Un livre qui est sorti il y a quatre ans et qui n'a pas encore de critique sur Babelio, c'est étonnant !
Je l'ai découvert en fouillant chez Emmaüs ! Quelqu'un l'avait lu avant moi, et ne la pas conservé. Son titre m'a attiré, son résumé aussi, car j'y suis sensible, allez hop, je le prends.
Début très intéressant, j'aime bien la nature, et la description qu'en fait
Georges Buisson m'a plu. Pour un parisien, il arrive à comprendre pourquoi nous aimons vivre à la campagne (le nous que j'utilise correspond à ceux qui refusent de vivre en ville, 20% en 2019, contre 50% en 1950 !)
Lorsqu'il arrive dans ce joli village sa description nous y attire, on l'aime déjà.
Ensuite c'est sa rencontre avec Aimée (Andrée en réalité, il suffit de chercher sur internet) et le village se nomme Sagonne (pareil, alors que l'auteur ne le nomme jamais ! je trouve dommage !). C'est vrai qu'il est particulier ce village, il a une âme. Aimée le fait découvrir au narrateur, et "compte sur lui !" pour l'aider... À quoi ? il se le demande bien, et les dimanche où elle lui demande de venir (il fait un long trajet en voiture) se multiplient. Aimée est le maire de ce village de 200 âmes, mais ceux-ci sont indifférents à son envie de cultiver ses concitoyens. Elle se débat seule très souvent, Elle arrive quand même à créer un "espace culturel" où il se passent des lectures, du théâtre, il y a même une bibliothèque.
Ces 250 pages sont le récit de ses nombreuses rencontre entre le narrateur et cette femme qui le sollicite pour réaliser un "théâtre de plein air", avec un invité surprise, ce fut un succès.
Un très beau roman, que j'ai pris plaisir à lire.
Il y a quand même des choses qui ne m'ont pas plu. L'auteur est journaliste, et il s'étonne souvent qu'Aimée lui dise que telle personne "votait du bon coté", pour elle le bon coté , c'est le coté gauche. Lui aussi est de se coté là, et on le ressent beaucoup trop dans la lecture de ce roman. On peut aussi être d'aucun bord, prendre les bonnes choses venant de gauche et les bonnes choses venant de droite. (Je sais je suis utopiste !). Pourquoi ne voir que d'un oeil ? de plus, critiquer les gens qui pensent que la culture dépense beaucoup d'argent alors qu'il y a des choses plus importantes à faire dans une commune, n'est pas selon moi critiquable. Cela s'appelle la démocratie ! On ne vient pas tous de parents qui avaient assez d'argent pour donner une éducation poussé et que cet argent rendent les choses plus facile. Il y a de nombreux contribuables qui sont partis dans la vie avec rien et ont construit leur vie petit à petit en économisant, en travaillant normalement, afin de s'offrir le nécessaire.
Cela il faut le comprendre Monsieur BUISSON, alors quand une commune un département, une région, un État dépense trop, on a aussi le sentiment de dépenses qui sont au dessus de leurs moyens, et ça ne plait pas, on le dit ! On s'exprime ! hélas, parfois mal, mais on est soi-disant un pays ou la liberté d'expression existe. le journalistes eux le font professionnellement, ils doivent suivre la ligne éditoriale... mais un particuliers peut aussi dire ce qu'il pense en prenant des chemins de traverses, c'est sont droit.
Bon, j'arrête là ! Mais tout de même il n'y a pas que les bons penseurs et les mauvais! Il faut relativiser.