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« Camping-car » Sophie Brocas.

Je découvre par cette lecture, une auteure que je ne connaissais pas. Je suis donc ravie de découvrir cette plume. Une jolie découverte. Les chapitres sont parfois un peu long, mais on se retrouve plongé dans l'histoire sans problème. Nous sommes envahi par les émotions et on se sent vraiment auprès des personnages.

Les personnages sont attachants, on suit leurs petites histoires avec plaisir. On apprend à les connaître au fur et à mesure que les pages se tournent. On passe du temps avec eux, on part en virée avec eux, on se sent vraiment comme la quatrième personnes de ce petit groupe d'amis masculins et dans la fleur de l'âge…

Nous réfléchissons avec eux, nous pesons le pour et le contre avec eux. On apprend leur vie, leurs envies, leurs besoins. On ressent les émotions comme si nous étions dans la peau de ces personnages. Nous passons par plusieurs émotions lors de cette lecture, c'est vraiment très bien, ce qu'il faut.

Nous partons en voyage avec les copains. J'aime cette sensation de voyage que l'on retrouve dès le titre et la couverture qui est par la même occasion, juste sublime et donne une terrible envie de lire ce livre. Ce livre nous donne envie de road trip entre copains, de voyage. Cependant, cela donne envie de le faire plus jeune et plus loin aussi.

Cette lecture est une surprise car je l'ai acheté en livre mystère à Plein Ciel. Je ne savais pas du tout ce que j'achetais, j'avais juste des mots clés et basta. Je ne suis pas forcément déçue. La couverture est sublime. C'est un petit moment de détente ce petit livre, un petit moment sans prise de tête ni rien.
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3 hommes sexagénaires et une virée en camping-car, un roman léger, sur les hommes (c'est assez rare) , leurs complexités, la peur de vieillir.
Un jolie moment
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Jeannot, Alexandre et Moz, la soixantaine, sont amis depuis 30 ans. Chaque dimanche soir, ils se retrouvent au restaurant La Touraine. Mais un soir, Moz ne s'y présente pas. Inquiets, Jeannot et Alexandre se rendent chez lui. Moz ne va pas bien... Ils décident donc de partir quelques jours en balade avec le camping-car de Jeannot. L'occasion pour eux de se parler et de livrer quelques secrets bien enfouis...

J'avais repéré ce livre mais j'avais peur d'être déçue. J'ai dû le lire dans le cadre du boulot et je dois dire que sans être transcendant, ce roman m'a tout de même plu.

Le deuxième roman de l'auteur Sophie Brocas nous raconte l'amitié de trois hommes sexagénaires qui ont beau être amis, ils n'en cachent pas moins certains secrets...

Dans les premières pages, nous faisons la connaissance de Jeannot, Alexandre et Moz. Ils sont tous les trois très différents avec leurs propres personnalités, mais il n'en reste pas moins très amis. Ils sont présents les un pour les autres mais néanmoins certaines choses restent cachées. Ce voyage en camping-car, organisé pour remonter le moral de Moz, leur permettra de se livrer et d'entendre quelques révélations. Ainsi, des sujets tels que l'amour, l'amitié, le travail et la famille y passent.

Le style est plaisant et agréable. On se laisse facilement embarqué dans l'histoire comme si nous faisions également parti du voyage. Malgré tout, je ne suis pas sûre de garder cette histoire en mémoire très longtemps.

Bref, un agréable moment sans prétention.
Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Une histoire d'amitié entre hommes. le camping-car n'a pas autant d'importance que le suggère le titre.
Les personnages ne m'ont pas paru très convaincants ni particulièrement attachants. le livre se lit bien et s'oublie vite.
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Trois hommes, trois amis de longue date, Alexandre, Moz et Jeannot. Trois sexagénaires complètement différents qui pourtant passent beaucoup de temps ensemble. Encrés dans leurs convictions et leurs petites habitudes. Moz disparait quelques jours au point d'inquiéter ses amis qui, après l'avoir retrouvé dans un piteux état, décident de l'emmener en virée dans le camping car de Jeannot. Une tranche de vie, un road tripe. Au fil des pages on découvre les personnages, leurs travers, leur colère, leurs blessures, leurs qualités mais surtout leurs défauts.

Chacun trimballe son mal être et ses questions et le voyage devient prétexte à vider les sacs, tenter de repartir sur des bases différentes. On a beau être amis depuis toujours, des secrets se sont installés avec le temps. Des secrets ou des non-dits pour ne pas blesser l'autre ? Il est question de l'homme de soixante ans dépassé par l'attitude des femmes comme s'ils avaient raté un épisode. Ces dernières ont avancé, ont changé, souhaitent vivre leur vie comme elles l'entendent et eux sont restés sur le quai. Il est question de la relation maternelle, le fait d'avoir des enfants implique-t-il automatiquement qu'on les aime ? L'instinct maternel est-il une évidence ?

Même si les situations peuvent paraitre téléphonées, j'ai souri à la lecture de ce roman, j'ai parfois été ému par Moz, enfant abandonné par une mère blessée, j'ai été amusée par la maladresse de Jeannot, médusée par l'égoïsme d'Alexandre. Les phrases sont souvent percutantes de vérité et ces hommes sont bien souvent embrouillés dans leurs certitudes. La remise en question est difficile.


Ce n'est pas un roman inoubliable mais j'ai cependant passé un bon moment de lecture.
Lien : http://superrollingwords.blo..
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Ils sont trois amis inséparables. Il y a Alexandre, le dandy, Jean, conducteur de bus et propriétaire du camping-car et Francis, dit Moz.
Tous les dimanches, ils se retrouvent pour dîner ensemble, parler de leur vie, refaire le monde. Jusqu'au jour où Moz manque à l'appel. Est-il malade ? Mourant ? Mort, peut-être ? Mais non. Il vit toujours. Hélas, il n'est plus que l'ombre de lui-même. Pas un mot sur ce qui lui arrive. Les deux autres décident donc de lui tirer les vers du nez en douceur au cours d'une petite virée en camping-car.
A l'issue du voyage, les trois compères devront faire des choix et peut-être prendre une nouvelle direction.
Dès la première page, j'ai le sourire aux lèvres en découvrant le titre du chapitre : « Rue Croulebarbe ». Je me rappelle le « Brouillard au Pont de Tolbiac » de Léo Malet, dans lequel Nestor Burma énumère quelques noms de rues pittoresques et dit qu'à la « Rue Croulebarbe ne siège pas l'Académie française ».
Tous les chapitres nous renvoient à des lieux (mais où sont donc passées les tables de matières, tellement pratiques!?)
L'auteur présente ses trois personnages et, de temps en temps, à travers un chapitre écrit en italiques, nous pourrons découvrir des informations complémentaires à propos de leur passé.
Alexandre et Dolorès font figure de couple modèle. Jeannot est une sorte de Don Juan et sa façon de parler de la conquête amoureuse est assez choquante : « Pas d'attachement, pas de serment ni de toujours : de la nouveauté, rien que de la nouveauté. Voilà précisément où Jeannot en était avec Isabelle, rencontrée à la terrasse d'un café. Samedi, au musée du Luxembourg, il essaierait de la ferrer sec. » Que voilà une façon élégante de transformer la femme en proie ! (En poisson, même).
Quant à Moz (diminutif de Mozart), c'est un taiseux, investi dans son travail et l'univers de la grande musique. Son enfance difficile explique son caractère taciturne. C'est lui que je trouve le plus attachant.
Alexandre, je ne l'aime pas. A priori, pourtant, il devrait me plaire. Raffiné, il est curieux de tout et ne perd pas une occasion de parfaire une culture déjà encyclopédique. Comme on le paie à ne rien faire (en voilà un qui a de la chance!), il peut visiter à l'envi les expositions et aller au cinéma. Pourtant, il n'est pas totalement oisif. Il rédige et prononce des oraisons funèbres pour les chiens qu'on enterre à Asnières. Bien qu'il ait de confortables moyens, il n'hésite pas à spéculer sur la douleur des maîtres et à leur extorquer de véritables fortunes. Cela ne l'empêche pas de n'avoir ni empathie ni respect pour les animaux ou la douleur de leurs propriétaires. « Il se tenait comme un acteur en scène (…) Qu'y avait-il de triste dans ces funérailles canines ? (…) Contrairement à ce qu'il advient aux hommes, Alexandre savait que le caniche disparu serait remplacé dans la semaine par un frère en tous points comparable ». Parce qu'il est bien connu que les humains, veufs et veuves restent éternellement en deuil et inconsolables. Allons donc ! Il ne lui vient pas à l'idée que « remplacer » n'est pas le mot qui convient. On ne remplace jamais un compagnon perdu (je parle en connaissance de cause), mais on cherche à combler un vide insupportable.
Je ne l'aime pas non plus parce qu'il n'a ni considération ni respect pour son ami Jeannot, très attaché à son vieux chien infirme. Alexandre refuse que Jeannot l'emmène dans son camping-car parce qu'il « pue » et qu'il « est moche avec sa patte en moins ». Moi, c'est avec Jeannot que je suis d'accord, et, à sa place, j'aurais dit à Alexandre : « C'est MON camping-car. J'y emmène qui je veux et d'abord mon chien. Si t'es pas content, trouve-toi un autre moyen de transport. »
D'ailleurs, dès la première étape, ce mari et ami fidèle laisse ses copains en plan et s'en va courir le guilledou. Évidemment, selon lui, c'est sa compagne la fautive. Comme elle s'occupe des femmes battues, elle n'est plus à sa disposition vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et donc, elle mérite d'être trompée. A la place de Dolorès, je l'aurais jeté à la rue. Trompeur ? Menteur ? Allez ouste, du balai. Je n'ai pas besoin de ça chez moi.
Ce Monsieur Je-sais-tout fait visiter le musée Rimbaud à Charleville-Mézières, et il parle, des trémolos dans la voix, de « maison natale du poète ». Je ris. Déjà, au premier coup d'oeil, on voit bien que ce bâtiment n'a rien d'une demeure familiale (c'est, en réalité, un ancien moulin), mais en outre, je trouve qu'avant d'écrire des bêtises, l'auteur aurait pu se renseigner !
La fin est bâclée et tirée par les cheveux.
Donc, pendant ma lecture, je ne me suis pas ennuyée et j'ai eu envie de poursuivre jusqu'au bout, mais une fois la dernière page tournée, j'ai trouvé qu'on n'en retirait rien et que ce livre serait aussi vite oublié que lu.
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J'ai adoré ce livre, car en tant qu'ancienne camping-cariste, la description des "moeurs" est vraiment bien vu et puis, j'ai aussi trouvé la description des états d'âmes et questionnement de cette tranche d'âge (entre 55 et 65 ans) juste et j'ai retrouvé mes propres questionnements dans chacun des personnages (j'ai cet âge). Les personnages sont complètement crédibles, drôles et attachant.
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Alexandre, Jeannot et Moz, sont trois amis d'une soixantaine d'année. Ils ne se sont pas vraiment vu vieillir et ils se sentent encore jeunes dans leur tête, même si certaines choses autour d'eux n'ont de cesse de leur rappeler qu'ils n'ont plus vingt ans.

Pour changer les idées de Moz qui semble broyer du noir, ils décident de partir faire une virée en camping-car. Ce voyage sera l'occasion pour chacun de confier enfin aux autres ses interrogations, ses peurs et ses angoisses.
Alexandre, érudit bobo, s'est laissé séduire par une femme beaucoup plus jeune que lui. Il doit faire des choix.
Jeannot, chauffeur de bus, célibataire par choix et grand séducteur ressent soudain l'envie de se poser auprès d'une femme de façon plus durable.
Moz, enfin, le timide besogneux, passionné par son travail dans les sous-sols de l'opéra, se retrouve au chômage pour manque de compétences informatiques. Désespéré il se voit déjà dans la rue.

Une belle histoire qui nous ouvre le coeur de ces trois hommes et des hommes en général. de l'humour, de l'émotion, des sentiments bien décrits et autour de nos trois sexagénaires, de beaux personnages féminins aussi, car c'est une histoire d'hommes qui parle beaucoup des femmes.
Une lecture agréable
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C'est une histoire d'amitié entre 3 vieux copains, presque sexagénaires. Ils ont connu des réussites, mais la prise de conscience du fait évident que le temps passe et que la vie qui reste se raccourcit fait apparaître quelques craintes, et aussi des fêlures: la tentation de l'infidélité, la perte d'un emploi, les retrouvailles d'une mère indigne.... Le ton est vif, très actuel, les personnages sont "cash", n'hésitent pas à se bousculer familièrement, les anecdotes sont souvent pétillantes et crédibles. Il s'agit donc d'une lecture agréable, (mais certainement pas d'un grand livre). Et l'auteure ne peut pas tout savoir: vous lui direz que l'on ne dit pas "une DS Pallas 23", mais "une DS 23 Pallas". Personne n'est parfait.
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Trois sexagénaires amis de toujours qui partent en camping-car, et se dévoilent, à eux-mêmes et aux autres. Cela aurait pu être plein de surprises de suspens, mais bien vite on entre dans la banalité de la vie quotidienne. le "demon de midi" sur le tard, la relation à la mère-femme-amante non épargnée, l'amitié indéfectible des hommes etc, etc.
Un livre qui pouvait être prometteur mais il eut fallu un peu plus d'originalité, de piment, d'un quelque chose qui fait le plus....
Malgré un style correct, agréable, il conviendra pour les vacances en camping après une partie de belote, à l'ombre des pins, quand le soleil est encore trop chaud pour s'y dorer.... Mais je vous rassure même les sexagénaires sont plus exigeants....
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