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Sabine Berritz (Traducteur)
EAN : 9782070410408
160 pages
Gallimard (26/05/2000)
3.71/5   310 notes
Résumé :
" J'étais étendu sur elle, nous nous regardions dans les yeux. Nous étions serrés l'un contre l'autre, essayant d'être plus unis encore. L'enfer aurait pu s'ouvrir devant moi alors, je n'en aurais pas bougé. Il fallait que je l'aie, même si l'on devait me pendre pour cela. Je l'ai eue. "
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Critiques, Analyses et Avis (52) Voir plus Ajouter une critique
3,71

sur 310 notes
J'ai passé un très agréable moment avec ce roman. Une écriture sans fioriture, sans volonté d'effet littéraire autre que celui de retranscrire la langue âpre de son narrateur principal, mais une écriture très rythmée, très directe : vous êtes en prise tout de suite, il n'y a pas de phase de transition ou d'adaptation. Une écriture coup de poing, en somme. Vous n'y trouverez pas de ces belles phrases qu'on a envie de noter et de retenir tout bas dans un coin de sa tête.

Cependant, l'auteur, James Cain, n'a pas que son type d'écriture à offrir au lecteur : il nous sert également une construction très élaborée où, comme le titre l'indique, tout semble dédoublé : 2 tentatives de meurtres, 2 femmes, 2 fuites du personnage principal, 2 accidents de voiture, 2 chats, 2 procès, 2 rencontres avec l'assistant de l'avocat, 2 engagements du héros dans la station-service, les Chênes-jumeaux, etc.

Pourquoi deux ? Qu'est-ce que cela a à voir avec ce qui semble être le propos véritable de ce roman ? Ça, ce n'est pas clairement spécifié dans l'ouvrage et ce sera donc à chacun d'y apporter, si possible, une réponse propre. Voilà quelque chose qui m'intéresse bigrement. Au départ on croit avoir un polar entre les mains, et puis, en fin de compte, on réalise qu'on a peut-être beaucoup plus : tout dépendra de nous et de ce que nous voudrons bien injecter dans la réflexion autour de cet ouvrage.

Alors vous vous doutez bien que ce que je vais écrire à présent n'engage absolument que moi. Il s'agit de mon propre ressenti, de ma propre interprétation, et, bien malin celui ou celle qui pourrait se targuer d'avoir compris absolument le sens de ce que l'auteur à voulu nous dire. D'ailleurs a-t-il spécifiquement cherché à nous dire quelque chose ? Rien n'est moins sûr, mais je vois là la marque des grands romans, la trempe de ceux qui dépassent parfois le projet littéraire de leur auteur.

Eh bien je crois que le Facteur sonne toujours deux fois s'inscrit dans cette catégorie. On peut le lire comme un polar, comme un roman noir, mais aussi comme une réflexion tout autre sur la dualité qui nous habite tous. Et là, on n'est peut-être plus si éloigné d'un écrivain aux 3/4 philosophe tel que Milan Kundera. Sommes-nous réellement nous lorsque nous agissons ? Ne sommes-nous pas constamment la combinaison de deux pulsions contradictoires qui se déchirent en nous aux moments des choix cruciaux de notre existence ?

Car il me semble là, le vrai sens de ce bouquin : on se questionne, on tergiverse, on échafaude, on croit que c'est la seule chose à faire et puis on fait la chose. Alors la chose en question se déroule, pas toujours — pas souvent même — comme on l'avait voulue, et le petit bout de nous même qui avait perdu la bataille lors de la prise de décision repointe subitement le bout de son nez et nous crie dans le moelleux, à l'intérieur de nous même : « Tu vois bien, fallait pas faire ça ! Je te l'avais dit et t'as pas voulu écouter… »

Ou bien alors tout se déroule exactement comme on l'avait prévu mais un blocage en nous apparaît, un engrenage se grippe, un bout de nous même s'insurge. On était bien certaine d'avoir le cran requis et puis voilà qu'au moment de vérité, on se rend compte qu'on ne peut pas, on a un pieu dans l'estomac, un pli qui se forme dans le cerveau, subitement un coup de blizzard dans le dos et sur les tempes : on n'y arrive pas, on n'y arrive plus… et cet étau qui nous serre la carcasse…, si fort que c'en devient insupportable…

Alors, devant le fait accompli, on apprend un peu du secret serti en nous même ; on connaît maintenant un petit bout supplémentaire du nous même qu'on ne connaît jamais tout à fait. On fait connaissance ; on se dit : « Tiens ! t'étais là, toi ? Je t'avais jamais remarqué. Bah… enchantée. Faute de mieux, faute de pouvoir faire sans, on va devoir faire avec, ensemble quoi, que ça nous plaise ou non… » Je crois bien qu'on passe en réalité notre vie à apprendre à nous connaître, à nous déchiffrer nous-mêmes de l'intérieur. Et je ne vous parle même pas de la gageure d'apprendre à connaître et déchiffrer les autres…

Voilà, en très gros, en très schématique, l'impression que ce roman a suscité chez moi. Plein d'autres personnes vous diraient probablement tout autre chose à son propos, et c'est là encore la marque des grands romans, d'être d'une richesse d'interprétation telle que nulle lecture ne se ressemble tout à fait en fonction du lecteur ou de la lectrice qui l'entreprend.

L'histoire commence dans un camion qui remonte la Californie en venant du Mexique au début des années 1930. Franck Chambers, un resquilleur qui s'est glissé sous la bâche du véhicule, s'en fait sortir manu militari sitôt que les conducteurs aperçoivent son pied endormi lors d'une halte dans une taverne quelconque, dite " des Chênes-jumeaux ", genre de station-service sise dans un bled quelconque, quelque part sur la grand' route qui griffe la Californie du nord au sud.

Franck Chambers se retrouve là, sans le sou, sans programme et sans perspective. le patron de la baraque, un Grec nommé Nick Papadakis, lui demande si par hasard il n'aurait pas des connaissances en mécanique car il aurait furieusement besoin d'un mécano. Chambers, précisément, trifouille des moteurs et des boîtes de vitesse depuis l'enfance, à croire qu'on lui faisait ses bains à l'huile de vidange.

Une minute et une poignée de main plus tard, Franck est embauché. Nick l'invite dans la taverne et lui présente sa femme, Cora. Entre elle et lui, dès le premier regard, un courant électrique circule et…

… et la suite ce n'est sûrement pas à moi de vous la raconter. Sachez enfin que c'est un ouvrage que j'ai trouvé remarquable tout pendant que l'auteur semblait vouloir s'affranchir des règles de la morale, c'est-à-dire, grosso modo, jusqu'à l'avant-dernier chapitre. le dernier chapitre était sans doute, en ce qui me concerne, le chapitre de trop, celui où l'auteur essaie à toute force de nous faire croire qu'il se soucie des bienséances.

Pour moi, c'est dommage, d'où mon petit bout d'étoile que je lui retire sur la ligne d'arrivée. Mais je vous invite vivement à consulter d'autres avis à propos de cette oeuvre pour vous en faire une meilleure opinion et, pourquoi pas, de la lire, tout simplement, ce qui reste la meilleure chose à faire pour savoir quoi penser d'un livre.

Car souvenez-vous, chers facteurs, et plutôt deux fois qu'une, ceci n'est qu'un avis, un sur des milliards, c'est-à-dire, pas grand-chose.
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Aucun thriller n'a connu autant de versions filmées que James M. Cain's "Le facteur sonne toujours deux fois" de 1934. J'ai un peu cherché et j'en ai trouvé 7 (sept).

En ordre chronologique cela donne :
1) En 1939, "Le dernier tournant" un film français de Pierre Chenal avec l'inoubliable Michel Simon ;
2) En 1943, "Ossessione", un film italien de Luchino Visconti ;
3) En 1946, le premier classique américain au titre du livre avec Lana Turner comme Cora Smith et John Garlield comme Frank Chambers ;
4) En 1950, la seconde version italienne "Cronaca di un amore" de Michelangelo Antonioni ;
5) En 1981, le second classique américain avec le même titre, réalisé par Bob Rafelson avec Jessica Lange dans le rôle de Cora et Jack Nicholson jouant Frank ;
6) En 1998, une version hongroise de György Fehér avec le beau titre de "Szenvedely" qui veut tout simplement dire "Passion" et
7) En 2008, une adaptation allemande de Christian Petzold, intitulée "Jerichow" qui est le nom d'une ville en Saxe Anhalt.

Outre les films, James M. Cain a écrit une version théâtrale de son roman qui a connu 72 présentations dans un théâtre à Broadway, New York.
Finalement, un opéra a été présenté en 1982 à Saint-Louis sur la base d'un libretto écrit par Colin Graham et une musique originale conçue par Stephen Paulus. le tout fondé sur l'édition du livre de Cain de 1934.

Et dire que ce roman a été interdit dans plusieurs pays pendant tout un temps à cause des scènes de violence et de sexe. Pauvre James M. Cain !
Pendant ce temps, Outre-Manche, un critique cinématographique vantait le thriller comme "The best film noir of All Times". La version américaine de 1946 avec la séduisante Lana Turner évidemment.

Je présume que la plupart d'entre vous aient lu le livre ou vu l'une ou l'autre version filmée ou 2 comme moi, qui ai vu celle de 1946 lors d'une rétrospective comme étudiant à Louvain et la version Nicholson-Lange comme des dizaines de milliers d'autres tout bêtement au cinéma du coin.

D'après mes archives, j'ai lu le roman en août 1963 en livre de poche.
Impressionné, j'ai continué avec son "Coups de tête" ou "The Moth", "Galatéa"; "Double Indemnity", etc.

Sur Babelio, le livre a reçu 38 critiques, dont seulement 4 défavorables, qui reprochent essentiellement l'aspect "vieux jeu" de l'ensemble. Il y a 87 ans que le roman fût publié et je pense qu'il convient de situer le roman dans son contexte historique à la lumière des moeurs d'avant-guerre.

Je ne vais pas résumer l'intrigue bien sûr, mais terminer par une phrase qui m'est restée comme représentative de l'atmosphère : Enlever la femme à quelqu'un ce n'est rien, s'accaparer de sa bagnole... c'est du vol.
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Après ces quelques jours passés à San Francisco sur le divan capitonné du bon docteur Yalom, me voici sur les routes poussiéreuses de la Californie en compagnie de Frank Chambers le personnage principal du premier roman écrit par James M. Cain en 1934.

Quel bourlingueur que ce Chambers toujours par monts et par vaux, incapable de se fixer quelque part ! Son penchant pour l'alcool et son coup de poing facile l'ont déjà conduit plus d'une fois derrière les barreaux.
Dans l'impossibilité de payer son repas, il a quand même accepté ce travail de pompiste que lui a proposé Nick Papadakis le patron d'un restaurant situé à vingt milles de Los Angeles.
La route l'appelle et l'attire mais plus encore les lèvres de la troublante Cora :

“Je l'ai prise dans mes bras et j'ai écrasé ma bouche contre la sienne…
Mords-moi ! mords-moi !...
Je l'ai mordue. J'ai planté mes dents si fort dans ses lèvres que j'ai senti le sang gicler dans ma bouche. Il coulait sur son cou quand je l'ai portée au premier étage.”

Sauf le travail, les choses ne traînent jamais avec Frank Chambers. Débarrasser Cora de ce mari graisseux et puant est largement dans ses cordes...

Le lecteur se laisse d'emblée captiver par ces amants tout feu tout flamme. S'il se doute très vite que le pauvre Papadakis ne va pas faire de vieux os, il est loin d'imaginer la tournure des événements.
Ce petit livre écrit sous forme de confessions est un classique du genre et l'éphémère rédemption de Chambers, l'anti-héros, est comme un rayon de soleil dans un ciel bien sombre.

Le titre métaphorique, “Le facteur sonne toujours deux fois”, est génial et digne du meilleur publicitaire.
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Méfiez-vous de l'eau qui dort
*
J'ai trouvé ce roman dans la boîte à lire de mon quartier (une très vieille édition datant de 1948 , dans un papier assez épais). Connaissant cet auteur américain par Mildred Pierce que j'ai tellement apprécié, j'ai voulu poursuivre avec ce classique du hardboiled , adapté en film.
Un titre énigmatique mais comble du comble, il n'a aucune signification avec le récit. Apparemment, n'ayant pas eu le succès lors de sa recherche d'éditeur, l'auteur a eu une lettre positive que lors de son deuxieme essai.
*
Un format court du roman noir classique des années 30-40 , dans la période prolifique du cinéma d'Hollywood.
Le style est épuré et sec. On peut visualiser les scènes facilement. Un scénario simple, efficace avec des twists qui tombent juste. Je me rend compte qu'il n'y a pas besoin d'écrire des choses alambiquées et compliquées pour une bonne intrigue. La preuve ici. Les dialogues sont vifs, percutants.
Il se dégage aussi une certaine sensualité avec le personnage féminin, je la perçois comme une femme fatale qui n'a aucun scrupule mais qui est aussi naïve. Le personnage principal masculin vu comme un gars simple se densifie au fur et à mesure de ses frasques.

Le crime parfait, vous y croyez? La morale à la fin de l'histoire vous le dira.
Un petit indice : immoral ....
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Le facteur sonne toujours deux fois reste définitivement dans le panthéon de mes lectures nord-américaines, aux côtés de Des souris et des hommes, Vol au-dessus d'un nid de coucous et 1275 âmes, entre autres.
Littérature de l'aventure, avec vue sur les immensités d'un pays neuf.
Le récit est âpre, animal, sauvage à l'image de Frank Chambers.
Frank Chambers, sorte de "tramp" de l'Amérique des années de crise.
Frank Chambers, échoué dans cette station-service où va se nouer le drame.
Chambers, symbole de l'avidité et aspirant au bonheur quitte à passer par le crime.
Frank Chambers, admirablement interprété par Jack Nicholson dans un film d'anthologie.
Et puis Cora, la femme de l'histoire... comme une fleur qui s'étiole das cette station-service où Chambers vient la cueillir.
Cora, que Jessica Lange jouera aux côté de Nicholson.
Récit à la fin triste et grise, un peu comme le sera celle du salaire de la peur (français, celui-là) qui laisse un sale goût au fond de la bouche du lecteur.
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Citations et extraits (32) Voir plus Ajouter une citation
Page 91[…] - Chambers, comment se fait-il que vous soyez resté avec Papadakis pour travailler ?
- C'est un accident. J'étais fauché, et il avait besoin de quelqu'un. Je suis entré pour trouver à manger, et il m'a offert du boulot, j'ai accepté.
- Chambers, cela ne vous parait-il pas un peu étrange ?
- Que voulez-vous dire, Juge ?
- Après avoir roulé votre bosse pendant tant d'années sans rien faire, sans même essayer de faire quelque chose, si j'ai bien compris, tout d'un coup, vous vous mettez à l'ouvrage, vous acceptez un travail régulier ?
- Je dois reconnaître que ça ne m'emballait pas.
- Mais vous êtes resté !
- Nick était un des plus chics types que j'aie jamais rencontrés. Quand j'ai eu un peu de fric, j'ai essayé de lui dire que ce n'était plus possible, mais je n'ai pas eu le cœur de le lâcher quand il m'a dit tout le mal qu'il avait eu avec ses employés. Dès qu'il a eu son accident, j'ai filé. J'ai filé, c'est tout. Bien sûr, c'était pas très chic envers lui, mais les pieds me démangeaient. Quand ils me démangent, il faut que je parte ; seulement, là, je suis parti en douce.
- Et le lendemain du jour ou vous êtes revenu, il meurt dans un accident ! […] Allons Chambers, avouez. Vous avez tué le Grec, cette femme et vous, et plus vite vous l'avouerez, mieux ce sera pour vous.
Je n'avais plus la moindre envie de sourire, je vous prie de le croire, j'ai senti mes lèvres devenir sêches, j'ai essayé de parler, mais rien n'est sorti de ma bouche.
- Et bien, vous ne dites rien ?
- C'est que vous m'en bouchez un coin, Juge. Vous dites là quelque chose de terrible, Juge, qu'est-ce que je peux répondre ? [...]
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- Bouscule-moi, Frank, comme l’autre nuit.
Je lui ai arraché ses vêtements. Elle s’est tournée un peu pour qu’ils glissent mieux. Puis ils sont tombés, elle a fermé les yeux et elle est restée étendue la tête sur l’oreiller. Ses cheveux roulaient sur ses épaules, en boucles pareilles à des serpents. Ses yeux étaient sombres et ses seins n’étaient pas durcis, les pointes dressées vers moi, mais tout doux, et leurs bouts étaient étalés en deux larges taches roses. Elles semblaient être l’ancêtre de toutes les putains du monde. Le diable en eut pour son argent, cette nuit-là.
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J'ai frappé l'eau avec mes pieds réunis, et suis allé plus profond. L'eau est entrée si fort dans mes oreilles que j'ai pensé qu'elle allait les crever. Mais je n'ai pas eu à remonter. La pression sur les poumons et de l'oxygène dans le sang, si bien que, pendant quelques secondes, on ne pense pas à respirer. J'ai regardé l'eau verte, et avec mes oreilles qui teintaient, ce poids du liquide sur les reins et sur la poitrine, j'ai pensé que toute la diablerie, toute la bassesse, l'incapacité, l'inutilité de ma vie avaient été chassés au-dehors, rejetés loin de moi, et que je remontais vers Cora, transformé, et, comme elle disait, prêt pour une nouvelle vie.
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Il y a un type au numéro 7 qui a tué son frère et qui dit qu'il ne l'a pas réellement fait,que c'est son subconscient qui a agi.Je lui ai demandé ce que ça voulait dire,et il m'a dit que chaque personne est faite de deux personnes,une que l'on connaît,l'autre qu'on connaît pas,qui est le subconscient.Cela m'a bouleversé! Est-ce que je l'ai fait ou est-ce que je ne l'ai pas fait? Je l'aimais tant,je vous le dit,j'aurais voulu mourir pour elle.Au diable le subconscient!Je n'y crois pas.Ce n'est qu'un tas de blagues que ce type a inventées pour fourrer son juge dedans.On sait ce qu'on fait,et on le fait.Je ne l'ai pas fait,je le sais.C'est ce que je lui dirai si jamais je la revois.
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Mais, voyons, vous n’avez rien d’une Mexicaine. Elles ont toutes de grosses lèvres, des jambes énormes, des seins sous le menton, une peau jaune, des cheveux gras. Vous n’êtes pas comme ça : vous êtes mince, vous avez une jolie peau blanche et vos cheveux sont fins et bouclés. La seule chose que vous ayez comme les Mexicaines, ce sont les dents. Elles ont toutes des dents blanches, il faut le reconnaître !
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Chaque vendredi matin, Valérie Expert vous donne rendez-vous avec Gérard Collard pour leurs coups de cœur... Voici les références des livres présentés dans l'émission du 21 juin 2019 :
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Le cahier de recettes de Jacky Durand aux éditions Stock https://www.lagriffenoire.com/146941-...
Ne fais confiance à personne de Paul Cleave aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/116455-...
Un employé modèle de Paul Cleave aux éditions Livre de Poche https://www.lagriffenoire.com/15128-r...
Chez les heureux du monde de Edith Wharton, Frédéric Vitoux aux éditions Gallimard https://www.lagriffenoire.com/?fond=p...
Je suis le carnet de Dora Maar de Brigitte Benkemoun aux éditions Stock https://www.lagriffenoire.com/1001840...
Mildred Pierce James M. Cain (Auteur) Livre avec un DVD aux éditions Gallimard https://www.lagriffenoire.com/?fond=p...
Un bref désir d'éternité de Didier Le Pêcheur aux éditions JC Lattès https://www.lagriffenoire.com/136546-...
Bad Man de Dathan Auerbach et Nathalie Peronny aux éditions Belfond https://www.lagriffenoire.com/142091-...
Les fantômes du vieux pays de Nathan Hill et Mathilde Bach aux éditions Folio https://www.lagriffenoire.com/122638-...
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