La frileuse

L'histoire est simple, au premier abord seulement. Dès la première page, on nous annonce la mort d'un personnage, dès le premier chapitre des soupçons. Puis des découvertes surprenantes se révèlent. A chaque chapitre, nous en apprenons davantage sur les secrets des personnages.
Un commissaire envahissant qui sait où il va ou bluffe-t-il ? Il a une attitude sur de lui, sachant tout ou le laissant croire ... Une fin inattendue peut paraître fort en révélation.
Il n'y a pas d'actions dans certains chapitres mais le fil conducteur de l'histoire et l'écriture dynamique amènent à poursuivre la lecture en toute fluidité.
Se lit très facilement, lu en une journée. Je recommande le premier roman policier de l'auteure.
Je remercie Babelio pour sa masse critique et les éditions Chèvre-feuille étoilée pour cette découverte et l'envoi de ce livre.

Un titre de saison "La frileuse" de Nicole Buresi 🔎 classé polar noir.
La 4ème : Pourquoi Hubert de Verangis s'effondre-t-il brutalement dans sa belle villa, à mesure de l'apéritif ? L'image de ce grand bourgeois calme, élégant et attentif aux autres, recèle bien des ombres. La statue de la Frileuse est au centre de la maison, tous les personnages tournent autour d'elle comme autour de la fascinante Clarisse. Quel rôle joue chacun dans cet imbroglio politico-financier ? Qui manipule qui ? Qui est victime ? Qui est innocent ? le jeu, le sexe, l'argent, l'amour, la mort tirent les ficelles. Jean, le comptable chauffeur des Verangis, fait le récit de l'enquête. 🤔
Le résumé de l'histoire en dit déjà beaucoup, (trop?), quant aux faits de ce petit polar noir. Comme indiqué précédemment c'est le comptable et chauffeur qui nous livre sous forme d'un journal, le déroulé de l'enquête. Si la forme de présentation se veut originale, le fond lui ne l'est pas. Nous sommes dans une revisite des classiques d'Agatha Christie. En moins bon. Les dialogues ne sont pas fantastiques et les rebondissements trop nombreux sur les 40 dernières pages. La crédibilité de cette enquête est mise à mal, à mon sens, par cette multitude de pirouettes. le style étant assez pauvre et les thèmes engagés (manipulation, héritage, argent, jeu...) d'un banal à mourir, je peux me permettre de dire que je n'ai pas adhéré à cette aventure littéraire.
Pour un polar légendaire on relira les "10 petits nègres". 😉

Hubert de Vérangis meurt brutalement. le commissaire Letonner mène l'enquête. Nous suivons Jean le fidèle secrétaire du mort. Jean a un regard incisif sur ce qui l'entoure et s'avère être un personnage trouble. 

Cette narration en "je" savamment construite constitue un roman noir au suspens haletant. L'ambiance de huis clos vient rajouter de la tension à ce récit. L'intrigue renferme de multiples rebondissements qui donnent un bon rythme à l'ensemble.

L'écriture est agréable et très finement construite. L'auteure use de divers subterfuges pour perdre son lecteur et brouiller les pistes. Mais à trop vouloir tenir son public en haleine, on risque de tomber dans de vilains travers. Nicole Buresi use et abuse des rebondissements jusqu'à la toute fin du roman. Malheureusement, cela m'a lassé et j'avoue que la fin m'a paru bien trop longue.
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