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EAN : 9782711821594
Les Editions de la Réunion des Musées Nationaux (30/11/-1)
5/5   2 notes
Résumé :
Pour sa première grande exposition de peinture, le musée d'Orsay a choisi de célébrer le centenaire du séjour à Paris d'un inconnu, aujourd'hui le plus célèbre peut-être des artistes qui y sont exposés. Après le Metropolitan Museum de New York, qui a consacré en 1984 et 1986 deux expositions aux années d'Arles, puis de Saint-Rémy et d'Auvers-sur-Oise (1888-1890), il nous a paru opportun de montrer le troisième volet de la série : Van Gogh à Paris.

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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Pour sa première grande exposition, le musée d'Orsay a décidé de présenter les oeuvres peintes par Vincent van Gogh lors de son séjour à Paris de mars 1886 jusqu'à son départ pour Arles en février 1888. L'exposition s'est tenue du 2 février au 15 mai 1988, soit exactement cent ans après le séjour du peintre néerlandais dans la capitale française.

Si les oeuvres du séjour parisien de van Gogh sont moins connues que celles du séjour en Provence, elles sont néanmoins très intéressantes pour montrer l'évolution du style de l'artiste depuis son séjour dans le Borinage en Belgique et aux Pays-Bas. Tous les thèmes chers à l'artiste se retrouvent : autoportraits, paysages, natures mortes, ... dans des tons plus sobres et un style plus proche des grands maitres de l'impressionnisme français.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
A partir de 1880, année où il perd son poste de prédicateur dans le Borinage et se rend à Bruxelles pour y entreprendre sa carrière artistique, les activités de Vincent Van Gogh vont l'amener à séjourner alternativement à la ville et à la campagne. En effet, après un séjour à Bruxelles, il passe quelque temps dans la région rurale d'Etten, puis à La Haye, ville de résidence royale; après une brève période de randonnées à travers les fondrières, les landes et les terres agricoles de la Drenthe, il séjourne plus longtemps à Nuenen où il peint les paysans du Brabant; il va ensuite étudier à Anvers avant de passer deux années à Paris.
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Video de Françoise Cachin (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Françoise Cachin
Édouard Manet (1832-1883) : Nuits magnétiques par Jean Daive (1983 / France Culture). Diffusion sur France Culture le 8 juin 1983. Peinture : Édouard Manet, "Autoportrait à la palette", 1879. Par Jean Daive. Réalisation Pamela Doussaud. Avec Philippe Lacoue-Labarthe (critique, philosophe, écrivain), Dominique Fourcade (écrivain), Marcelin Pleynet (écrivain, critique d'art), Jean-Pierre Bertrand (artiste peintre), Joerg Ortner (graveur, peintre), Jean-Michel Alberola (artiste), Constantin Byzantios (peintre), Isabelle Monod-Fontaine (conservatrice au musée Georges Pompidou) et Françoise Cachin (conservatrice au musée d'Orsay). Lectures de Jean Daive. Édouard Manet, né le 23 janvier 1832 à Paris et mort le 30 avril 1883 dans la même ville, est un peintre et graveur français majeur de la fin du XIXe siècle. Précurseur de la peinture moderne qu'il affranchit de l'académisme, Édouard Manet est à tort considéré comme l'un des pères de l'impressionnisme : il s'en distingue en effet par une facture soucieuse du réel qui n'utilise pas (ou peu) les nouvelles techniques de la couleur et le traitement particulier de la lumière. Il s'en rapproche cependant par certains thèmes récurrents comme les portraits, les paysages marins, la vie parisienne ou encore les natures mortes, tout en peignant de façon personnelle, dans une première période, des scènes de genre : sujets espagnols notamment d'après Vélasquez et odalisques d'après Le Titien. Il refuse de suivre des études de droit et il échoue à la carrière d'officier de marine militaire. Le jeune Manet entre en 1850 à l'atelier du peintre Thomas Couture où il effectue sa formation de peintre, le quittant en 1856. En 1860, il présente ses premières toiles, parmi lesquelles le "Portrait de M. et Mme Auguste Manet". Ses tableaux suivants, "Lola de Valence", "La Femme veuve", "Combat de taureau", "Le Déjeuner sur l'herbe" ou "Olympia", font scandale. Manet est rejeté des expositions officielles, et joue un rôle de premier plan dans la « bohème élégante ». Il y fréquente des artistes qui l'admirent comme Henri Fantin-Latour ou Edgar Degas et des hommes de lettres comme le poète Charles Baudelaire ou le romancier Émile Zola dont il peint un portrait : "Portrait d'Émile Zola". Zola a pris activement la défense du peintre au moment où la presse et les critiques s'acharnaient sur "Olympia". À cette époque, il peint "Le Joueur de fifre" (1866), le sujet historique de "L'Exécution de Maximilien" (1867) inspiré de la gravure de Francisco de Goya. Son œuvre comprend des marines comme "Clair de lune sur le port de Boulogne" (1869) ou des courses : "Les Courses à Longchamp" en 1864 qui valent au peintre un début de reconnaissance. Après la guerre franco-allemande de 1870 à laquelle il participe, Manet soutient les impressionnistes parmi lesquels il a des amis proches comme Claude Monet, Auguste Renoir ou Berthe Morisot qui devient sa belle-sœur et dont sera remarqué le célèbre portrait, parmi ceux qu'il fera d'elle, "Berthe Morisot au bouquet de violettes" (1872). À leur contact, il délaisse en partie la peinture d'atelier pour la peinture en plein air à Argenteuil et Gennevilliers, où il possède une maison. Sa palette s'éclaircit comme en témoigne "Argenteuil" de 1874. Il conserve cependant son approche personnelle faite de composition soignée et soucieuse du réel, et continue à peindre de nombreux sujets, en particulier des lieux de loisirs comme "Au Café" (1878), "La Serveuse de Bocks" (1879) et sa dernière grande toile, "Un bar aux Folies Bergère" (1881-1882), mais aussi le monde des humbles avec "Paveurs de la Rue Mosnier" ou des autoportraits ("Autoportrait à la palette", 1879). Manet parvient à donner des lettres de noblesse aux natures mortes, genre qui occupait jusque-là dans la peinture une place décorative, secondaire. Vers la fin de sa vie (1880-1883) il s'attache à représenter fleurs, fruits et légumes en leur appliquant des accords de couleur dissonants, à l'époque où la couleur pure mourait, ce qu'André Malraux est un des premiers à souligner dans "Les Voix du silence". Le plus représentatif de cette évolution est "L'Asperge" qui témoigne de sa faculté à dépasser toutes les conventions. Manet multiplie aussi les portraits de femmes ("Nana", "La Blonde aux seins nus", "Berthe Morisot") ou d'hommes qui font partie de son entourage (Stéphane Mallarmé, Théodore Duret, Georges Clemenceau, Marcellin Desboutin, Émile Zola, Henri Rochefort).
Sources : France Culture et Wikipédia
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