La prisonnière du Diable

J'avais entendu beaucoup de bien de cette auteure. Et je suis un peu déçu par ce livre. Les personnages sont très superficiels, les péripéties un peu trop convenues, pas de véritable surprise. Et bien sur à la fin le méchant est puni et tout fini bien. Bref, c'est assez bof bof. Bon, aller c'est peut-être parce que juste avant j'avais lu l'évangile selon Satan de Patrick Graham. Livre passionnant mais que que je déconseille juste avant de dormir...

J'ai trouvé le début un peu compliqué à saisir puis l'histoire prend sa place et on se surprend à le lire rapidement.
Le mélange fantastique m'a un peu gênée. La superstition se mêle à la réalité de l'histoire et au final on n'y pense plus.

Malgré un final un peu bâclé à mon sens, c'est un très bon livre.

Je remercie chaleureusement les éditions XO et Net Galley pour leur confiance renouvelée.

Bien que n'étant pas très porté sur les romans historiques, je connaissais de nom Mireille Calmel et, au vu de sa réputation, je me disais pourquoi ne pas tenter le coup un jour. Il fallait juste que je trouve le titre qui m'inspire ; le déclic s'est fait presque instantanément avec son dernier roman, La Prisonnière du Diable.

Direction la fin du XVe siècle, l'histoire débute en Égypte et donne d'entrée de jeu le ton (on ne plaisante pas avec le Diable), mais c'est à Utelle, un petit bourg situé sur les hauteurs de Nice que se jouera ensuite l'intrigue.

Si le fond est bel et bien historique, sur la forme le roman se lit véritablement comme un thriller en nous proposant une intrigue dont on n'aura beaucoup de mal à se détacher et plus encore à percer les petits et gros secrets des différents personnages. Mireille Calmel sait y faire pour brouiller les pistes sans toutefois embrouiller le lecteur.

L'auteure apporte énormément de soins à ses personnages, les dotant de personnalités bien affirmées et ne révélant les desseins (plus ou moins avouables) de certain(e)s qu'avec parcimonie. Sans entrer dans les détails, soyez assuré que votre première impression sur certains personnages ne sera pas forcément la plus juste.

Une intrigue portée presque exclusivement par des personnages féminins, qu'il s'agisse de Myriam, une villageoise qui a bien du mal à joindre les deux bouts depuis le décès brutal de son époux, mais qui est prête à tout donner pour ses enfants (deux et un troisième à venir incessamment sous peu). Mais aussi les soeurs du sanctuaire de Notre-Dame, à commencer par la mère supérieure, Hersande qui appartient aussi, ainsi que Camilla une autre nonne dont elle est très proche, à l'Ordre.

Les hommes ne sont toutefois pas cantonnés à des rôles secondaires, Benoit, Jacquot (et ses filles) ou encore le baron seront appelés à jouer un rôle majeur dans le déroulé des événements.

Le fantastique s'installe petit à petit dans le récit, sur fond de sorcellerie et de magie noire. Ça pourrait sembler déroutant dans ce type de roman, mais en l'occurrence cela s'intègre parfaitement à l'intrigue.

Puisqu'il est question du Diable, il sera aussi question de Dieu ; j'avoue que je redoutais un côté trop manichéen ou trop religieux (c'eut été pire pour moi), mais là encore j'ai été agréablement surpris. Même si nous sommes au XVe siècle dans un bourg qui vous un culte à la vierge Marie, l'auteure ne verse pas dans le prosélytisme (vous pouvez faire confiance à l'athée anticlérical que je suis sur ce point).

À la lecture du roman on devine que Mireille Calmel a dû se livrer à un gros travail de documentation et le résultat est on ne peu plus convaincant, on est en totale immersion dans le Moyen Âge (une époque où l'Église était, ne l'oublions pas, toute puissante).

Les chapitres sont courts, le style ne s'encombre pas de tournures alambiquées inutiles et va à l'essentiel, ce qui colle parfaitement au rythme de l'intrigue. Tout est fait pour que vous ne puissiez plus lâcher le bouquin une fois qu'il vous aura ferré… et c'est fichtrement bien fait !
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Merci à Xo éditions et netgalley de m'avoir permis de découvrir Mireille Calmel avec son dernier titre, la prisonnière du diable. Je ne la connaissais pas, c'est le titre et la couverture qui m'ont donné envie d'en apprendre plus. J'ai adoré ce roman et ce n'est sûrement pas le dernier que je lirai d'elle !⁣
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Nous sommes dans le sud de la France en 1494 à Utelle. Un ordre millénaire sert Dieu et tue les envoyés du diable grâce à une roue qui dévoile le nom de la personne à abattre. Personne ne sait où est cachée cette roue sur terre, ni quand un nouveau nom sera dévoilé jusqu'au moment où une envoyée arrive a Utelle avec un nom.⁣
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Ce roman historique avait tout pour me plaire. de la sorcellerie, de la religion, de l'histoire, du voyage et des secrets. le prologue est accrocheur et donne envie d'en savoir plus. ⁣
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Les personnages féminins sont bien mis en valeur et ce ne sont pas des victimes ayant besoin d'être secourues par les hommes, même si les hommes se font un devoir de vouloir les protéger. J'ai aimé découvrir toutes ces femmes fortes et pleines de caractère, qu'elles soient dans les ordres ou simples travailleuses du village. Les hommes n'étaient pas en reste non plus, mais l'autrice à réellement mis en valeur les femmes dans ce roman.⁣
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Il y a notamment Myriam. Elle survit tant bien que mal financièrement avec ses 2 enfants et un troisième bientôt à naître après le décès de son mari. Il y a aussi Hersande qui dirige le sanctuaire de Notre Dame, assistée par Soeur Camilla et va découvrir que le diable semble avoir corrompu une âme dans le village.⁣
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Le récit est immersif, l'écriture fluide et mêle parfaitement les différentes histoires qui au final n'en forment qu'une. L'intrigue m'a beaucoup plu. Qui est l'envoyé du diable ? Qui est l'exécuteur de l'ordre de dieu ? J'ai dévoré les pages de ce livre très vite. La fin ne m'a pas surprise tant que ça car je m'y attendais un peu, mais je l'ai appréciée tout de même. Une très belle découverte !⁣

Passionnant, ce roman m'a bluffé par son histoire, ses personnages et son aspect religieux. J'avais été attirée par la couverture et par un article dans un magazine féminin. Je ne regrette en rien mon choix. Mireille Calmel est une excellente conteuse. Les descriptions des personnages comme des lieux sont très réalistes. On est transporté en 1494 sur les hauteurs de Nice. Je me suis attachée également au personnage de Myriam et bien sûr à ses enfants. C'était une première lecture de cette auteure, ce ne sera pas la dernière !

Il y avait longtemps que je n'avais pas lu de roman de Mireille Calmel mais en lisant le quatrième de couverture, je n'ai pas pu résister.
Dès les premières pages, on est transportés en 1494 en Egypte puis dans le comté de Nice. Myriam va bientot enfanter et s'occupe seule de ses deux enfants depuis la mort de son mari. Elle économise chaque sou pour payer sa dette au baron. Celui-ci ne lui laisse pas beaucoup de marge de manoeuvre et si elle ne trouve pas de solution elle se retrouvera avec ses enfants sans logis.

Bientot un meurtre sordide secoue le petit village d'Utelle et bien des évènements arrivent dans l'entourage de Myriam et si elle-même était visée et pourquoi ?

Les chapitres sont courts et les personnages sont tous aussi attachants les uns que les autres. Mireille Calmel distille le suspense avec parcimonie dans chaque chapitre poussant le lecteur à poursuivre son chemin. Les méchants ne sont pas toujours ceux que l'on croit.

A la lecture de ces pages, on se retrouve transportés dans un autre temps, grâce aux recherches et aux documents que l'auteur a fait pour ce roman.

J'ai vraiment adoré et cette lecture me donne envie d'en lire d'autres, ce qui tombe car j'en ai quelques-uns dans ma bibliothèque que j'ai dépoussiéré pendant mon déménagement.

En Egypte, une roue tourne depuis des siècles, elle est dirigée par la main de Dieu. Parfois, elle s'arrête. Quand, c'est le cas, un nom se grave sur un papyrus gravant le nom d'une âme dont le diable s'est emparé et qui doit être exécuté. L'Ordre délivre alors le message à l'un de ses sanctuaires qui le confiera à son exécuteur. Ce message est aujourd'hui confié à Hersande, au Sanctuaire de Nice, par une messagère qui semble étrangement très effrayée. En lisant le message, pour la première fois, elle doute… se pourrait-il qu'il y ait eu une erreur ? le Diable serait-il de la partie ? Hersande doit réfléchir, ce nom ne devrait pas être écrit, elle en est certaine. On suit également Myriam, jeune veuve, mère de 2 enfants, enceinte du troisième qui se bat pour garder sa maison. Mais, elle peut compter sur le soutien de nombreuses personnes : l'aubergiste et ses filles qui l'emploient, sa nourrice qui l'a élevée, les habitants qui la respectent tous.


Tout d'abord, un grand merci à Netgalley et XO Editions pour ce service presse que je chronique pour le challenge Netgalley. J'ai choisi ce roman car j'apprécie énormément Mireille Calmel, que je n'avais pas lu depuis fort longtemps. La couverture de ce roman est juste superbe et la quatrième de couverture m'a donné très envie de me plonger au Moyen-Age, époque que j'ai tendance à ne plus parcourir depuis quelques temps, alors que je suis fan de romans historiques.

La prisonnière du diable, c'est un thriller médiéval que j'ai lu avec délectation. La plume de Mireille de Calmel est fluide, agréable, elle utilise un vocabulaire en adéquation avec l'époque et donne les explications qui vont avec. On se sent dans l'ambiance du XVème siècle dès le départ. Les descriptions sont nombreuses, que ce soit pour les personnages ou les paysages, on se sent vraiment dans l'ambiance. On y retrouve tous les ingrédients d'un roman efficace : suspense, rebondissements, amour, mort, sorcellerie, un rythme soutenu du début à la fin. Les femmes tiennent un grand rôle dans ce roman et sont très attachantes pour la plupart : Myriam, c'est une femme courageuse, elle a perdu son mari quelques mois auparavant et pourtant elle se bat pour ses enfants. Elle travaille comme une forcenée, s'occupe de ses enfants avec amour, sourit malgré la tristesse, elle démontre un courage immense. Hersande est également une femme incroyable, elle a beau avoir reçu un ordre supérieur, elle prend le temps de la réflexion, elle ne se précipite pas et envisage toutes les possibilités. Elle protège également toutes les soeurs de son Ordre avec amour et générosité. Camilla, la soeur qui l'assiste, qui souffre tant, m'a beaucoup touchée. Elle souffre d'un mal qu'on ne comprend pas mais reste digne et courageuse et est assez surprenante tout au long du roman. Mais ce ne sont pas les seules et certains hommes ont la part belle également. Il faut noter qu'au delà de la fiction, l'auteur s'est appuyée également sur des fait réels comme le séisme de Vésubie du 23 juin 1454. J'aime beaucoup ce mélange qui renforce l'idée de réalité de l'histoire. La place de la religion, de la sorcellerie tient une grande place dans ce roman mais c'est aussi là qu'on se rend compte à quel point au Moyen-Age les croyances, les pratiques étaient plus étendues qu'à notre époque. On est transporté par les diverses émotions : le bien et le mal, l'amour et la haine. On se questionne sur les événements tout au long du livre, on a l'impression de comprendre, mais il faut vraiment attendre la fin pour connaître la vérité.

Un thriller médiéval que je recommande vivement, tant pour l'écriture et le style de l'auteur que pour l'histoire haletante et pleine de rebondissements.

Avec sa plume toujours aussi addictive et efficace, l'auteure nous embarque dans une époque, dans plus qu'un roman, un thriller historique et ésotérique.

Avec des femmes fortes et charismatiques (Elles ne sont pas en reste par rapport aux hommes). En plus de leur grande force, de leur détermination, elles sont aussi touchantes dans leur côté maternel et profondément soucieuse de ceux auxquels elles tiennent.

Une histoire qui tient son lecteur en haleine de la première à la dernière ligne dans une intrigue pleine de mystères. Jusqu'à la toute fin, il est difficile de savoir qui sont ceux dont les intentions sont bonnes, qui n'ont pas été détournés de leur route par le Diable. Avec des personnages qui vont nous surprendre et de très bons rebondissements, on ne s'ennuie pas un seul instant.

Très vite on s'attache aux protagonistes principaux. On sent notre coeur qui palpite en même temps que les évènements et rebondissements s'enchaînent. Il y a des morts mais il y a aussi beaucoup d'amour. Avant de conclure sur un final haletant, une crainte n'aura de cesse de nous tourmenter: celle de savoir le nom qui figure sur le papyrus.

Très déçue.

Je m'attendais à un polar historique, avec éventuellement une légère touche de fantasy, mais que nenni ! La magie - noire évidemment - nous est servie à grosses louches pour noyer un embrouillamini de personnages caricaturaux et inintéressants, dont personne ne comprend s'ils sont gentils ou méchants... Et si ma réflexion paraît manichéenne, le roman l'est tout autant.

Manque de cohérence, manque de réponses (ex, le drame d'ouverture n'est en fait jamais vraiment résolu ni expliqué de façon logique), l'écriture est pauvre, l'aspect historique absent, les thèmes vu et revus... Franchement, le semi-porno entre la religieuse démoniaque et le curé lubrique... Pitié, stop ! C'est vraiment pour caser LA scène de sexe, qui n'apporte rien à l'histoire ni aux personnages.

Vraiment déçue, j'ai mille fois préféré le Lit d'Aliénor, bien plus nuancé et historique.

J'ai adoré ! Cette autrice est vraiment top. Ici, un mystère et beaucoup de révélations et toujours Une heroine !