoints et les enfants. Des vies intimement liées. Comme imbriquées. Trois décennies plus tard, leur amitié a comme volé en éclat, disparue. Alors qu'Alice se rappelle encore leur dernière rencontre qui date de 5 ans, Cécile, elle, plongée dans un semi-coma, s'adresse à son amie. Que s'est-il passé pour que leur amitié ainsi se délite?

Kéthévane Davrichewy nous plonge dans les souvenirs de ces deux amies, Alice et Cécile. Deux amies d'enfance qui ne pensaient pas, qu'un jour, leur amour puisse s'envoler. Gentiment. Sans qu'aucune ne s'en rendre vraiment compte. L'auteur alterne passé et présent, passe de l'une à l'autre qui se confie ou raconte l'autre. L'on apprend au fil des pages combien les sentiments qui les liaient. L'auteur montre parfaitement combien une amitié peut être fragile et combien les non-dits, les déceptions, les manquements et les mensonges la fragilisent encore plus et font parfois oublier les joies partagées, les éclats de rire, les passions communes. Ce roman, bien construit, s'attarde non seulement sur ces deux amies mais aussi sur la société qui change, le temps qui passe, les années Mitterrand ou les années Sida, souvent sur fond musical. Un roman lumineux, tendre, troublant, délicat, servi par une écriture sensible.
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Le deuxième roman de Kéthévane Davrichewy que je lis, après « Quatre murs »… Une musique certaine, une sorte de légèreté pour exprimer les fêlures, les séparations, les malentendus…entre les êtres
De très nombreuses critiques excellentes ont déjà été rédigées… et je n'ai pas grand-chose à exprimer de nouveau… surtout que je suis embarrassée.

L'écriture , les thèmes de l'auteur me plaisent ; le style est fort agréable… et curieusement (et cela me déplaît fortement)… le souvenir s'estompe trop vite après la lecture. A quoi cela tient ? Mystère ? il est vrai que parallèlement, j'ai lu des textes de Roger Grenier qui ont peut-être trop capté mon esprit….
Une relecture ultérieure… sera sûrement bienvenue. N'étais-je pas assez attentive ? Ce sont les mystères… du ressenti des livres… certains arrivent à point nommé, d'autres… on n'a pas l'état d'esprit requis à ce moment-là… cela fait partie des injustices… des oubliés, ou « trop vite -lus »…

Dans « quatre murs », il s'agissait des retrouvailles contrastées d'une fratrie après la mort du père… Là, nous nous retrouvons à un point de non-retour de l'histoire d'une amitié fusionnelle, exclusive… qui s'est déconstruite au fil du temps, des non-dits, des mauvaises pensées tues, des petites jalousies, etc…

Quand le roman débute, le 10 mai 1981, Cécile et Alice ont seize ans. C'est l'euphorie de l'élection de François Mitterrand, le début de leurs jeunes vies….les projets, les flirts, les études, les vacances en famille, partagés. Trente ans plus tard, celles qui s'étaient promis de ne jamais se quitter… se sont perdues inexorablement

Période de bilan, les deux voix des amies… vont s'entrecroiser au fil du roman…Cécile est dans le coma mais son esprit vagabonde , le passé, le présent se succèdent.
Alice se remémore tous les souvenirs communs qui ont construit leur complicité…et puis la mort du père d'Alice… et l'abscence de Cécile qui ne l'a pas soutenue ni aidée à partager sa peine…. Et le fossé commence à se creuser…

« Cécile était une disparue. le fait qu'Alice puise la croiser en chair et en os n'y changeaient rien. le plus dfficile était la solitude. Elles avaient été deux. le moindre détail du quotidien avait été partagé, le dîner des enfants, leurs projets professionnels, les rendez-vous chez le coiffeur, les gens qu'elles cotoyaient les films qu'elles voyaient, les livres qu'elles lisaient, leurs relations avec leurs maris. Les pensées d'Alice se heurtaient désormais à l'écho. Peut-être le miroir grossissant, le reflet rassurant mais déformé qu'elles se tendaient l'une à l'autre, était-il nuisible ? Qui a besoin de se voir de si près ?
Leurs images réfléchies devenaient obscènes, elles avaient tenté en vain de se ressembler puis elles avaient aspiré à la différence, à l'indépendance. Leur amitié ne s'en était pas remise » (p.155-156, éd. Sabine Wespiesser, 2012)

L'auteur décrit très subtilement les ambivalences , les méandres de cette amitié au fil des années ; amitié exclusive qui a engendré les plus grandes joies comme d'inévitables déceptions, à la hauteur de cette intensité…..Mes sentiments sont aussi très partagés, après cette lecture..je suis restée sur « ma faim »…
Un sentiment d'un trop plein d'amour qui a dérapé, dégénéré, provoqué des gâchis qu'il n'est plus possible d'effacer…

Je relirai ... sûrement...
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Voilà ce qui arrive quand on attend beaucoup d'un livre. Car "les séparées" est au final une déception. L'histoire d'Alice et Cécile avait de quoi nous toucher.
Une amitié qui semble indestructible et puis petit à petit le ver qui s'immisce au milieu du fruit, des non-dits, un détachement qui arrive avec l'heure des conjoints et des enfants. Puis la coupure nette, douloureuse même si les apparences font penser le contraire. Jusqu'au rebondissement final.
Davrichewy manque sa cible ou le roman devrait nous toucher, nous emporter, il nous laisse derrière la porte, l'écriture est simple, simpliste ?, la répétition des prénoms est franchement agaçant, et puis surtout le plus décevant c'est qu'on éprouve aucune empathie pour nos deux héroines.
Les souvenirs s'égrènent sans que l'émotion vienne pointer son nez.
Et c'est à la fois triste et bien dommage.
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critiques presse (8)
Lexpress
08 mars 2012
L'auteur avec un art consommé de l'analyse des sentiments, nous donne à voir l'évolution de leur relation incandescente de l'enfance à la maturité où les grains de sable se sont accumulés jusqu'à l'irrémédiable séparation.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
06 mars 2012
Sans basculer dans le pathos, Kéthévane Davrichewy a su cerner les sentiments au plus juste, avec finesse et beaucoup de psychologie, dans le contexte du début des années 80.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
29 février 2012
Le procédé narratif est original et interpelle le lecteur.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
29 février 2012
En suivant ses deux héroïnes pendant presque trente ans, Kéthévane Davrichewy décrit également le temps qui passe, la société française, la drogue, les années sida et toutes les musiques qui racontent une vie de famille française.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
28 février 2012
Une belle écriture, où les caractères des deux amies sont décrits avec émotion et tendresse, sans que l'on découvre vraiment derrière laquelle des deux se cache l'auteure.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Lexpress
26 janvier 2012
Avec des phrases très simples, [ Kéthévane Davrichewy ] évoque l'inceste, la haine, l'indifférence, le mépris. Aucune démonstration. Aucun pathos. Pas de lyrisme. Les mots claquent. Jusqu'au final, étourdissant.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Telerama
25 janvier 2012
Avec cette écriture très vive, toujours en forme de balancier énergique et aérien, Kéthévane Davrichewy ajoute une pierre à son œuvre sur les rayonnements de la réparation.
Lire la critique sur le site : Telerama
LeFigaro
20 janvier 2012
Ce roman à l'art sans vanité, qui ne fait pas la roue, nous fait éprouver des réponses. On peut y saluer un sens des dialogues, qui sont naturels, se lisent comme si on les entendait.
Lire la critique sur le site : LeFigaro
Citations et extraits (67) Voir plus Ajouter une citation
Alice,
"Ce qui est effrayant dans la mort de l'être cher, écrivait Montherlant, ce n'est pas sa mort, c'est comme on en est consolé."
Qu'y-a-t-il de plus terrible que d'être consolé? Je refuse de l'être. Tu disparaîtrais complètement et le gouffre m'avalerait.
"Ce n'est pas la mort qui nous prend ceux que nous aimons, disait Mauriac; elle nous les garde au contraire et les fixe dans leur jeunesse adorable: la mort est le sel de notre amour; c'est la vie qui dissout l'amour".

J'écrivais sans cesse des citations dans mon cahier, comme nous le faisions enfants. As-tu gardé cette habitude ? Nous donnions tous pouvoirs aux mots et à la littérature. (p. 53/ éd. Sabine Wespieser, 2012)
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Alice,
J'ai toujours été plus solitaire que toi. J'enviais la faciloité avec laquelle tu allais vers les gens, avec laquelle tu les séduisais. Je mettais du temps à rencontrer les autres. Je le faisais rarement. J'ai changé. Peu à peu, je me suis mise à sortir le soir, je fréquentais des personnes qui ne m'étaient rien mais m'entraînaient dans des cercles différents. Selon toi, je multipliais les rencontres superflues et stériles. Ce tourbillon m'était nécessaire. Tu ne me faisais aucun reproche, tu n'essayais pas de m'influencer. Tu restais là, m'accompagnant parfois. On ne s'est pas quittées, notre amitié a survécu à ce qui aurait dû nous éloigner. Nos voyages, nos mariages, nos enfants.
Ai-je commencé à te perdre au moment du divorce ? Tu enviais ma liberté. Tu ne supportais pas que cette soudaine autonomie me pèse, tu voulais que tout reste facile pour moi, je devais jouer le rôle que tu m'avais attribué. Ai-je eu tort d'abandonner Eric ? Je n'étais plus heureuse, mais l'ai-je jamais été ? J'ai passé mon temps à célébrer une idée du bonheur. Eric, Philippe et toi en étiez les instances. Mes méprises s'étendent devant moi. J'ai tenté de m'arracher à moi-même mais me trouve emmurée, emmaillotée.
Je voudrais que tu viennes, sentir la pression de ta main sur ma tempe, tu m'extirperais de là. je ne repousserais pas les manifestations de tendresse dont je ne savais que faire. Il me suffirait de me laisser emporter par notre énergie commune. Comment vivais-tu sans cet élan ; Cela me tourmentait. Que faisais-tu, qui aimais-tu après moi ? Je remontais le cours de l'histoire, revenais aux sources, disséquais les signe. Je guettais l'approbation d'interlocuteurs las, je me persuadais que la rupture était inéluctable. Peu importait laquelle de nous deux l'avait provoquée. Nous avions déserté notre relation, nous qui avions conversé quotidiennement pendant plus de trente ans. L'inconcevable s'était produit, nous projetant dans l'absurde. Ai-je envié ta réussite ? Ton talent ? Ils m'appartenaient, ils venaient de nous.
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Chez vous, on était vivants, tout le monde parlait en même temps, vous vous disputiez souvent mais cela ne portait pas à conséquence, vous riiez beaucoup aussi, le silence n'avait pas le temps de s'installer. je me lovais dans votre quotidien comme je me blotissais dans les coussins de votre canapé. (p.89)
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Lorsque Cécile rencontra Eric, une nouvelle ère commença. Alice passa beaucoup de temps avec le couple, puis on lui présenta Patrick. Ils se plurent tout de suite. Leur relation fut houleuse. Ils se disputaient. Il aimait séduire, elle était jalouse et lui faisait des scènes interminables. Quand cela prenait fin, exsangue, elle lisait et relisait Proust, les pages qui ne parlaient que de ça, la jalousie de Swann, celle du narrateur, les mensonges d’Odette et d’Albertine. Elle lisait L’ennui de Moravia. La littérature densifiait ce qu’elle vivait, lui donnait de la valeur.
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Les pensées d'Alice se heurtaient désormais à l'écho. Peut-être le miroir grossissant, le reflet rassurant mais déformé qu'elles se tendaient l'une à l'autre, était-il nuisible ? Qui a besoin de se voir de si près ? Leurs images réfléchies devenaient obscènes, elles avaient tenté en vain de se ressembler puis elles avaient aspiré à la différence, à l'indépendance. Leur amitié ne s'en était pas remise.
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Vidéo de Kéthévane Davrichewy
À l'occasion du festival de Nancy "Livre sur la place" 2022, Kéthévane Davrichewy vous présente son ouvrage "Nous nous aimions" aux éditions Sabine Wespieser éditeur.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2641391/kethevane-davrichewy-nous-nous-aimions
Note de musique : © mollat Sous-titres générés automatiquement en français par YouTube.
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