AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,91

sur 288 notes
5
15 avis
4
33 avis
3
22 avis
2
3 avis
1
0 avis

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Avec les Orageuses, l'autrice aborde un thème très porteur de la littérature féministe contemporaine. Cette fois en imaginant la possibilité d'une vengeance fomentée par les victimes elles-mêmes, puisque du dépôt de plainte à l'éventuel procès, la justice bafoue les droits de jeunes femmes. Et on comprend tout à fait le désarroi de devoir de prouver que l'on n'a pas induit le délit, par son attitude, ses propos, un refus peu clair ….

Ce court roman est donc un cri de rage, une révolte contre le traitement actuel des plaintes pour viol et une piste pour un éventuel moyen de se défendre soi-même en toute illégalité.

Les jeunes femmes, Nina, lia, Inès Léo sont toutes marquées profondément par leur agression, qui parfois laisse à distance des séquelles qu'elles ne relient pas toujours à ce qui s'est passé. le traumatisme a pu être enfoui, et ressurgit dans des angoisses, des troubles du comportement handicapant.

Et le désir de réparer l'infamie, est une façon d'exorciser le mal enfoui.

Une lecture qui ne laisse pas indifférent, parce qu'on ne peut se désolidariser de ces femmes blessées, mais si la voie qu'elles ont choisie pour affronter leur peur et se venger semble leur réussir sur le plan personnel, on n'entrevoit aucune amorce de proposition plus générale, ni même une opposition de généraliser cette violence en retour. C'est juste un constat. Et même un constat d'échec, puisqu'elles sont conscientes que rien n'empêchera les hommes de violer.

Lien : https://kittylamouette.blogs..
Commenter  J’apprécie          580
Ce que j'ai ressenti:

« désormais on est liées par un truc indéfini. »

Il fallait que cela cesse. La rage qui coule, les démons qui reviennent, la peur tout le temps. Il fallait que cela cesse, la panique, les faux-sourires, la tétanie. Il fallait que cela cesse les cauchemars. Il fallait que ces filles respirent, qu'elles trouvent un nouvel espace où se reconstruire, qu'elles se réparent…Qu'elles se mettent en action, qu'elles reprennent le contrôle…De leurs vies, de leurs corps, de leurs esprits…Rien n'est plus difficile, mais peut-être, qu'en étant unies, réunies et en disséminant partout, leurs messages, elles feront bouger les choses, les mentalités, les moeurs…Mais en attendant, on entend que les bruits de ces jeunes femmes déterminées, qui en ont marre d'évoluer dans un monde d'injustices et de violences fait en l'encontre de leurs soeurs, et, rien que leurs voix qui s'élèvent vers le ciel, c'est déjà bel et bien, une avancée considérable, mais est-ce que ce sera suffisant? Une bande de filles blessées décide que non. Parce qu' « ils » n'ont pas respecté le leurs. Parce que quand elles disent Non, c'est Non. Mais Eux, en décident autrement…Alors, elles vont devenir, ensemble un gang vengeur…Les Orageuses. Pour que cela cesse.

Je préfère prévenir, c'est un texte qui dérange. Parce qu'il aborde l'intime, l'éthique aussi, et un des problèmes majeurs de nos sociétés actuelles. Donc, ça dérange forcément. Parce que la vengeance n'est pas plus admissible que le viol impuni, il ne reste que les mots, pour parler de ces faits et ses conséquences. Avec ce texte court et percutant, on ressent la souffrance qui déborde, des sentiments qui déchirent, des tonnes de larmes qui se perdent, les trajectoires déviées, et la rage qui fait des vagues…Malgré cela, en fait, j'en reviens avec un ressenti un peu mitigé…C'était prenant, et j'entends bien la nécessité et le vif intérêt d'aborder des thèmes qui bousculent, mais je n'ai pas réussi à m'attacher vraiment à tous ces personnages féminins. Ça n'a pas fait autant de résonances que je l'espérai…J'en attendais sans doute trop, et c'est peut-être cela, qui a joué dans cet effet de flou émotionnel…Mais ça reste une découverte intéressante. À vous, maintenant, d'aller traîner avec Les Orageuses


Ma note Plaisir de Lecture 8/10
Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          270
Une femme sur cinq est victime d'un viol.
Rien d'étonnant, donc, dans un groupe de Parisiennes trentenaires, à se retrouver partager le même traumatisme.
La justice ? Un pour cent des violeurs est condamné à une peine. Les autres : classé sans suite, non-lieu… "Elle assistait aux audiences correctionnelles pour voir ce qui valait plus qu'un viol : le vol d'un paquet de riz, d'un parfum, la revente de 20 grammes d'herbe, l'outrage à un agent…"
Rien à attendre des tribunaux, alors, pour que justice soit rendue, pour que ces femmes soient réparées.
Après #metoo, on a entendu le slogan "La honte doit changer de camp". Ce groupe de femmes a décidé que c'est la violence qui doit changer de camp.
"Pourquoi est-ce qu'on est privée de cette violence-là, pourquoi est-ce qu'on ne fait jamais peur, qu'on ne réplique jamais ?"
Elles vont donc monter des expéditions réparatrices, mais attention, sans violence physique. Taguer "violeur" sur la vitrine d'un tatoueur ou d'un agent immobilier leur parait déjà une forme de réparation.
Parler des viols et des carences de la justice est louable, nécessaire. Pourtant ce roman est une déception, du fait de l'écriture : il n'est pas écrit, il n'est pas construit, on dirait un brouillon auquel il manquerait une structure.
Toutes ces femmes sont désincarnées, on les confond toutes, elles n'ont pas de vie, pas de famille, à peine un métier, non, seul leur statut de victime est abordé.
Et c'est dommage car le propos, je l'ai dit, est louable et nécessaire.
"Qui condamne qui, qui remplit les cellules surpeuplées des maisons d'arrêt pendant que les violeurs deviennent au choix ministre, maire, chef d'entreprise, chanteur à succès ou footballeur, peuvent continuer à être père abusif, mari violent et ex-copain dangereux sans jamais voir l'intérieur d'une cellule."
Commenter  J’apprécie          180
Un livre féministe à souhait avec un "gang" de plusieurs jeunes femmes qui nous l'apprendrons au fil de la lecture ont toutes été violées et abusées. Elles décident de se venger de leurs agresseurs et on adore ! Quel juste retour des choses ! D'autant plus que la violence de leurs gestes n'est jamais physique. On les suit dans leurs pérégrinations et leurs réparations car elles le disent, il ne s'agit pas de vengeance mais de réparation car la justice étatique n'en est jamais capable.

Les chapitres sont courts, le roman très bref comme un petit coup de poing littéraire. J'aurai aimé quelque chose de plus fourni, avec plus de détails sur les personnages car j'avoue m'y être perdue et ne plus savoir qui était qui. Cela a un peu gâché ma lecture car j'aime m'attacher aux personnages et ici elles ont toutes le même relief.

Une petite découverte pas déplaisante mais sans plus.
Commenter  J’apprécie          140
Mia, Nina, Lucie, Leo, Ines et tant d'autres... Les orageuses se sont ces filles, vos amies, vos soeurs, vos filles, vos cousines qui ont décidé face à cette justice malheuseusement trop souvent sourde aux violences faites aux femmes de prendre leur destin en main et de faire comprendre à ces hommes qu'ils ne peuvent plus agir en tout impunité! Elles vont libérer leur colère pour passer à autre chose et se reconstruire. La situation de chaque femme est différente mais leur mal-être bien présent et l'autrice nous dépeint toute la palette de leurs sentiments.

Ce roman nous rappelle que dans toutes femmes il peut y avoir une blessure, un moment où elle a dit non et n'aura pas été entendue! Il y a-t-il des nuances dans le viol? Les victimes sont elles plus meurtries si le viol est violent, par un inconnu? Comment vivre avec cette blessure? Tant de questions que nous nous posons à cette lecture. Hasard du calendrier j'ai lu il y a peu "Femmes en colère" de Matthieu Ménégaux qui m'a beaucoup marqué et qui finalement aborde le même sujet, le vengeance d'une femme victime. La différence de ce roman, c'est que cette fois c'est tout ce processus de vengeance qui est abordé et non les suites judiciaires.  La trame est intéressante, l'idée de ce "gang" qui se reconnait dans ses failles et son envie d'en découdre audacieuse. Toutes ces jeunes femmes vont trouver ensemble un exutoire pour reprendre leur vie en main avec leur éthique bien à elle. J'aurais cependant aimé que chaque personnage soit plus approfondi...

Ce roman est finalement un triste constat, celui de tant de femmes touchées. Ce livre est court et se lit vite mais peu être trop pour permettre une réelle empathie envers ce groupe. Il pose les bonnes questions, celle des femmes touchées mais aborde aussi rapidement le point de vue des hommes qui parfois ne se réalisent pas leur acte. 
Lien : https://leslecturesdemamanna..
Commenter  J’apprécie          130
Un premier roman qui dépeint un gang de filles décidant un jour de reprendre comme elles peuvent le contrôle de leur vie.
Un roman qui traduit aussi bien la violence que la douceur et l'apaisement qui suivent la vengeance. Une histoire où gronde la révolte et qui est plein de rage.
Un roman où chacune va essayer de se délivrer de ses peurs, ses chagrins et ses tourments, d'autant que les autorités n'avancent pas dans leur enquête. D'être soulagées, après s'être fait justice.
Peut-on se venger nous-mêmes ? Se faire justice est-ce possible ?
Un roman terriblement d'actualité.
Commenter  J’apprécie          120
Il m'a fallu du temps avant que je me décide à écrire cette chronique car la lecture de ce premier roman de Marcia Burnier n'a pas été de tout repos, tout autant que de mettre de l'ordre dans mes impressions !
Inès, Mia, Léo, Louise, Niwa, Lila, Fanta, Lucie et l'on pourrait en citer tant d'autre hélas … Toutes ont vécu un viol ou ont été agressées sexuellement, toutes gardent un traumatisme qu'elles ne savent comment évacuer. Toutes conservent en elles une violence et des sentiments contradictoires qu'elles ont besoin de libérer, d'exprimer… Toutes réagissent différemment mais toutes ont choisi de se rendre justice par elles-mêmes en manifestant, en vandalisant ou en lançant des expéditions punitives - telles des Amazones - contre ces hommes qui les ont fait souffrir. Elles sont à leur tour devenues des prédatrices. A plusieurs on se comprend, on se sent plus fortes, on se soutient, on est aussi prêtes à tous les excès. On n'a plus peur d'EUX. Ces femmes ont de la haine, des envies de suicide, de sexe à fortes doses… Pas de pardon ! Car le corps garde des traces de ces actes délictueux, même longtemps après l'agression, il conserve des blocages psychologiques. « Qu'en bas, là en lui montrant son bas ventre, c'est pourri ». Elles ont des crises d'angoisse, martyrisent leurs corps. Rien ne semble prévu pour les aider « On dit pas vengeance, c'est pas la même chose, là on se répare, on se rend justice parce que personne d'autre n'est disposé à le faire ». Aussi ont-elles décidé de riposter, oeil pour oeil et dent pour dent : la loi du Talion. Car elles ne croient plus en la justice humaine et en ceux qui sont sensés les aider. Car même ceux dont le rôle est de les protéger ne comprennent pas toujours ce qui s'est passé ou ont tendance à les juger coupables « vous avez des moeurs légères, vous êtes des mythomanes », elles souvent accusées de mentir … Problème de crédibilité, solidarité masculine ?? C'est un sujet important à traiter car trop d'hommes encore pensent que les viols sont rares, que la plupart des femmes mentent. « Ces connards » car même tes propres amis peuvent en être car ils n'ont pas l'impression de violer, juste de forcer un peu pour convaincre la femme d'accepter une relation sexuelle.
L'auteur a inventé un nom commun : les orageuses. Ce mot n'existe que sous forme d'adjectif et veut dire tumultueux, ce qui correspond très bien à l'état d'esprit de ces jeunes femmes sujettes à des confusions violentes. Ce texte court, sans dialogue ou si peu, traduit les émotions que ces orageuses ont dans leur tête.
C'est un livre qui, s'il ne m'était pas parvenu dans le cadre des 68, que je n'aurai pas lu ou que je n'aurai pas fini à cause de cette confusion qui règne dans ses pages et surtout à cause de l'écriture qui m'a fortement déplu. Ce livre use et abuse d'un langage parlé. Son contenu est perturbant, déconcertant, mais aussi émouvant et pourtant tellement nécessaire. Lecture insoutenable mais je dirai même vitale pour comprendre ce qu'ont vécu ces femmes dans leurs corps, dans leurs têtes, pour tenter d'analyser leurs comportements et l'orage qui explose, résonne en elles. Elles sont démolies, saccagées. Si l'on n'a pas soi-même vécu un viol il est impossible d'imaginer, de comprendre par quelles étapes, quels sentiments ces jeunes femmes ou femmes sont passées. Comment peut-on pardonner à ces hommes, comment peut-on atténuer ces cicatrices faîtes à leur corps, comment expliquer ce que l'on a vécu et l'expliquer aux autres ? Un univers de noirceur qui explose à toutes les pages. le livre aborde tous les aspects du viol, montrent les préjugés qui sévissent encore et toujours. Un thème très actuel depuis quelques années avec la naissance du mouvement MeToo/ BalanceTonPorc qui encourage la prise de parole des femmes et qui veut faire savoir que le viol et les agressions sexuelles sont plus courants que ce qui est supposé et qui permet aux victimes de s'exprimer. Je ne sais si c'est possible, mais ce livre me laisse à penser que l'auteur a vécu ce qu'elle raconte dans sa chair.
Commenter  J’apprécie          40
Les Orageuses est un court premier roman militant qui surfe sur la vague du Me Too. Des jeunes femmes se regroupent pour essayer de se reconstruire après avoir subi des agressions sexuelles. Notre monde étant beaucoup trop laxiste envers les hommes elles décident de se venger à leur manière. C'est en formant un gang de filles vengeresses qu'elles vont se réparer. le partage de la parole, pourtant salvateur, ne leur suffit pas. le thème de ce roman n'est absolument pas sur le droit de se faire justice soi-même mais sur la solidarité et la reconstruction.
J'ai bien aimé le fait que ces femmes prennent chacune soin des autres, qu'elles créent un groupe solidaire, une sororité. Je comprends parfaitement leur douleur, leur besoin de vengeance, d'expulser violemment leur colère. Je n'en ai pas pour autant adhérer totalement au récit. Je ne sais pourquoi, j'ai compati mais je n'ai pas éprouvé une réelle empathie pour elles.
J'ai pris ce récit comme des témoignages, il m'a semblé plus documentaire que roman, chacune livrant son ressenti après l'agression et son impossibilité à se réparer. C'est court et cependant répétitif. le style de Marcia Burnier, âpre, incisif, s'accorde bien à la hargne éprouvée par les jeunes femmes. Même si je n'en ai pas spécialement aimé l'approche, ce récit est nécessaire, malheureusement il ne sera sans doute pas lu par beaucoup d'agresseurs.
Lien : https://ffloladilettante.wor..
Commenter  J’apprécie          40
Un court récit en écho aux actualités féministes, féminicides de notre époque dont la profusion recèle autant de bonnes que de moins bonnes choses.Attachons-nous à ce récit de la croisade plus ou moins pacifique de cette bande de jeunes femmes unie sous la bannière de Mia en réaction à ce que chacune a pu subir comme violences réelles ou ressenties de la part d'hommes divers mais tous volontairement ou non conscients de la gravité de leurs actes. Lassées des lenteurs judiciaires comme de la difficulté d'obtenir justice et réparations autre que pécuniaires ou pénales, Louise, Leo, Mia, Lucie, Nina et Lila définissent une liste de sept hommes dont chacune a subi d'une manière ou d'une autre la violence et des rapports non désirés et mettent en place une expédition punitive pour faire changer la peur de côté.
141 pages au total où le lecteur découvre les histoires de chacune, leur blessure, leur réaction, les bouleversements qu'elles ont subies et continuent de subir et l'union de ces croisées pour faire changer la terreur de bord. En trouvent-elles pour autant le repos ou une certaine quiétude, pour moi cette question reste entière.
Oeuvre sensible, c'est une année de la vie de ses femmes que le lecteur suit. L'ensemble se lit facilement, pour moi pas forcément un plaidoyer nouveau, hélas
Commenter  J’apprécie          40
Sous la très belle couverture des éditions Cambourakis que je découvrais, gronde et bouillonne la colère trop longtemps silencieuse ou inentendue des Orageuses, ces femmes, ces filles qui ont vu le loup se mettre en travers de leur route, de leur désir, de leur consentement et qui se sont trouvées, retrouvées, resserrées, réchauffées à la chaleur de leur rage commune, de leur douleur particulière. Mia, Esther, Lucie et les autres forment à elles toutes un groupe compact, collé-serré, agissant d'un élan unique pour abattre un bras vengeur sur l'impuni qui leur a fait ça.
Et c'est là, peut-être, que le bât blesse dans l'orageux premier roman de Marcia Brunier, tant sur le fond que sur la forme. La sympathie implicite, la compréhension spontanée, l'empathie instinctive viennent se heurter à cette masse sans contours distincts, à cette pulsion première et viscérale qui se lève pour répondre à cette autre qui les a frappées. Tout au long de ma lecture, plutôt agréable au demeurant, je n'ai cessé de tenter de cerner chaque personnage, sa personnalité, son histoire ainsi que l'organisation temporelle du récit sans parvenir à me représenter nettement ni les uns, ni l'autre ce qui m'a quelque peu laissée sur un sentiment d'inconfort qui, à mon sens, aurait dû rester la prérogative de la teneur du roman. Car, oui, il bouscule, oui, il interroge, même maladroitement, les citoyens, voire les féministes que nous sommes, en soulevant l'éternelle question de la vengeance, l'éternelle tentation de la loi du talion, de la justice rendue à soi-même, par soi-même, d'un lapidaire « oeil pour oeil ». Alors, quoi ? Viol pour viol ? Bien sûr, on comprend l'ampleur de leur rage impuissante face à la lenteur, voire la légèreté ou l'inefficacité d'une justice et de ses lois un brin frileuses. Bien sûr, elles ne vont pas, telles les mégères gendarmicides de Brassens, jusqu'à « couper les choses » de leurs agresseurs (pas ces choses-là en tout cas…). Bien sûr, on ne peut s'empêcher de se dire que, au regard de ce qu'elles ont subi, leurs gestes sont bien peu de chose et que, après tout, il n'y a pas mort d'homme. Non, pas cette fois. Mais, pour les morts d'hommes, justement, du coup, on fait comment ? On écrit des romans, peut-être, en mettant dans ses points toute la violence que les poings ne peuvent pas, ne doivent pas dire.
Commenter  J’apprécie          40



Autres livres de Marcia Burnier (1) Voir plus

Lecteurs (645) Voir plus



Quiz Voir plus

Les emmerdeuses de la littérature

Les femmes écrivains ont souvent rencontré l'hostilité de leurs confrères. Mais il y a une exception parmi eux, un homme qui les a défendues, lequel?

Houellebecq
Flaubert
Edmond de Goncourt
Maupassant
Eric Zemmour

10 questions
566 lecteurs ont répondu
Thèmes : écriture , féminisme , luttes politiquesCréer un quiz sur ce livre

{* *}