Origine

Cinquième aventure du Professeur Langdon, origines nous renvoie aux questions fondamentales de l'humanité : "D'où venons-nous" "Où allons-nous ?"
Tout au long de quelques 600 pages, Dan Brown nous raconte l'histoire d'Edmond Kirsch, brillant scientifique et ancien élève de Langdon, ayant semble t-il répondu à ces questions.
L'intrigue est parfaitement menée et maîtrisée, comme toujours. C'est fait avec un certain talent, même si les ficelles restent simples.
En effet, Dan Brown nous balade gentiment tout au long de son récit, mais malgré quelques surprises, nous devinons sans peine, et assez rapidement, l'identité du mystérieux Régent, par exemple.
L'intérêt principal du roman, pour ma part, réside dans la théorie sous-jacente à l'oeuvre. Je vous laisse le soin de lire le roman, c'est excellent et cela nous fait réfléchir sur notre place dans l'univers.
J'en profite pour vous conseiller la théorie de Michael E. Price, scientifique de renom qui tente également de répondre au sens de la vie dans l'univers.
En bref, un bon divertissement tel un film du dimanche soir.

Ce nouveau roman de Dan Brown a un gros avantage : il se lit très facilement. Les pages se tournent toutes seules, parce que l'on a envie de savoir comment cela va se terminer. Il apporte un véritable plaisir de lecture.
Maintenant.... il ne faut pas trop réfléchir lors de cette lecture, même si certains questionnements, certains positionnements sont intéressants.
Nous retrouvons, d'un livre à l'autre, le même schéma : Langdon se retrouve impliqué dans une affaire qui le dépasse, qui dépasserait à vrai dire n'importe qui, et est obligé de prendre la fuite avec une jeune femme splendide qui, pour une fois, n'est pas une scientifique mais une artiste. Elle n'a pas d'enfants, et ne peut pas en avoir, thème récurrent dans les derniers romans de Dan Brown. Les descriptions sont parfois fort longues, et, finalement, Langdon subit plus qu'il n'agit - un contemplatif que ce scientifique.
Un livre pour les fans et pour ceux qui aiment les romans policiers divertissants.

Fan inconditionnelle de la première heure, je brulais d'impatience de retrouver les aventures de Langdon. Avant de commencer à vous dire ce que j'ai pensé de ce livre je tiens à mettre en avant une chose que je trouve cruelle pour ces auteurs hyper-médiatisés, comme Dan Brown, et vendus à des millions d'exemplaires… Dan Brown est soumis à une incroyable pression : satisfaire à chaque nouvel opus ses milliers de lecteurs en sachant se réinventer…mais tout en conservant la même ligne… L'équation est difficile ! En gros, on lui demande de nous surprendre en reprenant éternellement les mêmes ingrédients !
En l'occurrence Dan Brown est dans la même lignée que ses précédents opus : il mêle science, religion, signes cachés et tensions insoutenables.
Alors a-t-il eu le talent de reprendre les mêmes ingrédients tout en nous proposant quelque chose de nouveau ? Pour moi la réponse est oui !
Il a en effet eu l'intelligence de mêler ses thèmes de prédilection : science, religion, tout en apportant une dose de questionnements ancrés dans notre propre actualité : terrorisme, intelligence artificielle et transitions de nos sociétés occidentales...

Ce que je demande à Dan Brown c'est de me faire entrer dans un rythme haletant et me faire voyager à la découverte des oeuvres d'art, des symboles cachés et des forces occultes insoupçonnables à la quidam que je suis !

Et Dan Brown fait une fois de plus le job, malgré un léger essoufflement dans le rythme ! En effet si les 150 premières pages et les 150 dernières m'ont complètement prises dans leurs filets, j'ai ressenti une perte de vitesse entre ces deux extrêmes…Un peu trop de longueurs et trop peu de codes à déchiffrer pour Langdon dans le milieu du roman ! le roman aurait facilement pu faire 100 pages de moins sans que cela gâche le plaisir ou la qualité de l'intrigue !
Malgré cette petite faiblesse, j'adresse une mention spéciale pour le dénouement de l'intrigue ! Dan Brown aura su me surprendre avec une conclusion à laquelle je ne m'attendais absolument pas ! J'étais partie sur une hypothèse complètement différente et je dois bien avouer que sa conclusion a tout pour me plaire : à la fois réaliste sans être misérabiliste, Dan Brown nous met face à nos réalités en nous apportant une bouffée d'espoir. Et franchement, par les temps qui courent, ça ne peut pas faire de mal.

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"D'où venons nous ? Où allons-nous ?"
Ce qui me lasse chez Dan Brown, c'est son obsession à "recycler" les ingrédients qui ont fait le succès de ces précédentes oeuvres. Autrement dit : un mort, une jolie jeune femme, le secret de la compréhension de l'univers, et la fin du monde. Donc quand, pour la cinquième fois, on assiste au même déroulé, comprenez que j'aimerais demander à Dan Brown comment il fait pour, malgré tout, nous tenir en haleine... Avouez que c'en est troublant ! Quelle différence y a-t-il entre Vittoria, Sophie, Sienna et Ambra, par exemple ? A peu près aucune. Mais à chaque fois , on s'y attache, car chacun de ces personnages a finalement sa personnalité propre à lui-même. Désormais, j'attends le crossover ultime où Robert découvre que Ventresca, Teabing, Mala'kh, Zobrist et Winston sont toujours vivants (si on peut appliquer ce terme à Winston) ! Capillotracté, dites-vous ? J'en admets volontiers. Mais voyez-vous, ce sera toujours plus novateur qu'un "Anges & Démons V6" !

Good job. Mission accomplie, comme d'habitude Dan Brown nous emmène avec lui, ou plutôt avec son héros , auquel on donne définitivement les traits de Tom Hanks , dans la poursuite haletante des méchants et la résolution du mystère...
Au passage, découverte de Barcelone, du coup avec cette période de confinement, ça donne illico l'envie d'y aller. de la culture au passage, décidément Gaudi, est à découvrir lui aussi.
Ce Dan Brown a heureusement pour lui, beaucoup de petites mains qui le documentent très bien ;-)
Un bon moment d'évasion, et de culture.

Plutôt frileuse concernant les romans de Dan Brown depuis le Symbole perdu, je me suis lancée dans Origine avec suspicion. Mon bilan est mitigé. J'ai l'impression que l'auteur a voulu prendre sa "recette qui marche" mais en moins bien.

On retrouve toujours ces références multiples à l'art, même si dans le cas présent je suis comme Langdon, plutôt classique que moderne. Néanmoins ça m'a permis de sortir des sentiers battus et j'avoue qu'une visite à la Sagrada Familia et à la Casa Milà me titille.
Langdon est toujours en périple, course contre la montre suite à une mort atroce. Pour autant, si on ressent l'aspect "tout se précipite, dépêchons-nous", la quête est moins parsemée de code, d'énigme, ce qui n'est pas sans me causer une petite déception. Au final, à part trouver un vers et l'endroit où se situe l'ordinateur, qu'a deviné le personnage de Langdon?
On retrouve également le choc science/religion que l'on a pu observer dans Anges et Démons ( qui reste mon préféré, de loin). Or, là Dan Brown va trop loin à mon sens, avec des informations technologiques dans lesquelles on se perd... Un peu comme dans Forteresse Digitale... Par contre la réflexion sur les IA est à la fois intéressante et glaçante.
Il y a également le sempiternel tandem Langdon / femme sexy et intelligente. Or ce tandem ne m'a pas plus emballée que ça. Je me lasse sûrement, il devrait peut-être envisager une petite mamie rigolote...
Enfin, et là je n'ai pas été déçue, il y a toujours l'assassin fanatique enrôlé par un "Régent" sans foi ni loi dont l'identité nous laisse comme deux ronds de flan. Chapeau pour Dan Brown, là encore je n'avais pas deviné.

C'est le conflit perpétuel entre la Science et la religion (notez ici l'emploie de la majuscule, où je mets personnellement l'importance entre les deux).

C'est un 2001 l'Odyssée de l'espace, ramené à 2017 actuel.

C'est la création de Dieu,... ou la mort de Dieu ?

Avec Brown et Langdon, c'est encore une fois une course contre la montre.

C'est aussi une magnifique carte poste de l'Espagne, à travers l'art. Ayant une formation en Design, j'ai reconnu (ou découvert) dans ce livre plusieurs origines (sans jeu de mot).

Une histoire de Dan Brown est toujours attendu avec impatience et cela depuis le Code Da Vinci ou on passe en revue les mythes de la chrétienté ou le Symbole Perdu décrivant la capitale américaine comme la nouvelle Rome sans oublier Inferno et la surpopulation mondiale. D'où venons-nous ? Où allons-nous ? Est l'essentiel de son dernier roman Origine, la mort de Dieu la naissance de IA un message semblable à Homo Deus Une brève histoire de l'avenir. Je trouve la coïncidence étonnante car l'histoire se passe en Catalogne sujet de l'heure et l'auteur ma fait connaitre un architecte génial Gaudi. Bref un bon roman où nous retrouvons Robert Langdon, professeur en symbologie parcourir Barcelone a la recherche de la vérité.
Le discours d'Edmond Kirsch me fait penser à Charlie Chaplin dans le film Le Dictateur, même avenir radieux impliquant la foi des fidèles les mêmes ingrédients qui forme les religions, les dieux meurt pour être remplacés par de nouveaux.

Pas facile de donner et résumer un avis sur ce livre.
Je dois tout d'abord dire qu'il ne figurait pas dans ma PAL.... mais une recommandation et la perspective d'un long voyage en train ont été des déclencheurs efficaces!
J'avais de surcroît, dévoré il y a longtemps le fameux Da Vinci Code pour son côté particulier : mélange de thriller, de manuel de sciences et d'histoire, de description du symbolisme, de voyage au sein de lieux chargés d'histoire... tout ce qui en a fait, à cette "époque", un livre assez atypique et complet. Puis les suivants ayant repris les mêmes clés, la lassitude était vite venue.
Dans Origine, Dan Brown reprend là encore, la même recette, cette fois-ci en Espagne, autour du monde des religions et des sciences. L'histoire nous captive assez vite même si dès la moitié du roman (600 pages), il devient assez facile de savoir où l'enquête va nous conduire et qui est à la source des différents assassinats.
Le rappel de certaines théories comme celle de Darwin, le septième règne, là encore forment des détours intéressants tout comme le questionnement sur la place des religions et les passages sur l'oeuvre de Gaudi.
Mais, car il y a un MAIS, la profusion de notions telles que l'endosymbiose, la panspermie, l'amalgamation, les génomes primitifs existants, l'expérience Miller-Urey...., casse le bon équilibre du roman, surtout lorsque l'on en arrive à la fameuse démonstration tant attendue de Kirsh sur l'origine et l'avenir de l'humanité. Bien que cette dernière soit "le personnage" principal du livre, sa fluidité s'en trouve fortement mise à mal. La lassitude revient.
La fin traine un peu en longueur... une centaine de pages en moins m'aurait probablement fait donner un avis un peu différent.
En conclusion, bien pour un long voyage en train, avion, mais pas incontournable.

Si l'on ne prend pas toutes les assertions du roman pour des réalités et que l'on exclut quelques absurdités, telle celle où le futur roi s'agenouille face à sa fiancée dans une émission télé, il y a du plaisir et de l'intérêt pour ce roman de science fiction. Les sujets abordés sont très variés, non seulement sur les aspects des croyances en divers dieux, les progrès des IA (intelligences artificielles) mais aussi on découvre un peu le génie de Gaudi et de ses multiples créations architecturales dont évidemment la sagrada familia, valant le voyage pour elle seule. Il y a bien plus à écrire pour une critique et le meilleur conseil est de lire le roman et que chacun en retire sujet à réflexion, car là il y a de quoi entamer de longues discussions et débats.