AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,82

sur 834 notes
Ah Jeanne, combien vous allez me manquer ! Quel personnage adorable et admirable. Combien ce livre peut faire écho dans le vécu, me rappelant ma grand-mère tant regrettée, combien aussi j'y vois ma mère allant vers son grand âge. Tout à chacun y retrouve un petit bout de son destin, de son vécu, de son présent. C'est charmant, tendre et tellement bon même si au bout du chemin, il y a la fin.
C'est une lecture apaisante, souriante, car oui, j'ai ri, la vie d'une dame d'un âge honorable n'est pas toujours au diapason avec l'ère de notre temps et cela provoque forcément des fausses notes. J'ai ri aussi avec le curé la fois de la confesse, j'ai ri aussi à un certain carrefour, oui Jeanne vous une très belle personne avec une philosophie de la vie des plus simples pour ne pas dire des plus saines. J'ai retenu que ceux qui voient la vie en rose vivent plus longtemps. Ça me va, tant que c'est vivre dans la douceur des jours qui coulent sans souffrance alors oui je veux bien voir la vie en rose au quotidien même si ce n'est pas toujours évident.
Un livre qu'il faut lire si vous avez peur de la vieillesse, sans se voiler la face, ce n'est pas toujours simple de vieillir comme disait un certain Jacques : Mourir la belle affaire mais vieillir !
Jeanne a eu une belle vieillesse, et elle nous fait partager un peu de son petit monde, avec les hauts et les bas, il faut bien comprendre que ce roman est un journal qui court toute une année, le récit est donc pendulé au rythme des saisons et des grandes fêtes.
J'ai beaucoup aimé, et j'ai bien de la peine de quitter Jeanne, je garde donc ce petit livre que je pourrai lire à l'envi.
Jeanne m'a fait rappelé les personnages des romans Barbara Constantine comme Paulette.
Un livre bonbon au miel comme je les appelle, des petits trésors qu'on aime lire et partager.
Commenter  J’apprécie          171
Une ode à la lenteur et aux petits bonheurs du quotidien. Un doudou littéraire que je n'ai pas réussi à lâcher avant la dernière page. le regard de Jeanne sur le monde est tendre, bienveillant, mêlé d'incompréhension et de nostalgie. Qu'il est bon de pouvoir suspendre le temps juste en lisant un roman.
Commenter  J’apprécie          160
Jeanne a 90 ans, elle décide de commencer un journal intime, qu'elle commence au printemps. Elle nous fait participer à sa vie quotidienne plutôt dynamique pour une personne de cet âge. Elle conduit encore et vit seule dans sa maison près de Vichy.
Elle nous présente sa famille, ses voisins et ses amis qui partent les uns après les autres...
Un roman qui met en mots nos rêves de vieillesse. Tout le monde aspire au calme et à la sérénité avant le grand départ.
Véronique de Bure décrit tout avec justesse et précision. Beaucoup d'humour et de lucidité dans le personnage de Jeanne. On y reconnaîtra tous une grand-mère ou une grand-tante...
Un vrai bonheur de lecture.
Commenter  J’apprécie          160
Jeanne, 90 ans, tient un journal des menus faits de son quotidien – un an dans la vie d'une femme, du début du printemps à la fin de l'hiver suivant, comme une allégorie de la vie. C'est drôle, c'est tendre, même tendrement drôle parfois. Néanmoins, j'ai trouvé qu'une infinie tristesse se dégageait de ce joli roman. Certes, Jeanne a des semaines bien remplies et ressent toujours du plaisir à l'idée de partager une partie de bridge avec ses amies, partie qui se clôture bien souvent par une coupette de Crémant bien frais. Certes, la floraison de ses massifs de fleurs et la préparation de petits choux au fromage qui régaleront sa famille procurent de la joie à la vieille dame.
Mais il y a aussi la Marcelle, sa voisine, qui perd la tête, les décès de vieilles connaissances qui ne verront pas le nouveau printemps, les amies qui ne peuvent plus conduire et, au fil des semaines, Jeanne qui commence à ressentir les effets de l'âge, dont le pas est moins sûr, les idées moins nettes, dont l'autonomie s'étiole et qui consacre de plus en plus de temps à se remémorer le passé…
Malgré l'infinie délicatesse de l'auteur – ou sans doute pour cette raison - je suis désolée de dire que, moi, ce clafoutis aux tomates cerises me déprime, me plonge dans des abîmes de sombres pensées, me remue au plus profond, me rend mélancolique… Alors même si la 4ème de couverture nous vante « le portrait d'une femme qui nous donne envie de vieillir ! », même si Jeanne, en effet, est dynamique, positive, pleine d'entrain, il y a néanmoins dans les dernières pages un retour au réel bien douloureux : « Pourquoi tant de gens partent en hiver ? Est-ce le froid, le manque de lumière ? René est mort un 6 février, dans la fraîcheur ensoleillée de l'aube. le froid ne conserve pas toujours.
C'est dur, l'hiver. On marche moins vite, moins longtemps, les rouages se grippent, les articulations rouillent. le gel et le vent nous font le souffle plus court. Il faut lutter pour avancer. Il faut encore un peu de forces pour tenir et traverser la saison jusqu'aux premiers bourgeons. Mais Dieu que c'est long. Pourtant, les jours sont courts, ils devraient passer plus vite… ».
Bref, un bien beau roman, à découvrir lorsque le moral est à son plus haut !
Commenter  J’apprécie          140
A travers son journal , Jeanne ,90 ans , nous livre ses pensées et nous raconte sa vie . C'est drôle , vif et touchant . Jeanne aurait pu être ma grand-mère décédée il y a 18 ans à l'âge de 90ans justement . Comme Jeanne , elle avait décidé de profiter de tous les bonheurs de la vie et de passer sur la fatigue , les chagrins , le corps qui refuse de répondre ...
Je me suis régalée avec ce livre qui est un concentré de bonne humeur et une vraie leçon de vie . Loin de nous dresser un portrait idyllique de la vieillesse , Jeanne nous apprends à "avancer" . On rit , on pleure , et à la fin , on a pas vraiment envie de quitter Jeanne .
Commenter  J’apprécie          141
Que dire de plus sur Jeanne que tout ce qui en a été dit ? Piquante, drôle, optimiste et résignée en même temps, cette mamie bonheur est tout ce qu'il y a de plus réaliste : partie de cartes et thé entre copines, relations de bon voisinage, visite des enfants, petits et arrière, etc... le tout dans une campagne authentique.

Un récit vif, vrai, sincère, touchant, on ne s'ennuie pas un instant. Mention spéciale car Jeanne habite tout près de chez moi, je connais tous les lieux dont elle parle, et je peux vous dire que tout ceci sonne très vrai ; j'ai eu l'impression de lire le journal de ma grand-mère !

Un très joli roman à mettre entre toutes les mains, d'une auteure attachante et généreuse !
Commenter  J’apprécie          141
Eh bien non, Jeanne, je ne me moque pas du tout de votre journal intime qui retrace votre vie de nonagénaire au quotidien. Votre existence banale, comme vous le dîtes, ne m'a pas ennuyée une seconde. Quel plaisir de vous lire et de partager vos journées, vos impressions, vos doutes, vos peurs, votre amour pour le jardin et les saisons, et tant d'autres choses.
Que de fois j'ai souri en parcourant votre journal si riche en petites choses, en anecdotes. Votre façon si cocasse et si belle de dépeindre votre vie à la campagne, votre passion pour les mots à travers les mots croisés et vos réflexions sur les bizarreries du monde moderne m'ont comblée.
Et je n'oublie pas non plus votre tristesse de voir votre petit monde se dépeupler, le constat des corps qui se chiffonnent, des têtes qui se perdent. Tous ces mots que vous utilisez si à propos sont si bien choisis et tellement pleins de vérités.

J'ai savouré cette lecture comme un morceau de votre confiture de fraises trop cuite. Je l'ai trouvé sucrée et délicieuse.

Merci infiniment pour ce journal que je recommande chaudement et que je relirai avec plaisir !
Commenter  J’apprécie          143
ui la vieillesse peut être belle quand on choisit de la vivre près de ses amies (beaucoup de femmes), que l'on garde des activités : bridge, marche, cuisine, mots croisés etc.... sans oublier de temps en temps faire un petit extra boisson ou repas mais surtout que l'on a été épargnée par la maladie car dès que les petits tracas de santé s'immiscent dans la vie de Jeanne ou de ses amies là plus rien ne va et les hivers sont parfois des exterminateurs sans parler du dernier refuge avant le grand voyage : la maison de retraite.
Mais Jeanne garde bon pied, bon oeil et elle avance vaillamment sur l'allée de la vie, captant les petits bonheurs de chaque jour, trouvant dans la moindre activité une source d'émerveillement mais aussi une critique parfois sur notre monde moderne et ses petites tracasseries.
Véronique de Bure a su capter et nous captiver avec cette charmante Jeanne, qui n'a pas sa langue dans sa poche, qui s'observe et rit parfois d'elle-même et qui du haut de ses 90 printemps nous donne une belle leçon de vie.
La fin (le livre retrace le journal de Jeanne sur 4 saisons, du printemps à l'hiver) et je dois avouer que cette dernière saison m'a beaucoup émue car Jeanne tout doucement glisse vers l'autre monde, sans crainte, ni peur mais sereine.
Lien : http://mumudanslebocage.cana..
Commenter  J’apprécie          140
Véronique de BURE. Un clafoutis aux tomates cerises.

Emprunté il y a bien deux mois, pourquoi, ai-je laissé de côté ce petit bijou ? Ce livre paru en 2017, se déroule soit en 2009 ou en 2015 ; ces deux années possèdent les bonnes dates. Merci internet de me permettre de me situer dans le temps réel. J'ai beaucoup ri, toute seule, bien installée dans mon canapé. J'ai également eu les larmes aux yeux, en suivant le déroulement de la vie de Jeanne, nonagénaire. Cette femme, pendant toute une année, du vendredi 20 mars au samedi 19 mars suivant, va tenir, comme une jeune fille, un journal intime. Au travers de son existence, semée de joies, de peines, de bonheur, de tristesse, nous égrène ses souvenirs, depuis sa tendre enfance dans la capitale, à Paris jusqu'à ces derniers jours ! Depuis de nombreuses années, elle réside dans une grande demeure, proche de la Palisse, dans le département de l'Allier. Les villes plus importantes sont Vichy, Moulins sises de 30 à 50 kms de sa demeure.

Nous voyons une femme, un peu moins alerte, mais qui se rend seule, au volant de sa petite voiture au supermarché du coin, chez son « bon boucher », va jouer chez ses amies au bridge… Nous allons faire la connaissance de Marcelle et Fernand ses plus proches voisins, Toinette, Nine, Chantal, Gilberte et toutes celles avec lesquelles elle a partagé des instants de joie, de mélancolie, de chagrin. La visite hebdomadaire d'Angèle sa femme de ménage, l'entretien de ses parterres fleuris grâce à son jardinier et ce petit guéridon, posé sous un arbre où elle prend, sa tasse de thé, sa petite promenade, le long de cette longue allée et parfois elle va dans le bois qui jouxte sa propriété. Mais ses enfants lui ont donné un collier, une alarme qui prévient, on ne sait qui, en cas d'appel….

Jeanne est une bonne vivante. Chaque dimanche, elle se rend à l'église du village et suit l'office religieux. Tous les souvenirs remontent à la surface et elle nous fait participer à son quotidien au fil de quatre saisons. Un univers d'antan aux airs désuets mais rempli de bienveillance, d'humilité, de tendresse, d'amour, d'humanité. C'est une femme très prévoyante. Elle anticipe pour la venue de ses enfants et petits-enfants et prépare, à l'avance des petits choux au fromage, des tartes. C'est une femme très économe comme on savait l'être en ces temps-là. Elle a même supporté sa belle-mère lors de son voyage de noces ! ! ! Quel dévouement. de nombreuses anecdotes parsèment son récit tout en demie teintes. du rire, des larmes, du partage, et beaucoup d'amour….

Merci Véronique de Bure pour ce joli portrait de grand-mère du siècle dernier. J'ai passé une belle journée en compagnie de Jeanne, j'ai aperçu, sous le regard de Jeanne ma propre mère anticipant ma visite et préparant à l'avance ses menus et entassant ses provisions : ne pas être prise au dépourvu….. Je recommande la lecture de ce journal intime, écrit par notre charmante hôtesse qui n'abandonne jamais ses mots croisés du Figaro qu'elle résout chaque semaine… Bonne journée à tous et partageons nos lectures.
( 02/11/2023 ).
Lien : https://lucette.dutour@orang..
Commenter  J’apprécie          130
Jeanne, 90 ans, vit encore seule chez elle. Elle nous livre son journal intime sur 1 année, 4 saisons pour nous raconter ses souvenirs, sa vie avec son mari, ses enfants, ses parents. Les habitudes avec ses copines, les goûters, le jeux de carte puis ceux et celles qui tombent malades, décèdent. La vie quoi !
C 'est plein de nostalgie, on se retrouve dans certains passages. C' est un livre assez joyeux même si il parle de vieillesse et du temps qui passe.
Commenter  J’apprécie          130




Lecteurs (1867) Voir plus



Quiz Voir plus

Famille je vous [h]aime

Complétez le titre du roman de Roy Lewis : Pourquoi j'ai mangé mon _ _ _

chien
père
papy
bébé

10 questions
1430 lecteurs ont répondu
Thèmes : enfants , familles , familleCréer un quiz sur ce livre

{* *}