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sur 12340 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est pas que je n'aime pas les récits sur la peste....,
c'est pas que je n'aime pas Camus....

... mais les descriptions interminables, l'absence d'émotions, le ton distant, le style alambiqué, les personnages stéréotypés de ce texte m'ont empêchée, depuis des décennies (si, si), de l'apprécier contrairement à d'autres lecteurs/trices.

Non, vraiment, je n'y arrive pas. Même en connaissant les autres niveaux de lecture de ce roman, il est totalement soporifique pour moi.

Lien : http://justelire.fr/la-peste..
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L'épidémie,

Autant j'apprécie et j'estime l'homme, autant ses livres ne me conviennent pas…

Je ne retrouve pas dans les pages d'Albert Camus son engagement, ses luttes et ses idées…

Je m'ennuie beaucoup, je ne comprends pas l'intérêt de ses écrits… qui ne reflètent pas (pour moi) l'homme passionnant qu'il était.

Dommage, il faudra que j'essaye encore…
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Je n'avais encore jamais lu « la Peste » et au vu de l'engouement soudain pour ce livre en pleine période d'épidémie, j'ai eu envie de le découvrir.
Un vrai bijou littéraire facilement transposable à notre époque, alors qu'il date de 73 ans.
Le paradoxe c'est qu'à l'heure où nous sommes plutôt enclins à rechercher des choses légères pour contrecarrer les annonces de décès, je l'ai dévoré...
La finesse d'analyse des sentiments en pareille situation, les similitudes comportementales quelle que soit l'époque donnent matière à réfléchir... et nous avons le temps.
Ironie du sort, c'est cette année qu'il est vraiment mis à l'honneur pour le 60e anniversaire de sa mort.
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Quel parcours du combattant pour arriver au bout de cet ouvrage... Bien écrit certes, mais d'un ennui mortel.


J'ai rarement lu un livre où le traitement des personnages suscitait aussi peu d'intérêt.
En dehors du Dr Rieux, héros de ce livre, ils sont fades, inconsistants, interchangeables et tellement insignifiants que l'on finit presque par les oublier et se demander qui ils sont après quelques pages d'absence.


La première partie du livre est extrêmement captivante. Lorsque Camus dépeint les débuts de la peste et l'émergence de la pandémie qui vient progressivement troubler le calme de la ville d'Oran. L'irruption des rats qui fuient en masse les profondeurs de la terre pour venir mourir par milliers auprès des hommes.


Le début est très bien mené. le livre se veut écrit à la manière d'un reportage et la première partie ne manque pas de mordant. Très vite, Camus s'attarde et ne s'occupe qu'à décrire comment un tel ou un tel agit face à la peste et là commence l'ennui. Chaque personnage se définit par ses actes (comme toujours dans la littérature) sauf que les actes décrits par Camus sont vraiment insignifiants et absurdes à mon sens. Entre celui (dont je ne me rappelle plus le nom) qui passe ses journées à la rédaction d'une phrase, qu'il modifie, améliore, peaufine etc, celui qui ne pense qu'à s'échapper de la ville pour retrouver sa femme, sans entrain ni passion ; celui qui compare le fléau qu'est la peste au fléau que constitue la peine capitale dans la société humaine (comparaison sans la moindre pertinence selon moi, mais soit, là on nage non plus dans la peste mais en pleine boboite aiguë...).


De ce que j'en ai lu après-coup, La peste est une métaphore de la "peste brune" que représentait le Nazisme et tout le livre symbolise l'occupation allemande, la répression, la collaboration, la résistance... Je ne m'étais pas renseignée sur le livre, ni sur Camus, donc je l'ignorais avant d'en entamer la lecture. Le moins que l'on puisse dire, c'est que cette analogie n'est pas du tout évidente. Même en lisant entre les lignes, cela ne transparaît pas. Connaître la genèse du livre n'en rend pas la lecture plus intéressante pour autant. Du moins je comprends un peu mieux le message d'alerte qui conclut ce long et fastidieux ouvrage et de très jolie manière il faut bien le dire :
"La bacille de la peste ne meurt ni ne disparaît jamais (...) et que peut-être le jour viendrait où, pour le malheur et l'enseignement des hommes, la peste réveillerait ses rats et les enverrait mourir dans une cité heureuse".
A l'heure des antibiotiques, le message ne peut être que politique.


Je suis tellement soulagée d'en avoir fini la lecture.
Le seul intérêt de cet ouvrage à mon sens est la plume de Camus, mais pour le reste je reste très sceptique.
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La peste s'installe dans la ville d'Oran, chaque jour des cas mortels se multiplient. Pourtant la préfecture tarde à faire la déclaration de « l'état de la peste » car elle ne veut pas inquiéter l'opinion publique. Mais au bout de quelques semaines, face à l'urgence le préfet ordonne de fermer les portes de la ville.
Oran est isolée, séparée et coupée du reste du monde, les habitants deviennent « les prisonniers de la peste ».
Quel écho avec l'épisode de virus actuel en Mars 2020…
La peste ouvre les yeux des habitants et force à penser et à réagir. Chaque individu choisit son camp et adopte une attitude propre à lui-même.
Chacun des protagonistes incarne une morale différente face au fléau et même si ces hommes sont en désaccord sur différents plans, ils s'avèrent des « hommes de bonne volonté » qui agissent pour vaincre ensemble la peste.
Quel écho avec l'épisode de covid 19 : matraquage matin, midi et soir par les médias qui boostent ainsi leur vente et maximisent un maximum leur profit en bons petits capitalistes qu'ils sont, mais attention, au nom de notre sauvegarde à tous : l'honneur est sauf…
Des politiciens qui utilisent ce matraquage pour tenter de combler un manque d'amour, mais qui finissent, comme d'habitude par brouiller leur image, avec des décisions, qui ne sont le reflet que de leur incompétence et au mieux du manque de connaissance.
Des politiciens qui au nom du « principe de précaution », prennent des décisions inconséquentes dans l'espoir de sauver leur mandat.
Camus utilise cette peur irrationnelle de l'homme face à la maladie …et quelle maladie pour aborder d'autres problématiques autrement plus sérieuses : guerre,montée du nazisme, lutte des hommes face au fléau représentent la résistance.
Dans son oeuvre, l'auteur dépeint une communauté qui partage la même lutte, il démontre que les effets du fléau sur l'homme peuvent changer des mentalités, des sentiments et une vision du monde. Il démontre surtout qu'on est tous égaux devant la mort.
Cette peur de l'homme face à la maladie ( peste) et aujourd'hui avec le covid 19, atteste bien de la nature humaine et aujourd'hui, avec notre époque des raisons sociaux, des chaînes d'info en continue, d'internet,…cette nature humaine est terrifiante…
Certains alimentent cette peur pour en tirer des profits de petits capitalistes.
Certains alimentent cette peur, pour camoufler d'autres problématiques bien plus dramatiques et éviter de devoir en parler.
Certains alimentent cette peur, pur ne pas être oublié
Certains alimentent cette peur, pour justifier leur fonction
Certains alimentent cette peur, pour diffuser leur croyances politiques du complot mondial
…et certains ( une minorité) relativisent et …sont inaudibles.
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Face à une catastrophe, en l'occurrence; la peste, comment se comportent les individus vivant dans une même agglomération ?
Voilà le thème de l'étude sociologique qu'Albert Camus a écrit sous forme de roman.
Chaque personnage révèle des attitudes multiples et variées.
La peste modifie tout sur son passage.
Bien écrit, ce roman est pourtant particulièrement pénible à lire, de quoi écoeurer de nombreux étudiants.


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J'ai un avis assez mitigé sur ce récit. le style est assez lourd et l'aspect philosophique m'a pas mal dérangée. Il ne fait qu'un peu plus de 300 pages et j'ai pourtant un peu "ramé" sur certains chapitres, et je dois dire que je me suis pas mal ennuyée.

Néanmoins, ce fut très intéressant. D'abord dans la façon dont la maladie a progressé, où de quelques cas isolés, nous sommes passés à une épidémie. La réaction des habitants, qui ne prenaient pas la chose bien au sérieux pour se rendre compte des semaines après que c'était effectivement grave. La façon également dont l'administration a pu gérer la situation, elle aussi en ne se rendant pas compte que la situation allait empirer si des mesures n'étaient pas mises en place sérieusement et au plus vite. La fermeture de la ville, la quarantaine, les hôpitaux débordés, le manque de matériels et de traitements, etc...

En fait, vu le contexte actuel, je ne pense pas que c'était le bon moment pour le lire, tout simplement. C'est juste que je l'avais déjà prévu pour un défi dès le début de l'année ; si j'avais su, je l'aurais emprunté et lu en janvier... Là, pour le coup, je ne me suis absolument pas évadée. J'avoue que je ne m'attendais pas à ce qu'il y ait autant de similitudes avec ce qu'on est en train de vivre en ce moment... Donc, pour l'aspect "fiction" de l'histoire, c'est loupé...

Je le relirai dans une quinzaine d'années, quand tout ça sera derrière nous (enfin j'espère !), j'aurai davantage de recul pour mieux l'apprécier je pense. Parce que là, en fait, je me suis dépêchée de le finir pour pouvoir vite passer à autre chose...

[Lecture septembre 2020]
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Lecture difficile et exigeante. Je ne reviendrai pas sur le sujet, et ses deux niveaux de lecture car tout a été dit. On retrouve le ton froid, distant et méthodique de l'auteur, son analyse des hommes, de la société, de la religion... Mais là où "L'étranger" brillait par sa concision, "La peste" s'empêtre dans des descriptifs interminables et des démonstrations de style particulièrement lourdes. Je n'ai pas adhéré.
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J'avais déjà lu L'Étranger au lycée et je n'avais pas accroché. Toutefois, je me suis dit que depuis j'avais grandi. Plusieurs amis m'ont recommandé La Peste, alors j'ai décidé de lui donner une chance. Encore une fois, je n'ai pas réussi à apprécier, que ce soit le style de Camus ou ce qu'il voulait raconter. Toutefois, je comprends que certaines personnes l'apprécient et considèrent Camus comme un très grand auteur, mais manifestement, je ne fais pas partie de ces personnes-là. de manière générale, j'ai du mal à accrocher à la littérature française. La Peste était mon premier livre de littérature française depuis plus d'un an. Je pense que je vais rester loin de la littérature française encore quelques temps...
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Ayant entendu dire que La peste faisait écho à notre période de Covid, et sachant que c'est un classique de la littérature française que je n'avais pas encore lu, je me suis lancée.
Et je dois avouer que j'ai eu du mal à entrer dedans. le début était prometteur : des rats meurent, annonciateurs de l'épidémie à venir ; mais ensuite, tout semble plat. A cause du confinement imposé certainement. Tout ce qui faisait la vie a été mis en pause.
J'ai plusieurs fois voulu abandonner ma lecture, mais je me suis accrochée. Au fil des pages, on s'attache finalement à certains personnages. Mais je n'ai pas été marquée plus que cela par ce livre.
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