Ce monde n'a plus son reflet dans un univers supérieur, mais le ciel des formes se figure dans le peuple des images de cette terre.
Il vient toujours un temps où il faut choisir entre la contemplation et l'action. Cela s'appelle devenir un homme.
Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas la peine d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie. Le reste, si le monde a neuf ou douze catégories, vient ensuite. Ce sont des jeux ; il faut d'abord répondre.
Si je me persuade que cette vie n’a d’autre face que celle de l’absurde, si j’éprouve que tout son équilibre tient à cette perpétuelle opposition entre ma révolte consciente et l’obscurité où elle se débat, si j’admets que ma liberté n’a de sens que par rapport à son destin limité, alors je dois dire que ce qui compte n’est pas de vivre le mieux mais de vivre le plus.
Pour Chestov, la raison est vaine, mais il y a quelque chose au-delà de la raison. Pour un esprit absurde, la raison est vaine et il n’y a rien au-delà de la raison.
« Le nombre de mauvais romans ne doit pas faire oublier la grandeur des meilleurs. »
Pourquoi faudrait-il aimer rarement pour aimer beaucoup ?
Les tristes ont deux raisons de l'être, ils ignorent ou ils espèrent
Nous finissons toujours par avoir le visage de nos vérités.
La lutte elle-même vers les sommets suffit à remplir un coeur d'homme. Il faut imaginer Sisyphe heureux.