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Citations sur Le mythe de Sisyphe (428)

_un exemple n'est pas forcément un exemple à suivre
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Nous finissons toujours par avoir le visage de nos vérités.
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Il n’y a qu’un problème philosophique vraiment sérieux : c’est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d’être vécue, c’est répondre à la question fondamentale de la philosophie.
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Il vient toujours un temps où il faut choisir entre la contemplation et l’action. Cela s’appelle devenir un homme.
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Toutes les grandes actions et toutes les grandes pensées ont un commencement dérisoire.

(p.28)
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L'absurde, c'est la raison lucide qui constate ses limites.
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Ce qui reste, c'est un destin dont seule l'issue est fatale....
Un monde demeure dont l'homme est le seul maître. Ce qui le liait, c'était l'illusion d'un autre monde...
Non pas la fable divine qui amuse et aveugle, mais le visage, le geste, et le drame terrestres où se résument une difficile sagesse et une passion sans lendemain.

NDL : j'ai mon idée sur cette métaphysique, et vous ?
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Pourquoi faudrait-il aimer rarement pour aimer beaucoup?
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Il y a beaucoup de causes à un suicide... On se suicide rarement par réflexions. Ce qui déclenche la crise est presque toujours incontrôlable. Les journaux parlent souvent de "chagrins intimes" ou de "maladies incurables"... Mais il faudrait savoir si le jour même un ami du désespéré ne lui a pas parlé sur un ton différent. Celui-là est le coupable. Car cela peut suffire à précipiter toutes rancœurs et toutes lassitudes encore en suspension...

Se tuer, dans un sens, et comme au mélodrame, c'est avouer. C'est avouer qu'on est dépassé par la vie et qu'on ne la comprend pas... Que cela ne vaut pas la peine... On continue à faire les gestes que l'existence commande, pour beaucoup de raisons dont la première est l'habitude. Mourir volontairement suppose qu'on a reconnu, même instinctivement, le caractère dérisoire de cette habitude, l'absence de toute raison profonde de vivre, le caractère insensé de cette agitation quotidienne et l'inutilité de la souffrance...

Ce divorce entre l'homme de sa vie, l'acteur et son décor, c'est proprement le sentiment de l'absurdité. Tous les hommes sains ayant songé à leur propre suicide, on pourra reconnaitre, sans plus d'explications, qu'il y a un lien direct entre ce sentiment direct et l'aspiration vers le néant...
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Pour qui se sent solidaire du destin de ce monde, le choc des civilisations a quelque chose d’angoissant.
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