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A Pueblo Quinto, petit village d'Amérique latine situé entre le territoire des Indiens Wataphas et un gigantesque haras dont les chevaux se vendent à prix d'or, subsistent des croyances locales proches de la superstition.
"Les Indiens l'ont décrété maudit et ne s'y risquent jamais car c'est le territoire du Cheval Nocturne, celui qu'enfourchera le Cavalier du Septième Jour lorsqu'il décidera de parcourir la Terre pour éliminer jusqu'au dernier des représentants de la race humaine."
Un cavalier surgi hors de la nuit signant son forfait d'un A qui veut dire Apocalypse.

La seule personne sur qui semble reposer l'avenir des habitants du village et du monde entier se prénomme Ichiko. C'est une Indienne capable de parler aux chevaux, dotée de pouvoirs quasi-surnaturels pourvu qu'elle reste chaste.
"On voit en elle la grande prédatrice, l'ultime rempart interdisant aux chevaux assassins de déferler sur le bourg et d'en détruire les baraques à coups de ruades."
Dans cet environnement se côtoient bien des personnages hauts en couleurs :
- Maggie, une vieille folle qui a connu des jours de gloire en vendant des sculptures de totems aux phallus démesurés aux grands d'Hollywood.
"J'ai vu le dernier totem, tu touches au divin, à l'extase mystique."
- Olga, une serveuse d'origine russe
- Manito Caldéron, qui dirige d'une main de fer le haras particulièrement protégé ( mines anti-personnel, clôtures électrifiées, hélicoptère de combat ).
- Daryl, orphelin, homme de main de Manito et principal personnage du roman, qui possède un instinct quasi animal lui ayant permis par le passé de travailler pour le gouvernement américain.
"Un instinct vital, celui de détecter les prédateurs par la vue, l'odorat et le son."

Quelques autres noms viendront s'ajouter à ce curieux bestiaire, à l'instar de Sawana dont les traits du visage sont totalement figés par la chirurgie, après les brûlures dévastatrices qu'elle a subies après un accident de voiture.
Et oui, j'ai bien parlé de bestiaire parce qu'à l'imagination tortueuse de l'auteur capable d'inventer n'importe quoi et son contraire ( à peu près tout ce que je viens de dire sur la présentation des personnages s'avérera faux ) s'oppose comme souvent un manque total d'attachement. Leur personnalité est à peine esquissée, le sexe est comme toujours avec Brussolo réduit à un simple besoin physique, ils sont tellement interchangeables qu'on se fiche au fond de savoir qui est le traître ou quel méchant ne l'est pas au final.

Brussolo est l'auteur que j'ai le plus lu. Je ne dois pas être loin de cent-cinquante livres.
Son imagination démesurée, ses fausses pistes, son don pour exploiter jusqu'au bout ses idées m'ont longtemps fasciné, qu'il s'agisse de science-fiction, de fantastique ou de thrillers médiévaux. de toute façon avec lui on ne lit pas un genre mais on lit du Brussolo.

Je ne peux pas affirmer que le cavalier du septième jour soit un mauvais roman. Je l'ai d'ailleurs lu rapidement sans avoir à me forcer un seul instant.
Mais soit la qualité n'est plus au rendez-vous, soit je suis simplement lassé comme je peux l'être d'un groupe de musique qui refait dix fois le même album.
Personnages sans charisme, retournements de situation si nombreux qu'ils en deviennent risibles, histoire totalement abracadabrante.
Après j'ai aussi changé en tant que lecteur et ça n'était pas simple de passer derrière le sublime Flots de Patrick Senécal.

Passez à côté de ce cavalier du dimanche, vous ne perdrez pas grand chose.
En revanche, Cauchemar à louer, Ascenseur vertical en approche rapide, Les pèlerins des ténèbres ou La main froide sont autant de titres, parmi une multitude, qui valent largement la peine de se retourner sur cet auteur qui demeure incontournable.

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La quatrième de couverture ne donne qu' une vague idée de l'histoire .
Outre que je n'ai pas trouvé de personnages attachants ,
il faut attendre la deuxième moitié du livre pour que l'intrigue décolle vraiment et y trouver de l'action et des rebondissements .
"Le Cavalier du Septième jour" est un livre assez court ,
qui se lit agréablement mais qui ne figure pas parmi les meilleurs
de Serge Brussolo .
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Un nouveau roman de Serge Brussolo, nous nous précipitons sur la pré-commande. Un petit marque page en cadeau pour l'avoir pris directement auprès de l'éditeur, je les en remercie.

Je suis Brussolienne, celui équivaut à dire qu'il est MON auteur préféré, celui pour lequel nous achetons tous les romans, car cette passion se partage avec mon mari. Il nous en manque encore pas mal mais notre PAL se constitue d'un centaine de ses écrits.

La lecture de cette histoire oscille en deux parties: l'une prenant les personnages un à un pour en conter leur passé, leur présent. Et l'autre leur faire vivre un enfer qui se déchainera sur la petite ville de Pueblo Quito.

On prend le temps de s'affilier nos 'héros', je dirais presque trop, car en avançant je me demandais bien où l'auteur voulait m'entrainer. J'attendais une action, un sursaut, qui est venu sur le tard pour le coup, mais à ce moment-là, il n'y aura plus de place pour pour l'introspection.

La résidence du Maitre est flippante, il s'y passe des horreurs. Cette vieille folle-dingue de Maggie a bien plus à cacher que son cerveau n'est encore capable d'analyser. Et au milieu de tout ça, un homme et une femme, que rien ne rapproche et qui pourtant vont devoir faire front commun.

On ressent la chaleur du désert, les odeurs de l'hacienda, celles de la peur aussi. Tous ont un passé particulier, tous se trouveront à une croisée où il faudra choisir son camps, je dirai le moins pire.

Un roman assez rude, voulu par le contexte de l'histoire, mais pour lequel je suis restée un peu sur ma faim lors de la première partie.

Enjoy!
Lien : https://saginlibrio.over-blo..
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J'ai a-do-ré ! Retrouver l'imagination déjantée de M. Brussolo, quel plaisir !
Le Cavalier du Septième Jour se dévore, pas un temps mort, le lecteur est embarqué dans une spirale de rebondissements, de pièges, une cascade de bizarreries et de surprises.
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Brussolo est un auteur fétiche pour moi, et à chaque fois que j'ouvre un nouveau bouquin de lui, je ne sais jamais à quoi m'attendre ! Mais où il va chercher tout ça ?
La Cavalier du septième jour est plutôt réussi.
On suit l'histoire de Daryl qui va être embauché par une "agence" gouvernementale ? Ou pas...
Qui va se retrouver au milieu d'une guerre entre cartels de drogue ? Ou pas...
Un groupe d'amérindiens, une vieille artiste déclassée, un haras fortifié comme une zone de guerre, cette histoire est délirante, les personnages complètement déjantés...
J'ai passé un excellent moment !
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Encore un très bon Brussolo !
Nous ne sommes pas dans la science-fiction cette fois-ci, genre cher à notre très apprécié Serge Brussolo.
Cet opus me fait penser un peu à une sorte de road-trip (sans la route) où se mêlent différents personnages, qui sous leurs aspects truands sans moral, cachent chacun un passé douloureux. On découvre donc l'histoire de chaque protagoniste, a priori n'ayant pas de rapport les uns avec les autres. Et puis tout s'imbrique, parfaitement, c'est là où le talent de l'auteur est particulièrement appréciable. Des thèmes forts sont abordés : la trahison, le manque d'amour, le manque de reconnaissance, la solitude, la perte, la folie, la manipulation.
Tout ceci parmi un florilège d'actions et de rebondissements.
Ce livre m'a fait penser, de loin, au côté un peu déjanté de la série du Bourbon Kid.
Une grande réussite, merci M. Brussolo
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Comme d'habitude Brussolo fait du Brussolo.

Il nous livre ici grâce à sa grande originalité et son imagination démesurée une histoire prenante, avec des personnages hauts en couleurs et des rebondissements dont lui seul a le secret.

Bien malin celui qui pourra deviner à l'avance ce qu'il se passe dans les récits de notre si prolifique écrivain français.

Après ça reste du Brussolo quoi...Comme tous les autres romans de l'auteur le cavalier du Septième Jour est un bon livre mais pas un grand livre.

C'est selon moi la meilleure façon de décrire Brussolo : Un écrivain qui n'écrit JAMAIS de grands livres mais TOUJOURS de bons livres.
N'y voyez la rien de négatif et bien au contraire un grand respect pour un écrivain qui réussi à nous divertir depuis des décennies de que ce soit en SF, en polar ou en romans historiques.

Y'en à pas beaucoup qui peuvent en dire autant, tant dans la quantité que dans la qualité de leur oeuvre.

Le Cavalier du Septième Jour est donc un Brussolo pur jus: Un livre vite lu et vite oublié mais dont la lecture vous fera passer un agréable moment.

C'est ce qu'on recherche quand on commence un livre non ?
Mission donc réussie pour toi Serge.
Il ne me reste plus que 2345 livres à lire de toi tellement tu en écris.
Vu qu'avec toi on jamais déçu, même pas peur !
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Pueblo Quito, ville perdue au milieu de nulle part.
Le ranch voisin contrôlé par le cartel de la drogue « le consortium » pratique des expérimentations curieuses réalisées par le Prof, sur des chevaux de course de grand prix. Les chiens de la DEA ne viennent pas renifler le cul des juments qui coûtent plusieurs millions de dollars sans froisser quelques milliardaires qui recherchent la victoire par une sélection rigoureuse.
Que fait donc là Maggie, cette vieille folle, ancienne artiste, qui vit dans son mobil-home, entourée de totems incendiés.
Cette Indienne si belle qui tourne les têtes, Ichika, et qui prétend être la seule à pouvoir contrôler l'étalon noir qui viendra détruire la ville avec sa horde pour punir les pécheurs.
Daryl, ce jeune homme à la belle gueule, qui vivote de mission en mission, sans savoir à quel camp il appartient vraiment et qui posséderait le pouvoir de savoir qui ment ou non.
Car tout est faux-semblant dans cette ville, la guerre entre cartels fait rage, on ne sait plus qui manipule qui, qui trompe qui, et les fantômes sortent du passé pour venir punir les vivants et ils chevauchent un étalon noir.
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La vieille Maggie, ancienne artiste sculpteuse de totems, que tout le monde croit folle, regarde dans l'eau du lac pour apercevoir un visage, celui d'une noyée. Puis elle se rend compte que c'est son visage qu'elle observe, ridée par les ondulations de l'eau. Elle rentre chez elle, regardant derrière son dos si elle est suivie. Elle cherche à protéger Ichika, jeune fille qu'elle a recueillie, presque adoptée, après la mort de ses parents. Maggie est persuadée qu'Ichika peut les protéger du Cavalier du septième jour.
Maggie voue une haine féroce contre Daryl, jeune orphelin aussi, qui est tombé amoureux de Ichika. Daryl a réussi à intégrer une université, se passionnant pour des cours de psychologie. Son professeur le convie à une expérience de mentalisme et se découvre des dons, un instinct lui permettant de voir, sentir quand une personne est malfaisante. Une agence gouvernementale l'engage alors pour dénoncer de futurs potentiels terroristes.
Tout ce petit monde vit à Pueblo Quinto en Amérique latine, où les croyances des indiens Wataphas font craindre la malédiction du Cheval Nocturne. Manito Caldéron y dirige un haras et croit dur comme fer à cette légende. Il recueille Ichika et veille à ce qu'elle reste vierge pour conserver son pouvoir de protection. La bluette entre Ichika et Daryl risque de mettre en danger le village mais peut-être aussi la Terre entière.
Ce roman est constitué de trois parties différentes et sa construction peut paraitre surprenante. Dans la première partie, l'auteur nous décrit les personnages principaux, insistant sur leur passé. Dans cette moitié de livre, l'auteur n'entre pas dans les détails mais décrit factuellement le parcours des protagonistes dans un style fluide, passant en revue les événements qui les ont faits se rencontrer.
Puis, ce que nous avions considéré comme situation établie va être modifié par des révélations sur les relations entre les personnages. Nous prenant à revers, nous sommes évidemment en proie à des doutes, nous demandant si ce qui nous est raconté est véridique ou pas. Si cela apparait comme des nouveautés et remet en cause nos certitudes, le style toujours aussi rapide nous fait déboucher sur une fin explosive.
D'une lecture agréable, ce roman se veut un pur divertissement et remplit sa fonction de nous procurer quelques heures de plaisir. Plaisir qui tient surtout à l'imagination folle de l'auteur, capable de nous faire accepter des personnages totalement dingues, quitte à créer des créatures irréalistes mais bigrement impressionnantes voire effrayantes. Ce cavalier du septième jour propose une lecture fort distrayante.
Lien : https://blacknovel1.wordpres..
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Cher Vous,
Brussolo est vraiment impressionnant…
Cet homme est monstrueux, à faire pâlir d'envie tous les auteurs vu l'inventivité qu'il possède. Sans te causer de cet art qu'il a de mixer les genres sans jamais se planter, sans jamais que cela ne vire à la catastrophe.
Brussolo, c'est le Patron, le gars qui sait te raconter des histoires où tu n'as pas le temps de souffler, où tu te demandes où il « va chercher tout ça » ?
Un, non, DES univers fabuleux qui ferait chialer Tarentino et pas mal d'autres de jalousie, moi le premier.
Au départ, tu as Daryl, puis tous les autres, et la drogue surtout, (et quand tu vas voir comment il la passe, tu te dis que même Brussolo, c'est un drôle de bonhomme), une guerre des cartels complètement folle qui ne te laisse pas une seule seconde de répit !
Est-ce bien la peine que je te dise que c'est à lire impérativement ?
Stanislas Petrosky


Lien : http://cecibondelire.canalbl..
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