Le Malentendu

Lu au lycée. Je n'en garde pas un très bon souvenir. Lecture difficile pour moi.

Les sujets traités par Camus sont connus pour être graves (les justes, la peste, l'étranger). C'est encore le cas avec cette pièce qui porte sur l'exil (n'oublions pas que Camus se sentait exilé et en avait souffert). le retour du fils qui devait être le retour du fils prodigue se transforme en acte d'horreur qui aura comme conséquence première le jaillissement de la mère pour son fils et le rejet de celui pour sa fille qui, finalement, n'a peut-être jamais existé.
Contrairement à l'auberge rouge de Balzac l'action criminelle est complètement mise en arrière plan pour laisser place aux mois profonds des personnages.

J'aime beaucoup Albert Camus, mais je ne sais pas tout à fait si j'ai aimé lire "Le Malentendu", non pas par son propos auquel j'adhère, ni par la plume de son auteur que j'aime beaucoup, mais plutôt par ce format immersif de la pièce de théâtre pour servir cette philosophie.

Issue du cycle de l'absurde, cette pièce raconte comment une mère et sa famille tuent leur fils/frère longtemps disparu, venu les retrouver sans pour autant souhaiter être tout de suite reconnu. Ce n'est qu'une fois le drame arrivé qu'elles se rendront compte de l'imposture. Un terrible malentendu donc qui est pourtant su et connu du spectateur-lecteur dès le début et auquel celui-ci assiste impuissant.

Plutôt que de peindre cette impuissance et l'absurdité de cet acte, Albert Camus nous immerge dedans grâce à la force des personnages et notamment la tempêtueuse Martha qui ne cache pas son avidité et sa frustration, ainsi que le personnage de Maria qui subit complètement ces choix insensés.

Une lecture qui sort de la zone de confort mais qui demeure nécessaire pour s'imprégner de la philosophie camusienne. La vie est absurde, mais c'est la vie !

Pièce très courte en trois actes. C'est toujours un plaisir de lire Camus mais on voit tout de suite où il veut en venir, donc cette pièce n'a que peu d'intérêt.
On est dans la tragédie. Un homme revient dans sa ville natale vingt ans après son départ. Il ne sait pas comment se faire reconnaître de sa mère et de sa soeur, qui tiennent un hôtel, et décide de se faire passer pour un client. Malchance, il se trouve que ces deux femmes tuent les voyageurs de passage pour les dépouiller.

Cette pièce de théâtre datant de 1944 porte bien son titre: "Le malentendu". le héros, Jan, revient chez lui après une très longue absence. Mais il se présente incognito, comme un voyageur ordinaire: il n'est pas reconnu. Malgré les craintes exprimées par sa femme Maria, il attend le moment opportun pour se dévoiler. Mauvaise idée: il sera assassiné par les siens, pour des motifs sordides.
L'intrigue est simple. L'ambiance est glauque et ambigüe, le dénouement est désespérant. C'est une pièce qui illustre l'absurde, un thème qui a été cher à Camus mais qui, ici, semble sans issue.

Pièce de théâtre de Camus que je n'avais pas lue. Je préfère ses romans.

L'un de mes livres préférés ! J'adore l'histoire à travers le voyage qui est d'un côté une bonne chose et de l'autre une mauvaise. Je suis au lycée et je le conseille à tout lycéen et autres.

très bonne pièce de théâtre, un joli huis clos très bien écrit
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