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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Alain Bron fait encore la preuve d'une grande maîtrise de la construction des ses intrigues, en s'appuyant sur une documentation minutieuse. Car raconter la confrontation, ou plutôt l'évitement d'une confrontation, entre un ancien des Brigades Rouges italiennes pris pas l'envie de raconter son histoire, ses anciens complices l'accusant de trahison, la police conduite par le commissaire Berthier, mais aussi l'éditeur pressenti des mémoires de l'ex-terroriste et le monde des SDF, tout cela dans le Paris sous-terrain du métro, des égouts, des caves oubliées...
Largement de quoi s'emmêler et/ou perdre le lecteur, ce qui n'arrivera pas !
De plus, les ruptures de style entre la narration policière, et les mémoires de l'italien caché dans les sous-sol de Paris, entretiennent l'attention du lecteur.
Ajoutons qu'Alain Bron sait construire ses romans dans des univers très différents, qu'il nous fait découvrir avec beaucoup de soin.
Bref, un très bon roman noir, à recommander.
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Quel beau roman ! Avec ce livre, Alain Bron nous promène dans les souterrains de Paris, il nous emmène aussi à Milan pendant les terribles années de plomb avec quelques membres des Brigades rouges. Un récit captivant, une énigme policière passionnante, un thriller parfois effrayant tempéré par des pointes d'humour tout à fait réjouissantes.
On y croise une naine « madone » des SDF, un flic atypique, d'anciens terroristes qui se vouent une haine mortelle, un éditeur pour le moins curieux et sa secrétaire-maîtresse très futée et toute une galerie de personnages attachants.
Pas de baisse de rythme dans ce roman où l'Italie des années 70 alterne avec le Paris contemporain, la petite avec la grande Histoire. L'histoire est habile, le métro, les égouts, les souterrains sont décrits parfaitement et le lecteur apprend beaucoup sans que l'ouvrage soit didactique, le récit très cadencé, fait succéder les scènes de suspenses avec un humour tout en finesse.
Un retournement de situation assez surprenant relance l'intérêt à la fin du roman qui se termine sur une ultime pirouette.
LE MONDE D'EN-BAS est vraiment un superbe roman, un thriller haletant et intelligent. Bref, un formidable moment de lecture.
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Alain Bron est un auteur qui ne lasse pas ses lecteurs en écrivant toujours le même livre.
Rien qu'avec les deux derniers titres, on est passé du vingt-sixième étage d'un immeuble d'affaires de La Défense, à dix mètres en-dessous des jardins du Palais Royal, entre égouts, métro et caves. De haut en bas. Vous me direz qu'on ne s'éloigne pas beaucoup de Notre-Dame à vol d'oiseau ? Faux : Milan et Rome dans les années 70-80, dites années de plomb, sont également au cœur de ce dernier roman. “ Le monde d'en-bas ”, c'est aussi une référence à la doctrine révolutionnaire communiste, à l'idéologie des brigadistes rouges italiens engagés contre le système capitaliste, le monde d'en-haut, le monde des possédants et du pouvoir.

Le premier personnage que l'on rencontre est un drôle de paroissien : Ettore Bisulli, un italien d'une soixantaine d'années, très à l'aise dans le dédale du sous-sol parisien. Il s'est aménagé une planque sûre sinon confortable. Un terrier où il écrit ses mémoires dans l'obscurité et le silence. De quoi se cache-t-il ? Qui sont ceux qui s'efforcent de le dénicher ? La police qui enquête sur la mort d'un autre italien tombé sous une rame de la ligne 1 ? Des mafiosi spoliés ? L'éditeur intrigué qui reçoit un à un les chapitres rédigés par le reclus ? D'anciens activistes dont il partage le secret ? Pistes et fausses pistes garanties jusqu'à la dernière page.

Alain Bron est toujours très généreux avec ses lecteurs : de nombreux personnages aux caractères fouillés et contrastés, des surprises scénaristiques (les blogeurs littéraires disent twists), une documentation historique et politique précise mais jamais didactique, un travail qu'on imagine considérable sur les lieux du roman (mon conseil si comme moi vous n'avez jamais visité les égouts parisiens, ou les coulisses du métropolitain : voir les photos lien de repérage publiées par l'auteur sur son blog !).

Alain Bron est aussi très généreux avec qui souhaite parler de son livre : les pages 226 à 229 me paraissent être (par la voix du personnage de l'éditeur brindezingue, mon préféré) une bonne profession de foi de l'écrivain et d'intention du roman, alors j'en profite, je cite :

“ Je ne veux pas le genre gnangnan qui raconte ces années de plomb avec des images édulcorées et des histoires d'amour formidables [...], je ne veux pas non plus d'un récit de combattant qui fait frissonner les mémères sous leur couette. [...] Je veux publier un roman. Un vrai. Une fiction qui se nourrit de la réalité historique. Tout le reste n'est que foutaises. [...] Le drame de la société d'aujourd'hui, c'est qu'on apprend rien par le témoignage. C'est le plaisir de lecteur et l'appel à l'imaginaire qui doit primer. Même si le sujet du communisme révolutionnaire m'intéresse au plus haut point. [...] Je veux un livre facile à lire avec une narration fluide, mais riche en pistes politiques. Je veux un jeu de renvois entre différents niveaux de langages, parfois intimistes, parfois plus objectifs. Donc, tu as compris, une lecture pour le plaisir qui touche une population beaucoup plus large que les militants de gauche ou d'extrême gauche. Je veux une écriture légère, avec un certain raffinement, qui occupe un rôle central dans le texte. [...] il n'est pas nécessaire d'insister sur ce qui a eu lieu, mais de montrer la manière dont les protagonistes ont traversé la période. [...] c'est une histoire d'hommes, avec leurs passions et leurs faiblesses. Ce n'est pas un pamphlet ni une confession, mais un témoignage sur les coulisses des actions violentes, sur les rapports personnels entre les protagonistes. C'est une vérité humaine avant d'être politique ou idéologique, mais c'est surtout un roman vrai ! ”

Dans le livre, c'est le personnage de l'éditeur qui s'adresse ainsi à sa petite amie qu'il a chargée de rewriter le tapuscrit d'Ettore... Jeune femme sensuelle et très maligne que l'auteur prénomme Octavia (In Octavo... Octavia... !).

Un peu plus loin, le procédé d'écriture d'Octavia est finement dévoilé :

“ Elle prétendait que la divagation sur internet l'aidait à rédiger [...] et surtout, nourrissait un imaginaire qui pourtant n'était pas en manque. A vrai dire elle y piochait des idées dont elle ne soupçonnait pas l'existence et qui se révélaient de la plus grande importance pour elle. Le résultat de cette sérendipité l'étonnait elle-même. Elle inventait des situations nouvelles, créait des dialogues savoureux, trouvait des métaphores originales. Une folle jubilation la prenait alors et la faisait veiller jusqu'à l'extrême fatigue. Consciente néanmoins de la drogue que constituait la virtualité, elle avait essayé de s'en sevrer. Les conséquences s'avérèrent catastrophiques : non seulement elle s'était morfondue pendant des heures sur le canapé rouge, mais elle se montrait incapable de rédiger quoi que ce soit. Elle avait alors tourné le dos à un quelconque jeûne informatique, et s'était empiffrée d'internet pour venir à bout de la réécriture du récit. ”

Loin de moi l'idée de faire l'amalgame entre l'auteur et ses personnages... quoique...

Je peux me tromper encore, mais j'ai vu dans Le monde d'en-bas un hommage malicieux au néo-polar (roman noir engagé) des années 70 dont Patrick Manchette fut l'un des papes. Avec plus - beaucoup plus - d'humanité et d'humour léger, et moins de bains de sang gratuits, on y retrouve la même dilection pour le monde des marginaux et des exclus, et la peinture des maux et des injustices de la société.

Merci merci aux éditions In Octavo et à Alain Bron pour le plaisir de cette expédition littéraire sous le macadam des centres historiques de Paris et Milan, accompagnée d'une play-list d'ambiance italianissime ! À lire sans modération avec un petit verre de grappa ou d'amaretto à portée de main.


Lien : http://tillybayardrichard.ty..
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Tout d'abord, merci à Babelio et aux éditions In Octavo pour cet envoi et cette belle découverte que fut « le monde d'en bas ».

Je dois avouer que je ne connaissais pas du tout Alain Bron, cette première découverte m'ayant séduite, j'ai fouillé sur le net pour découvrir que l'auteur touche à tous les sujets : économie politique,sociologie mais aussi polards, nouvelles, humour, …

Avec « le monde d'en bas » Alain Bron nous fait visiter les souterrains de Paris mais aussi Milan pendant le règne des brigades rouges.

Une intrigue captivante, du suspens et un rebondissement final inattendu font qu'on ne peut se détacher du roman avant la dernière page.
Après avoir refermé le livre, on se surprend à se demander ce que devient Ettore Bisulli, à regretter d'avoir déjà fini la lecture.
Les personnages sont attachants, soignés aux petits oignons et on aimerait continuer ce chemin entamé avec eux.
J'ai particulièrement apprécié Octavia mais j'ai admiré Cléo, cette naine philanthrope qui aide les SDF sans rien attendre en retour.

L'alternance entre moments présents et passés, à travers les mémoires d'Ettore, donne un rythme tout à fait appréciable à ce roman.

Le tout est très bien documenté et on en apprend un peu plus sur ces années de plomb en Italie, sur les brigades rouges mais aussi sur les souterrains de Paris, l'auteur nous offrant une véritable visite guidée de ces derniers. Pour peu, on aurait envie de quitter son fauteuil, d'aller à se balader dans les égouts pour découvrir cette vie atypique.

Bref, si vous cherchez un très bon roman, haletant, bien documenté, n'hésitez pas à plonger dans « le monde d'en bas »
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"Le monde d'en bas",lu et approuvé!

Une fois encore,Alain Bron est un guide hors pair qui fait voyager par des mots justes son lecteur dans un univers bien particulier et une ambiance parfois oppressante à souhait.
C'est comme si on y était,dans ces égouts de Paris qui ressemblent tantôt à une cachette pour fugitifs,tantôt à un genre de cour des miracles souterraine peuplée de laissés-pour-compte de la société.
On y découvre,entre autres personnages,Ettore,un fugitif italien d'une soixantaine d'années,qui se terre dans l'abri qu'il s'est aménagé.
Il a fui l'Italie après avoir appartenu au mouvement des brigades rouges dans les décennies 70-80,en cette période trouble des années dites "de plomb"où le pays a été secoué par un activisme politique violent.
Les brigades rouges et autres mouvements extrémistes de gauche comme de droite qui sévissaient à l'époque ont laissé des plaies qui,aujourd'hui encore,ne semblent pas refermées.
L'auteur nous plonge dans ce pan de l'Histoire avec foule de détails mais sans jamais ennuyer grâce aux petites histoires qui se trament dans la grande et aux personnages tantôt graves,tantôt amusants voire pittoresques issus de milieux différents.
Il y a des traits d'humour aussi dans ce livre.
Ce qui est intéressant,c'est que l'enquête pour retrouver Ettore est croisée car menée par plusieurs personnes du monde "d'en haut",en Italie,à Paris et dans ses sous-sols donc,pour différentes raisons.
Des agents de la crim',d'abord,suite à la mort d'un ancien militant italien tombé sous les roues du métro,avec le commissaire Gérôme Berthier (dont on a déjà pu suivre les aventures dans "Le fruit du doute") assisté de l'atypique lieutenant Malavaux.
Ettore est aussi recherché pour des raisons qui restent longtemps obscures par un ancien comparse des Brigades rouges,Federico et enfin,par un éditeur,intrigué par les mémoires que le fugitif lui envoie épisodiquement via-internet.
Tout ce petit monde va se croiser sans se connaître et se chercher sans se voir dans ce dédale souterrain.Les pistes se créent,puis se brouillent,la chute du roman est vraiment inattendue et les coups de théâtre tombent jusqu'aux dernières lignes.
Bref,encore un bon moment de lecture,comme je m'y attendait.
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Il faut admettre que la maison d'édition In Octavo avec sa politique de faire découvrir aux lecteurs de nouveaux auteurs nous permet de découvrir de nouvelles écritures avec une belle constance. Non que tous les livres qu'elle publie soient une complète réussite mais il faut bien constater qu'elle dénote par rapport aux autres et qu'elle nous révèle de belles surprises. Ce "monde d'en bas" en fait incontestablement partie avec son intrigue politico-policière qui nous plonge dans les années de plomb, ces années (début des années 60 jusqu'à la fin des années 80) où l'Italie et l'Europe étaient en proie à un terrorisme politique. Ce livre est une réussite pour plusieurs raisons, la première étant que l'auteur réussit a nous passionner pour une histoire qui, écrit par moins talentueux, aurait pu être indigeste. Grâce a ses talents de conteur et ses qualités littéraires il nous emmène dans cette période troublée et nous fait suivre le parcours d'un de ces terroristes. L'autre raison réside dans la réussite des personnages finement construis et parfaitement crédibles. La dernière raison étant une intrigue "policière" rondement menée avec juste ce qu'il faut de rebondissements sans oublier un humour salutaire parsemant ce récit. Ma note 8.5/10.

Un grand merci aux éditions In Octavio et à Babelio pour m'avoir permis de participer a cette masse critique et de m'avoir fait découvrir un nouvel auteur.
Lien : http://desgoutsetdeslivres.o..
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Ettore Bisulli est italien et vit dans les sous-sols de Paris. Il s'est aménagé une petite salle, proche des égouts, avec des issues qui donnent sur les voies du métro. Ce jour-là, il rentre « chez lui », et découvre des sans-abris dans une salle adjacente à la sienne. Il s'arme s'une barre de fer et les chasse facilement. Quand il entend un bruit suspect, il sait qu'un autre homme est en train de le chercher et celui-là pourrait être plus dangereux. Il s'enfuit dans les couloirs et utilise sa lampe frontale comme leurre. Il la jette sur les voies du métro et le poursuivant se jette à sa poursuite, juste au moment où une rame passe. Ettore vient de se débarrasser d'un ennemi mais ses ennuis pourraient bien ne faire que commencer.

C'est le commissaire Gérôme Berthier qui va devoir enquêter sur cet accident survenu dans le métro. Tout laisse penser à un suicide, mais comment cet homme a pu se retrouver dans un endroit interdit au public ? Et d'où venait-il ? lors de l'interrogatoire, le conducteur de la rame lui signale avoir vu une lumière passer quelques secondes avant que le corps ne bascule sur les rails.

Philippe Néret vient de créer sa maison d'édition par amour de la littérature. Il vient de recevoir un manuscrit dans lequel il reconnait de grandes qualités. Pour en être sur, il demande à sa secrétaire de confirmer son avis. le seul problème, c'est qu'il n'a que le premier chapitre de ce qui ressemble à la biographie d'un jeune homme qui s'est enrôlé dans les Brigades Rouges dans les années 70. Il n'attend qu'une chose, recevoir la suite de ce roman écrit par un dénommé Ettore Bisulli.

Cela faisait un bout de temps que je cherchais à me documenter, à travers un roman, sur les années de plomb qui ont ensanglanté l'Italie dans les années 70. Et c'est aussi une chose que je cherche dans le polar, pouvoir avoir des points de vue sur certains faits historiques sans être obligé de se coltiner la fatuité de certains ouvrages purement historiques. Par la finesse dans la description des psychologies des personnages et dans la richesse de la documentation, ce roman a largement rempli son rôle.

L'originalité de la construction du roman y est pour beaucoup, et je pense que l'auteur a du beaucoup y réfléchir avant de trouver la bonne formule, celle qui vous tient accroché comme un poisson ferré au bout de l'hameçon. Car sans qu'il n'y ait aucune scène d'action ou de violence, c'est bien par la simplicité et l'évidence des phrases, mais aussi par enchaînement des événements que l'auteur arrive à nous passionner.

On peut distinguer quatre types de narration dans ce livre qui vont alterner tout à tour pour construire l'intrigue : Tout d'abord, le roman s'ouvre avec Ettore et nous narre sa vie dans les sous-sols de Paris. Ensuite, il y a l'enquête de Berthier déroulée de façon lente et très logique. Puis, il y a Neret, jeune éditeur prêt à tout pour récupérer un futur roman à succès et en parallèle son idylle avec sa secrétaire. Enfin, il y a ces passages entiers du roman d'Ettore qui forment à eux-seuls un roman à part entière, et qui sont la pépite de ce roman, nous montrant des jeunes qui se battent pour défendre le peuple, leur motivation, leurs dérives, et la façon dont ils peuvent se faire manipuler.

Pour finir, parce que je pourrais vous en dire des tonnes, je finirai par l'écriture d'Alain Bron. Dès les premières lignes, on sent que l'on a entre les mains un roman qui pourrait être qualifié par de la Grande Littérature. Certes l'auteur prend son temps, mais le sujet est difficile, il est ardu de se contenter de décrire sans prendre position, et on ne peut qu'être étonné, ébahi par la qualité littéraire de ce roman. Alain Bron, selon la quatrième de couverture, s'est essayé à tous les genres. Pour moi, Alain Bron est un Grand Auteur et ce roman est une mine d'information en même temps qu'il est un Roman passionnant à suivre, de ceux que l'on n'oubliera pas de sitôt. Et comme dans tout bon polar qui se respecte, la fin est géniale … comme tout le livre d'ailleurs.
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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Ettore Bisulli, ancien des Brigades Rouges se terre dans les égouts de Paris. En effet, il est recherché par la police ainsi que par une éditeur, avec qui il correspond, désireux de publier ses mémoires.
Alain Bron nous promène entre les sous-sols parisiens et Milan durant les années de plomb.
Les personnages sont hétéroclites et fouillés. On y côtoie la faune souterraine (dont une naine au caractère bien trempé), un éditeur et son assistante aux méthodes de recherche originales en passant par les policiers de la crim'.
L'auteur alterne le présent et le passé, ce qui rend le roman haletant ainsi qu' instructif. Il est très bien documenté mais sans jamais être fastidieux (ce que je redoutais).
Grâce à lui, j'ai découvert un pan de l'histoire qui m'était inconnu.
Bref, un roman intelligent avec lequel j'ai passé un bon moment.
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