Le fait de savoir que des mécanismes si profondément différents contrôlent la structure et le comportement de la matière aurait dû être révélateur pour la compréhension biomédicale de la santé et de la maladie. Or, même après la découverte de la physique quantique, on a continué de former les étudiants en biologie et en médecine à concevoir le corps comme une simple machine physique qui fonctionne selon les principes newtoniens. En cherchant à comprendre comment les mécanismes du corps étaient « contrôlés », les chercheurs se sont appliqués à examiner une grande variété de signaux physiques, classés par familles chimiques distinctes, comme les hormones, les cytokines, les facteurs de croissance, les suppresseurs de tumeurs, les messagers et les ions. Toutefois, en raison de leur tendance newtonienne matérialiste, les chercheurs traditionnels ont complètement ignoré le rôle de l’énergie dans la santé et la maladie.
Pendant des milliers d’années, bien avant que les scientifiques occidentaux ne découvrent les lois de la physique quantique, les Orientaux reconnaissaient l’énergie comme le principal facteur de santé et de bien-être. Selon la médecine orientale, le corps est parcouru d’un réseau complexe de canaux d’énergie appelés « méridiens ». Dans les diagrammes chinois du corps humain, ces réseaux d’énergie ressemblent à un schéma de câblage électronique. À l’aide d’aiguilles d’acupuncture, les médecins chinois vérifient les circuits énergétiques de leurs patients, tout comme les ingénieurs électriques vérifient les circuits électroniques pour détecter les « pathologies » électriques.
J’ai soudainement compris que la vie d’une cellule était régie par son environnement physique et énergétique, et non par ses gènes. Les gènes sont de simples « plans » moléculaires servant à la construction de cellules, de tissus et d’organes. Quant à l’environnement, il est l’« entrepreneur » qui lit ces plans et les exécute. Il est l’ultime responsable du caractère de la vie d’une cellule. C’est la « conscience » que la cellule a de l’environnement, et non ses gènes, qui active les mécanismes de la vie.
Ce livre courageux et visionnaire nous fournit une solide preuve de la réalité de la biologie quantique et démystifie le déterminisme génétique et l’attitude de victimisation qui en découle. D’un regard scientifique lucide, Bruce Lipton ne fait pas qu’informer. Il transforme le lecteur et l’amène à prendre conscience que ses croyances engendrent chaque aspect de sa réalité personnelle. Une lecture provocante et inspirante !