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4,02

sur 12555 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
D'actualité, pour le moins ! Tout ce qui se passe en se moment a déjà été écrit en 47 !
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Parce que l'humanité est mise à l'épreuve par les fléaux

Parce que le bacille de la peste ne meurt jamais et que la maladie peut recommencer à décimer une ville heureuse

Parce que La Peste allégorie de la France sous l'occupation n'est pas sans résonner avec la société à l'ère du COVID-19. L'égoïsme, la vie sans amour, l'exil et les scènes de passion à la "libération" sont totalement d'actualité. On commence à revivre et le parallèle avec la réouverture des portes d'Oran est frappant.

Un livre essentiel et bien plus clair que L'étranger. de loin.
Bon sans le virus et la magnifique initiative de lecture collective de la Grande Librairie, je ne l'aurais pas lu, étant donné ma très mauvaise expérience avec L'étranger. Cela aurait été dommage. Ceci dit, l'humanisme et le ton grave et grandiloquent camusien cassent rapidement la tête. D'où 3 étoiles, seulement !
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Ce livre transmet le même malaise que ce que l'on peut ressentir en ce moment. Un état de paralysie psychique découlant des drames dont on entend parler, de l'impuissance à traiter le virus, à prévoir l'avenir, à sortir du confinement sans danger alors que des «héros» se démènent face à un ennemi insaisissable. Les questions existentielles sont d'actualité et les personnages du roman crédibles grâce au récit distancé du docteur, mais j'avais juste hâte d'en finir. Comme de cette crise.
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Pourquoi relire ce roman en période de confinement? Parce que Camus utilise cette maladie pour sonder l'âme humaine et la société et que le contexte actuel n'est pas sans similitude avec ce qu'il évoque dans ce récit, non pas tant la maladie stricto sensu mais l'analagie que l'auteur fait avec l'autoritarisme politique, l'épidémie pouvant être l'opportunité pour les dirigeants de limiter les libertés de mouvements mais aussi celles de penser, d'agir et surtout de réagir. Un roman tellement d'actualité!
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Cela faisait déjà un petit moment que je voulais rencontrer Albert Camus et son oeuvre. Initialement, j'étais supposé jeter mon dévolu sur "L'étranger" qui végétait depuis bien trop longtemps dans ma bibliothèque. Toutefois, en raison des tristes événements que nous traversons tous actuellement, "la peste" me paraissait d'avantage une lecture de circonstance.

Autant être franc d'entrée de jeu, j'ai dû me faire violence pour parvenir au bout de cet ouvrage. Indéniablement, la peste est un classique de la littérature, qu'il faut avoir lu une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour se faire son propre avis. Malheureusement, je me suis ennuyé durant la grande majorité de ma lecture. J'ai trouvé les personnages froids et impersonnels, au point de n'éprouver aucune empathie à leur égard, et d'être totalement indifférent au sort qu'il leur était réservé. Egalement, l'absence relative d'intrigue a également contribué à mon manque d'engouement quant à la lecture de l'oeuvre.

J'ai toutefois apprécié cette possibilité de double lecture, avec le rapport au nazisme, ainsi que les différentes similitudes par rapport à la situation que nous traversons actuellement.

Malheureusement, le sentiment principal ressenti tout au long de cette lecture fut l'ennui et la lassitude. Non pas que l'oeuvre soit mauvaise, j'ai surtout l'impression d'avoir vécu un rendez-vous manqué, et de ne pas avoir été en mesure d'apprécier un monument de la littérature.
Une lecture avec un gout amer donc.

Prenez soin de vous, et restez chez vous à dévorer des bouquins. :D
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Un début intéressant, narrant les différentes étapes matérielles et psychologiques.

Autant le récit est aisément compréhensible lorsque l'on reste dans le domaine de la description des lieux, des faits et même des personnages, autant cela devient difficile voire hermétique lorsqu'il es question de la perception de chacun de la situation, de son évolution intérieure.

C'est donc avec une frustration certaine que j'ai refermé ce livre car, après un certain refus, tant des habitants que des autorités, de la réalité de la situation, cette évolution des mentalités, le questionnement de chacun apparaissaient comme la partie particulièrement intéressante. On quitte alors le roman pour entrer dans un traité philosophique avec tout ce que cela a de particulier pour ne s'offrir qu'à des personnes initiées à ce type d'écriture. (Le prêche du prêtre, j'ai eu beau le relire, je n'ai toujours pas bien compris où il voulait en venir)

Contrairement à plusieurs lecteurs, je n'ai eu aucun problème avec les personnages. Au contraire, même, je les ai appréciés car ils permettaient de développer plusieurs façons de vivre cette épreuve.

Ce livre a une reconnaissance quasi universelle, c'est donc que je ne suis pas armé pour ce type d'écriture et cela reste une énigme pour moi que le choix de cette écriture. Pourquoi ne pas écrire les choses plus simplement. La situation est complexe d'où une nécessite impérieuse de l'exprimer simplement.
J'ai trouvé aussi que les cinquante dernières pages trainaient en longueur.
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Quelle idée, me dira-t-on, de se mettre à lire ce livre de Camus en pleine période de pandémie et de confinement !

Pourtant, l'idée n'est pas si mauvaise que ça, car elle est l'illustration parfaite de ce qui se passa et se passe durant le covid 19.

Camus n'étant pas visionnaire, il avait juste compris l'âme humaine, les travers de ses contemporains et a réussi à décrire tous les comportements qui ont lieu durant une épidémie, qu'elle soit de peste, de choléra ou de coronavirus…

Bien souvent, les autorités veulent étouffer les choses, tardent à regarder la réalité en face, traînant les pieds, reportant sans cesse les mesures et comme dans la fable de la Cigale et La Fourmi, se trouvent dépourvues lorsque le pic fut venu.

Chez nous, on hurle sur notre ministre de la Santé (Maggie de Block) qui a fait détruire un stock de masques FFP2 car "périmés" et en France, on s'est gaussé de Roselyne Bachelot qui avait commandé trop de masques pour le H1N1…

Camus nous décrit avec force et réalisme les rats qui meurent un peu partout, les gens qui pensent que tout ceci ne durera pas, qui ne craignent rien, sur les autorités qui veulent pas affoler les gens en parlant de "peste brune", sur les mesures prises ensuite et qui font râler la population d'Oran (le confinement dur), sur les médias qui bourrent le crâne après avoir fait silence…

Nous avons aussi toute une galerie de personnages, allant du docteur Rieux qui soigne tout le monde à Jean Tarrou qui nous raconte tout, en passant par Cottard qui, ayant raté son suicide, ne rate pas sa reconversion dans le marché noir.

Ce roman est fort contemporain car toutes les différentes façons de réagir face à la maladie se trouvent regroupées : que ce soit le déni des uns (Trumpinette), le dédain des autres (Boris d'Angleterre), ceux qui magouillent (en vendant du PQ au prix de l'or ? – mais pas dans le roman), ceux qui paniquent, ceux qui veulent prendre la fuite et ceux qui prennent la fuite (j'ai les noms dans la réalité !).

Après toutes ces réactions enflammées et différentes, tout le monde se résigne, courbe l'échine et fait avec…

De plus, durant la lecture, une petite lumière s'allume dans votre esprit et vous vous demandez si c'est vous qui vous faites un film ou cette peste brune sera une analogie de celle qui déferla dans les années 30, celle qui produisait des bruits de bottes, des autodafés, des crimes, des génocides… Bref, le fascisme !

Wiki me répond que je n'ai pas tout à fait tort et que la lutte contre la peste est aussi une lutte pour le fascisme, faisant du docteur un résistant et de Cottard un collabo.

Vous me connaissez et je vous sens suspendu à mes mots, se demandant où diable je vais caser ce foutu "Mais" que vous sentez arriver et qui va tempérer ce début prometteur…

Mais (vous le réclamiez, le voici)… La peste reste un livre difficile à lire, avec peu de dialogues par moment, une ambiance plombée (pas de lockdown fiesta, pas de vidéo marrantes), des descriptions interminables, un ton qui semble froid, distant.

Anybref, Camus et moi ne sommes pas fait pour passer un confinement ensemble. C'est la deuxième fois avec lui et ça ne passe toujours pas. Pourtant, au départ, j'étais emballée, tout allait bien, je la sentais bien, cette lecture, les pages se tournaient toutes seules, en un mot, je le dévorais.

Arrivé un moment, je n'ai plus dévoré mais j'ai senti mon rythme de lecture diminuer, et puis, sans même le vouloir, j'ai surpris mes yeux en train de sauter des paragraphes, des pages, même !

Je pourrai dire que j'ai enfin lu La Peste de Camus mais qu'il ne m'a pas plu et que je n'ai pas eu l'ivresse littéraire, même si ça avait bien commencé…

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Lâché à 20 ans. Pas concernée. Lu enfin en mars 20. Cause coro. Impressionnée. Admiration pour les magnifiques descriptions de ville et paysage. Parenté avec le Sang Noir de Guilloux. Un peu froidie par la froideur. Découvert l'amitié Guilloux/Camus. Personnages sobres. Chacun dans son rôle. Pas de femme.s ou quasi. Livre exemplaire. Avec les bons et les mauvais côtés. Irréprochable. Frôlant parfois l'ennui.
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Voilà une lecture qui donne à réfléchir, et ça j'aime bien! Cela commence par quelques rats qui viennent mourir dans les rues.. Puis, arrive la souffrance, la mort, le mal. Lorsque j'ai compris l'allégorie à l'occupation allemande (c'est à dire bien trop tard), cette oeuvre a pris une toute autre dimension. Et c'est la qu'on ne peut qu'admirer le talent de Camus et la profondeur de son écriture. Je n'ai pourtant pas particulièrement l'habitude des classiques, mais je relirai du Camus, c'est certain. Peut être même que je relirai celui ci, avec un angle de vue différent, car je suis certaine qu'il m'en reste à découvrir.
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Une ambiance sombre, pesante, suffocante. Je ne doute pas qu'à l'époque, le livre ait pu susciter de l'émotion mais aujourd'hui tout ça m'a paru un peu fade.
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