AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782845473805
247 pages
H & O Editions (25/04/2021)
3.32/5   22 notes
Résumé :
À Pueblo Quito, une localité frontalière du sud des États-Unis, une communauté défavorisée survit grâce aux retombées du commerce de la drogue. C’est également là qu'ont échoué nombre d'individus au passé tragique.
À Pueblo Quito, tout le monde a quelque chose à cacher : crimes, trahisons, rêves absurdes, fantasmes sulfureux… Tout le monde a l’habitude de regarder anxieusement par-dessus son épaule pour vérifier que personne ne l’a pris en filature.
Da... >Voir plus
Que lire après Le cavalier du septième jourVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
3,32

sur 22 notes
5
4 avis
4
2 avis
3
3 avis
2
1 avis
1
0 avis

A Pueblo Quinto, petit village d'Amérique latine situé entre le territoire des Indiens Wataphas et un gigantesque haras dont les chevaux se vendent à prix d'or, subsistent des croyances locales proches de la superstition.
"Les Indiens l'ont décrété maudit et ne s'y risquent jamais car c'est le territoire du Cheval Nocturne, celui qu'enfourchera le Cavalier du Septième Jour lorsqu'il décidera de parcourir la Terre pour éliminer jusqu'au dernier des représentants de la race humaine."
Un cavalier surgi hors de la nuit signant son forfait d'un A qui veut dire Apocalypse.

La seule personne sur qui semble reposer l'avenir des habitants du village et du monde entier se prénomme Ichiko. C'est une Indienne capable de parler aux chevaux, dotée de pouvoirs quasi-surnaturels pourvu qu'elle reste chaste.
"On voit en elle la grande prédatrice, l'ultime rempart interdisant aux chevaux assassins de déferler sur le bourg et d'en détruire les baraques à coups de ruades."
Dans cet environnement se côtoient bien des personnages hauts en couleurs :
- Maggie, une vieille folle qui a connu des jours de gloire en vendant des sculptures de totems aux phallus démesurés aux grands d'Hollywood.
"J'ai vu le dernier totem, tu touches au divin, à l'extase mystique."
- Olga, une serveuse d'origine russe
- Manito Caldéron, qui dirige d'une main de fer le haras particulièrement protégé ( mines anti-personnel, clôtures électrifiées, hélicoptère de combat ).
- Daryl, orphelin, homme de main de Manito et principal personnage du roman, qui possède un instinct quasi animal lui ayant permis par le passé de travailler pour le gouvernement américain.
"Un instinct vital, celui de détecter les prédateurs par la vue, l'odorat et le son."

Quelques autres noms viendront s'ajouter à ce curieux bestiaire, à l'instar de Sawana dont les traits du visage sont totalement figés par la chirurgie, après les brûlures dévastatrices qu'elle a subies après un accident de voiture.
Et oui, j'ai bien parlé de bestiaire parce qu'à l'imagination tortueuse de l'auteur capable d'inventer n'importe quoi et son contraire ( à peu près tout ce que je viens de dire sur la présentation des personnages s'avérera faux ) s'oppose comme souvent un manque total d'attachement. Leur personnalité est à peine esquissée, le sexe est comme toujours avec Brussolo réduit à un simple besoin physique, ils sont tellement interchangeables qu'on se fiche au fond de savoir qui est le traître ou quel méchant ne l'est pas au final.

Brussolo est l'auteur que j'ai le plus lu. Je ne dois pas être loin de cent-cinquante livres.
Son imagination démesurée, ses fausses pistes, son don pour exploiter jusqu'au bout ses idées m'ont longtemps fasciné, qu'il s'agisse de science-fiction, de fantastique ou de thrillers médiévaux. de toute façon avec lui on ne lit pas un genre mais on lit du Brussolo.

Je ne peux pas affirmer que le cavalier du septième jour soit un mauvais roman. Je l'ai d'ailleurs lu rapidement sans avoir à me forcer un seul instant.
Mais soit la qualité n'est plus au rendez-vous, soit je suis simplement lassé comme je peux l'être d'un groupe de musique qui refait dix fois le même album.
Personnages sans charisme, retournements de situation si nombreux qu'ils en deviennent risibles, histoire totalement abracadabrante.
Après j'ai aussi changé en tant que lecteur et ça n'était pas simple de passer derrière le sublime Flots de Patrick Senécal.

Passez à côté de ce cavalier du dimanche, vous ne perdrez pas grand chose.
En revanche, Cauchemar à louer, Ascenseur vertical en approche rapide, Les pèlerins des ténèbres ou La main froide sont autant de titres, parmi une multitude, qui valent largement la peine de se retourner sur cet auteur qui demeure incontournable.

Commenter  J’apprécie          397
Un nouveau roman de Serge Brussolo, nous nous précipitons sur la pré-commande. Un petit marque page en cadeau pour l'avoir pris directement auprès de l'éditeur, je les en remercie.

Je suis Brussolienne, celui équivaut à dire qu'il est MON auteur préféré, celui pour lequel nous achetons tous les romans, car cette passion se partage avec mon mari. Il nous en manque encore pas mal mais notre PAL se constitue d'un centaine de ses écrits.

La lecture de cette histoire oscille en deux parties: l'une prenant les personnages un à un pour en conter leur passé, leur présent. Et l'autre leur faire vivre un enfer qui se déchainera sur la petite ville de Pueblo Quito.

On prend le temps de s'affilier nos 'héros', je dirais presque trop, car en avançant je me demandais bien où l'auteur voulait m'entrainer. J'attendais une action, un sursaut, qui est venu sur le tard pour le coup, mais à ce moment-là, il n'y aura plus de place pour pour l'introspection.

La résidence du Maitre est flippante, il s'y passe des horreurs. Cette vieille folle-dingue de Maggie a bien plus à cacher que son cerveau n'est encore capable d'analyser. Et au milieu de tout ça, un homme et une femme, que rien ne rapproche et qui pourtant vont devoir faire front commun.

On ressent la chaleur du désert, les odeurs de l'hacienda, celles de la peur aussi. Tous ont un passé particulier, tous se trouveront à une croisée où il faudra choisir son camps, je dirai le moins pire.

Un roman assez rude, voulu par le contexte de l'histoire, mais pour lequel je suis restée un peu sur ma faim lors de la première partie.

Enjoy!
Lien : https://saginlibrio.over-blo..
Commenter  J’apprécie          80
Comme d'habitude Brussolo fait du Brussolo.

Il nous livre ici grâce à sa grande originalité et son imagination démesurée une histoire prenante, avec des personnages hauts en couleurs et des rebondissements dont lui seul a le secret.

Bien malin celui qui pourra deviner à l'avance ce qu'il se passe dans les récits de notre si prolifique écrivain français.

Après ça reste du Brussolo quoi...Comme tous les autres romans de l'auteur le cavalier du Septième Jour est un bon livre mais pas un grand livre.

C'est selon moi la meilleure façon de décrire Brussolo : Un écrivain qui n'écrit JAMAIS de grands livres mais TOUJOURS de bons livres.
N'y voyez la rien de négatif et bien au contraire un grand respect pour un écrivain qui réussi à nous divertir depuis des décennies de que ce soit en SF, en polar ou en romans historiques.

Y'en à pas beaucoup qui peuvent en dire autant, tant dans la quantité que dans la qualité de leur oeuvre.

Le Cavalier du Septième Jour est donc un Brussolo pur jus: Un livre vite lu et vite oublié mais dont la lecture vous fera passer un agréable moment.

C'est ce qu'on recherche quand on commence un livre non ?
Mission donc réussie pour toi Serge.
Il ne me reste plus que 2345 livres à lire de toi tellement tu en écris.
Vu qu'avec toi on jamais déçu, même pas peur !
Commenter  J’apprécie          40
Brussolo est un auteur fétiche pour moi, et à chaque fois que j'ouvre un nouveau bouquin de lui, je ne sais jamais à quoi m'attendre ! Mais où il va chercher tout ça ?
La Cavalier du septième jour est plutôt réussi.
On suit l'histoire de Daryl qui va être embauché par une "agence" gouvernementale ? Ou pas...
Qui va se retrouver au milieu d'une guerre entre cartels de drogue ? Ou pas...
Un groupe d'amérindiens, une vieille artiste déclassée, un haras fortifié comme une zone de guerre, cette histoire est délirante, les personnages complètement déjantés...
J'ai passé un excellent moment !
Commenter  J’apprécie          70
Encore un très bon Brussolo !
Nous ne sommes pas dans la science-fiction cette fois-ci, genre cher à notre très apprécié Serge Brussolo.
Cet opus me fait penser un peu à une sorte de road-trip (sans la route) où se mêlent différents personnages, qui sous leurs aspects truands sans moral, cachent chacun un passé douloureux. On découvre donc l'histoire de chaque protagoniste, a priori n'ayant pas de rapport les uns avec les autres. Et puis tout s'imbrique, parfaitement, c'est là où le talent de l'auteur est particulièrement appréciable. Des thèmes forts sont abordés : la trahison, le manque d'amour, le manque de reconnaissance, la solitude, la perte, la folie, la manipulation.
Tout ceci parmi un florilège d'actions et de rebondissements.
Ce livre m'a fait penser, de loin, au côté un peu déjanté de la série du Bourbon Kid.
Une grande réussite, merci M. Brussolo
Commenter  J’apprécie          50

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Elle déteste le milieu du cinéma et ses fausses stars mégalomanes condamnées à l'oubli. De grands gosses capricieux qui croient posséder le secret de la jeunesse éternelle avant de comprendre - trop tard - que, dans le septième art, les dates de péremption sont de plus en plus rapprochées. Tant de futilité ! Un royaume de pacotille qui recycle éternellement les mêmes recettes.
Commenter  J’apprécie          70
Un jour, il fait livrer un cochon mort et, tout en dépeçant le cadavre de l'animal, enseigne à Manito tout ce qu'il sait sur l'anatomie.
- Un homme ou un cochon, c'est pareil, répète-t-il. D'ailleurs toutes les femmes te le confirmeront.
Commenter  J’apprécie          100
A son âge, il faut apprendre à se contenter de petites joies : un bon café, un bon beignet...un pistolet qui fonctionne.
Commenter  J’apprécie          100
Avec mon père, il bossait pour la Triade du Troisième dragon bleu. L'opium. Il était souvent blessé. J'avais dix ans. Il disait qu'il n'avait confiance qu'en moi. Il répétait : " Ne pense pas que c'est de la viande, fais comme si tu reprisais une chaussette."
Commenter  J’apprécie          40
Maggie se penche au-dessus de l'eau. Au-dessus de la la noyée. Car le corps d'une vieille femme inconnue gît au fond du lac, les yeux grands ouverts tournés vers le ciel.
Commenter  J’apprécie          30

Videos de Serge Brussolo (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Serge Brussolo
ATG#94 : le Retour de Brussolo
Serge Brussolo fut l’un des premiers invités de l’ATG ! Pratiquement 7 ans plus tard, Serge écrit toujours d’excellents romans mais c’est pour une plongée dans un passé plus lointain qu’il est de retour : la Rome antique !
Misteur D, encadré par L.U.D.M.I. et Lord Ton Père, ont écouté religieusement le professeur Serge Brussolo qui nous a emporter vers les rives du Tibre.
J’espère que vous serez aussi passionnés que nous le fûmes et merci encore à Serge pour ce moment de pur bonheur !
autres livres classés : thrillerVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (53) Voir plus



Quiz Voir plus

Peggy Sue et les fantômes

Quel est le nom de famille de Peggy Sue ?

Fairway
Trueway
Fairpath
Farewell

10 questions
26 lecteurs ont répondu
Thème : Peggy Sue et les Fantômes, tome 1 : Le Jour du chien bleu de Serge BrussoloCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..