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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Nina Scott travaille en Amazonie vénézuélienne. Elle dirige la cueillette d'essences rares pour l'industrie. A cette occasion, elle découvre, par hasard, sur un haut plateau, un tepui, un vieux village de pierre. Lieu étonnant puisqu'il n'est pas dans les habitudes tribales locales de construire en dur leurs habitations. En visitant le lieu, elle tombe sur un charnier qui ne comprend que les ossements des victimes, ce qui prouve qu'il n'est pas récent.

Cette découverte macabre et inopinée n'est pas sans conséquence pour Nina. Elle se trouve prise dans un tourbillon qui l'amènera à croiser des trafiquants de tous bords, des agents secrets, des braconniers, des lobbies industriels mais, surtout, elle sera confrontée à des secrets de familles.

Ce thriller d'aventure a été écrit à deux mains par Jérôme Camut et Nathalie Hug. Si l'exercice est difficile, le récit n'en souffre pas et je n'ai pas vu de changements de style d'écriture lors de ma lecture.

Le résultat est très satisfaisant. le livre est intéressant, bien architecturé et nous tient en haleine. L'intrigue est bien ficelée et crédible. Les événements se succèdent très bien sans incohérence ou détails rendant possible une transposition dans la réalité.

Alors Nina est-elle allée 3 fois plus loin ? D'autres, se sont-ils, eux-aussi, aventurés au-delà de ce qu'ils voulaient ? Pour le savoir, lisez, 3 fois plus loin, je vous le conseille.
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Ayant découvert l'écriture à quatre mains, des CAMUT & HUG de par la trilogie « W3 », je pensais me plonger dans un thriller et en fait, pas vraiment. La trame narrative conjugue et alterne deux histoires : celle qui s'est déroulée dans les années 1950-1960, vécue par une équipe partie en expédition et disparue au fin fond de l'Amazonie sous la forme d'un journal de bord et celle qui se passe de nos jours, où l'on suit Nina et son père à la recherche de cette équipe et de ce qui a bien pu se passer quarante ans plus tôt.

C'est peut-être un peu bête mais j'ai eu l'impression de me plonger en plein roman d'aventures et cela n'a pas été pour me déplaire. Les descriptions si réelles font que j'ai parfois eu l'impression de me retrouver dans l'ambiance moite de l'Amazonie. C'est à peine si je n'ai pas pu entendre le vent souffler dans la mangrove…

En plus de cela, il y a une part de science et d'histoire, dont on ne peut que constater que les auteurs se sont assez bien documentés sur le sujet. Enrichir sa culture générale par la lecture d'un livre de fiction est assez rare malgré tout et mérite d'être souligné.

Les auteurs mettent l'accent (comme dans la trilogie « W3 ») sur la construction de la psychologie des personnages. L'héroïne principale, Nina Scott, peut vous faire ressentir de nombreux sentiments (agaçante, attachante, puérile, …) ; passant aisément de l'un à l'autre. On se découvre alors éprouver quelque chose pour elle et sur ce qu'il lui arrive au fil de l'histoire. Faire preuve d'empathie envers un personnage de fiction littéraire n'est pas une habitude pour moi. Habituellement, je dirais que je peux m'attacher à un tel ou tel type de personnage. Ici, on passe au niveau supérieur.

En tant que lectrice, j'ai vécu un vrai moment de détente et de divertissement grâce à ce livre, qui donne assez facilement envie aux lecteurs de tourner les pages et d'arriver au final (pour ainsi comprendre enfin le titre du livre 😊).
Lien : http://musemaniasbooks.blogs..
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Ce roman m'a fait voyager et découvrir beaucoup de secrets que nous garde dame nature, j'ai passé quelques moments difficiles avec Nina Scott, elle va vivre un vrai cauchemar au fin fond de la forêt amazonienne. Indiens, Singes Saïmiris et abeilles, beaucoup de choses à apprendre de la nature, tout ce que les humains cachent pour en retirer des bénéfices et toujours au profit des puissants.
A la recherche de plantes rares, elle va se retrouver confrontée à des hommes très dangereux, heureusement que son ami Indien très mystérieux va l'aider à s'échapper.
Son père, Randolph Scott écrivain américain très réputé, il va l'aider à se sortir de ce mauvais pas, elle est plongée dans ses recherches et elle fera des découvertes aux frontières du réel, des belles rencontres viennent s'ajouter à leurs aventures et aussi quelques coups de coeurs
C'est encore des bouleversements dans la vie de Nina qui va devoir voyager pour mettre fin à ses doutes et découvrir la vérité sur son passé et celui d'un chercheur disparu, père d'une femme qu'elle a rencontré en pleine forêt, Hélène est aussi à la recherche de son passé.
Ce livre est vraiment bouleversant, il y règne une atmosphère pesante où le danger est partout, l'angoisse nous fait froid dans le dos. Et le dénouement m'a fait l'effet d'une grosse claque, on s'y attend pas du tout.
Lien : https://sabineremy.blogspot...
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Le docteur Nina Scott travaille pour une compagnie pharmaceutique : elle cueille de végétaux en pleine jungle vénézuélienne .
Elle fait ça depuis 5 ans, autant dire toute sa vie d'adulte.C'est la façon qu'elle a trouvé de fuir sa famille (c'est à dire : son père), le monde en général, et elle : « Huit mois sur douze entre Caracas et la forêt, de rares relations avec les chefs et, surtout, des milliers de kilomètres entre son père et elle, c'est la situation idéale » (p.13). Entre son père et elle, il y a une maladresse, une incompréhension : il est persuadé que tout est conditionné par le manque de la mère.
Nina est têtue, une vraie gamine pourrie gâtée. le personnage m'a un peu exaspéré.

Son père, « écrivain surdoué et contestataire » internationalement connu pour ses héros aventuriers et rebelles, est en fait assez pantouflard, version hôtel de luxe confortable. Et sa fille est sa raison de vivre. Il l'a élevé seul après le décès de sa mère, et a tendance a être un peu étouffant et infantilisant.
Nina, elle, blessée par l'absence de cette mère, a vécu avec un vide immense et des angoisses paralysantes. Bourrée de cachets, elle picole sec : « Plutôt que de jouir du présent, Nina a choisi de craindre le futur et d'avaler ses pilules de diazépam quand elle va mal ».
Cela fait d'elle un personnage dans lequel j'ai eu du mal à me projeter : je l'ai trouvé faible et geignarde dans les ¾ du roman, capricieuse aussi. C'est elle qui met ses amis et son père dans des situations dramatiques, par insouciance et manque de maturité.
Quand elle se transforme enfin (trop tard malheureusement pour certains dégâts collatéraux), j'ai eu du mal à la voir comme une femme : c'est une ado malgré son âge, ses épreuves ; elle refuse d'avancer sans béquilles et a besoin d'être bercée.

Pour l'intrigue, c'est plutôt sympa, rien à reprocher. Et puis le décor de l'action est vraiment génial, ce mystérieux tepui, cadre parfait pour des explorateurs et aventuriers !

L'autre narrateur est un homme qui a perdu sa femme et son fils pendant la seconde guerre mondiale. Il est invité à participer à une expédition dans la jungle sud amazonienne pour étudier des singes au comportement étrange.Le va-et-vient entre présent et passé sur le tepui, avec la première équipe de chercheur, est intéressant : les événements se croisent, les indices émergent peu à peu sur ce qui est arrivé à ces hommes qui étudiaient les singes muets et leur glande pinéale hors norme. Par contre, ce qui est arrivé à l'auteur du journal, narrateur à la personnalité exécrable lui aussi, je l'avais deviné rapidement...Dommage !

Plein de bons éléments mais je n'ai pas été très très emballée. C'est un bon roman d'aventure, plus qu'un polar d'après moi. Il y a bien enquête, entendons-nous bien. J'ai traversé ce roman avec plaisir, et hâte de savoir le dénouement, mais sans véritable coup de coeur, et je ne sais pas précisément pourquoi. Peut-être parce qu'il a fait écho à ma lecture de Malhorne de Jérôme Camut, dont le début m'avait tant emballé et que j'ai abandonnée, déçue, au bout d'une centaine de pages.
Peut-être les dialogues un peu caricaturaux, les personnages sont misogynes à fond ou inquiets à 100 % , ou rebelles à l'extrême.
Par exemple, p. 162 : « -Bien, apprécie Augusto. A partir de maintenant, vous n'allez plus raconter votre petite histoire à des inconnus ! Vous restez avec moi et tout ce passera bien. Ici, on est pas au pays de Mickey ! On ne sort pas sa carte bleue pour montrer qu'on est quelqu'un. Ici, tout se règle à coups de 9 mm, un point c'est tout. Entendes ? ». Il aurait pu faire plus court : "toi stupide américain friqué, moi ta seule chance de survie »... Ça manque un peu de finesse, mais même là je ne peux pas le reprocher aux auteurs parce que les personnages sont nombreux et qu'il fallait se dépatouiller d'un tel casting.
Mais ça m'a laissé un goût d'inachevé.

J'ai beaucoup apprécié le clin d'oeil final, l'explication du titre, que l'on a à la dernière phrase du roman.
J'ai retrouvé à la fois Amazonia de James Rollins (en moins délirant) et Lontano et Congo Requiem de Jean-Christophe Grangé (en moins sombre). Si vous avez aimé ces romans, peut-être celui-ci saura-t-il vous plaire également.
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agréable moment de lecture où passé et présent se côtoient. Une très belle intrigue. Rien à voir avec leurs précédents ouvrages.
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