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sur 991 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
La voix des morts ...

Le second tome de la Stratégie Ender , est un bon roman grandement , un texte d'inspiration philosophique et théologique .

L'humanité découvre une nouvelle espèce dans l'espace , c'est un peu agaçant car à leur propos , on parle au long du texte de » cochons « ( les Piggies ) .
Je trouve cela suprêmement gonflant et improbable . Ils sont une métaphore en partie mais bon c'est gonflant quand même ...

Leur cycle de vie et de reproduction créé par l'auteur est par contre fabuleusement inventif , de même pour ce qui est de coucher sur le papier , leur extrême altérité .
Donc un univers globalement solide et attractif malgré des mots malheureux ( un vocabulaire en partie hispanique qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe ) ......

Avec les Doryphores un Xénocide a été commis par Ender ( vraiment ? ) , un second sera-t-il mis en oeuvre de manière préventive avec les Piggies ?
L'exploration de cette culture et de cette espèce se fait sur un mode : Las Casas donc avec un petit côté : « , Brevísima relación de la destrucción de las Indias « , avec la mobilisation du scandale autour du massacre potentiel de ce qui n'est pas « humain « ou humanisable , et qui est opposable par nature , avec ce qui est humain . Les questionnements éthiques que cette situation , cette tension pose et réclame , dans la pensée comme dans l'acte sont le corpus thématique principal de ce texte .

Cependant les thèmes « humanistes « souvent universels, évoqués dans le roman sont bien enracinés dans la culture mormone de l'auteur : le bien / le mal opposables sur un mode dramatisé , l'ombre du caractère vivant de la mort et des morts , la défiance toute particulière envers l'église catholique , le caractère spontanée des révélations divines individuelles , le caractère fondamental du mariage ( sur terre comme au ciel et dans l'au-delà ) , un certain gout pour le martyr , et les thématiques « Jobiennes « et une valorisation quasi ontologique de la culpabilité .
En fait beaucoup de la théologie des Saints Des Derniers Jours , inspire ou bien colore , éclaire assez vivement ce roman et ses propositions , depuis le titre , jusque les propositions philosophiques , autour du bien et du mal et de la nature humaine , avec ses nombreux travers et manquements ...

C'est au final , une vision un rien eschatologique , une vision laborieuse , compliquée et périlleuse , de la cohabitation de deux altérités , extrêmes voire opposables ...
Finalement , des thèmes bien présents dans la culture ainsi que dans l'imaginaire Mormon .

Une ballade sur un monde bien diffèrent du notre , assez mystérieux avec des enjeux dramatiques . J'aime bien mais cela peut casser les pieds , mais c'est un texte riche et vivant néanmoins .
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Depuis l'extermination des Doryphores par Ender, plus de trois millénaires ont passé. Et pourtant, en voyageant fréquemment à une vitesse proche de celle de la lumière, Ender est toujours vivant. Son livre « La Reine et l'Hégémon » a fait prendre conscience aux gens que les Doryphores étaient des êtres intelligents qui ne méritaient pas de disparaître. le succès du livre est tel que désormais Ender, surnommé le Xénocide, est un nom universellement haï. Il se fait cependant oublier en devenant Porte-parole des morts, un genre de prêtre qui analyse la vie des personnes décédées pour expliquer qui elles étaient vraiment.

La découverte d'une nouvelle race d'êtres intelligents sur Lusitania, les « piggies », offre à l'humanité une occasion de se racheter. On dépêche immédiatement des xénologues, qui ont l'instruction de les étudier, sans leur donner quelque indice que ce soit sur les habitudes humaines, afin de ne pas modifier leur comportement.

Quand on retrouve un xénologue atrocement torturé par les piggies, la question se pose à nouveau : les humains sont-ils capables de vivre en harmonie avec ce nouveau peuple, ou devront-ils les éliminer également ? Ender, appelé comme Porte-parole des morts sur Lusitania, mettra tout en oeuvre pour que les deux espèces puissent se comprendre.

Ce second tome du cycle d'Ender est une grande surprise : terminées, les corps d'armée, la stratégie, les guerres spatiales. L'ancien génie militaire devient ici « psychologue », et analyse ce qui empêche deux groupes de comprendre les différences de l'autre. Une suite audacieuse, qui met au placard tout ce qui a fait la réussite du tome précédent pour se lancer dans du neuf, et qui se révèle tout aussi séduisante.
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En prenant en mains le destin du cocon de la reine des Doryphores, Ender s'est contraint à chercher un nouveau monde pour la race éteinte. mais ses sauts de puce dans l'espace à la recherche de la terre parfaite l'ont amené, accompagné de sa soeur Valentine, 3000 ans après les faits qui l'ont rendu célèbre. Désormais, tout le monde ignore qui est réellement Ender. Tandis que Valentine s'est enfin construit une vie sur la dernière planète visitée, Ender, devenu Porte Parole des morts, est appelé à parler la mort d'un grand scientifique assassiné par une autre race extra-terrestre : les Piggies. Serait-ce le monde tant convoité par la reine des Doryphores ? Serait-ce enfin l'occasion pour Ender de racheter ses actes ?

Ce tome a peu de choses à voir avec le précédent : beaucoup plus mature, encore plus réfléchi. L'intérêt majeur du livre met du temps à se dévoiler, l'intrigue prend bien son temps pour démarrer. Il faut bien atteindre la moitié pour se voir définitivement embarqué dans cette aventure. On veut savoir ce qui est arrivé à Pipo et Libo, on veut comprendre le cheminement des coeurs vers la vérité, on veut déceler les secrets des Piggies. Et finalement, le moment qui révèle tout récompense le lecteur d'une rare beauté littéraire, baignée d'une lumière douce traversant les feuilles des arbres frôlées par le vent. le fond, le message... Tout est beau. Et cette beauté sort presque de nulle part, sans qu'on s'y attende un seul instant vu le contexte de violence et de non-communication. C'est CE passage qui explique tout, qui rend la lecture de ce livre passionnante et intense, profonde et introspective.
L'auteur ancre son récit dans un cadre mi-humaniste, mi-religieux intelligent et philosophique qui pose de réelles questions sur l'Humanité : l'Homme et sa vision de l'étranger, du différent, l'Homme et ses instincts destructeurs et hypocrites.
Le catholicisme présenté n'a pas changé d'un iota en plusieurs millénaires. L'idée me hérisse personnellement le poil, bien qu'elle suggère plusieurs interprétations telles que :
- le catholicisme ne s'envisage pas dans le changement et l'évolution ;
- le catholicisme est vu par ses fidèles comme parfait tel qu'il est ;
- le catholicisme, du moins sa version actuelle, ne sera jamais démodé ;
- le catholicisme, de manière plus critique, est le reflet d'une société ou tout simplement de la race humaine qui a peur du changement, ce qui est à la base même de ce roman dans la répétition des erreurs commises, le xénocide des doryphores et le xénocide annoncé des Piggies à la fin constituant un écho aux génocides du siècle passé qui certainement pourraient se reproduire dans ce siècle, nous prouvant encore une fois que l'Homme n'apprend pas de ses erreurs passées et reproduira toujours le même schéma du traitement d'autrui.
Beaucoup de thèmes sont lourds de sens et invitent à la réflexion sur soi-même, sa perception des autres. Une belle suite difficilement abordable au premier abord. Mais une fois le col de la montagne passé, quelle vue surprenante et époustouflante !
Il me tarde de lire la suite...

Lien : http://livriotheque.free.fr/..
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Ce second tome avait de quoi me déstabiliser. Je pensais que l'auteur avait digressé sur son univers et que le petit héros du premier tome serait mort depuis longtemps. Or, on le retrouve bel et bien, par l'un des plus merveilleux mystères de l'univers. Ce n'est pas parce que le héros est le même que le second tome est pareil au premier. Exit le côté militaire, les rancoeurs d'ado, et les voyages intergalactiques, bonjour les extraterrestres !

Beaucoup de personnages secondaires débarquent, et c'est ce qui fait toute la qualité du livre. Ils servent l'histoire, sont extrêmement bien construits et toutes les interactions bien expliquées. Tout cela malgré le fait qu'il y ait maintenant trois espèces connues dans ce monde (ou bien y-a-t-il une quatrième encore très discrète…). Le plus complexe pour moi a été de m'habituer aux prénoms Portugais, la langue de cette nouvelle planète étant celles des colonisateurs (les brésiliens). Alors quand les prénoms ne sont pas habituels dans mon oreille, mais qu'en plus, les portugais donnent des petits surnoms aux gens en découpant à l'envie diverses syllabes du prénom de base… Légère prise de tête.

Ce tome est consacré à la troisième espèce découverte par l'homme, après l'homme lui-même et les doryphores. Les piggies ont été vraiment passionnants à étudier, tout autant que l'anthropologie galactique, la xénologie.

J'ai hâte de me lancer dans la lecture du troisième tome, même s'il sera sans doute encore plus déroutant.
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Dans ce livre, on retrouve Ender 20 et 3000 ans plus tard. Il quitte Valentine avec laquelle il a voyagé jusque-là pour répondre à l'appel d'une jeune fille dont le père de coeur vient d'être assassiné par la seule espèce extraterrestre intelligente connue depuis les Doryphores. Personne ne se doute qu'Andrew Wiggins, le Porte-parole des morts, n'est autre que le Xénocide Ender: 3000 ans se sont écoulés et Ender est devenu un homme honni. Nul ne se doute non plus qu'il transporte avec lui la dernière Reine à qui il a juré de donner une planète pour que son espèce puisse se développer à nouveau.
Les personnes qu'il va rencontrer sur Lusitania sont des êtres ravagés par la souffrance et le chagrin; Ender va changer leur vie et la sienne. La planète est aussi victime d'une mystérieuse maladie qui menace la survie-même de la colonie.
La Voix des morts poursuit donc le cycle d'Ender; l'auteur s'appuie sur la mythologie nordique pour définir les différents types d'extraterrestres allant au-delà d'une opposition classique "ami" ou "ennemi". D'ailleurs, j'ai eu un peu de mal avec ces mots tirés du scandinave (suédois?) tout comme avec les noms des personnages de Lusitania: ils sont très longs et leur emploi dans les rapports officiels juxtaposé à celui de leurs surnoms m'a un peu embrouillée dans les premiers chapitres. mais on ne lit pas un livre d'Orson Card par paresse intellectuelle, n'est-ce pas?
Un très bon roman de SF, comme toujours avec Card. Mais je ne suis pas pressée de lire la suite: que me restera-t-il, ensuite?
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La lointaine planète Lusitania abrite une des très rares races intelligentes découvertes par les humains depuis la destruction des doryphores. Et lorsque l'un des chercheurs chargé de les étudier est tué et atrocement mutilé par ces extra-terrestres, Ender, rongé par la culpabilité d'avoir détruit une race entière, s'y rend rapidement en espérant y trouver une possible rédemption.

Après un premier tome très dynamique celui-ci surprend d'abord par son rythme. Peu d'action, beaucoup de discours pour une série qui prend donc un tour beaucoup plus philosophique. Centré autour d'une hiérarchie des races en quatre groupes développée par l'écrivain qui se fait appeler Démosthène et porté par "La voix des morts", oeuvre anonymement écrite par Ender, toute l'histoire de ce second tome va nous permettre d'exposer les différentes facettes de cette philosophie et de la confronter au cas réel des Pequeninios.

Il est évident que certains lecteurs du fabuleux 1er tome vont être très déçus par celui-ci tellement il est différent. Mais si je fais abstraction de son prédécesseur je dois reconnaître que je l'ai apprécié pour le nombre de problèmes qu'il pose. Et si "La stratégie Ender" marquait une vrai fin qui n'imposait pas de lire la suite, ici difficile de ne pas continuer avec Xénocide tant il reste de questions sans réponses.
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Ce second tome du cycle d'Ender se déroule environ 3000 ans après les évènements du premier. Ender et sa soeur Valentine, désormais incognito, ont traversé les âges grâce au voyage stellaire et coulent une vie paisible sur la petite planète Trondheim. Ender, connu par son vrai prénom, Andrew, est professeur mais également Porte-Parole des Morts, c'est-à-dire une personne qui sur simple demande d'un citoyen se déplace afin de "parler le mort" (retracer sa vie, lui rendre un dernier "hommage"). La vérité est l'unique but d'un Porte-Parole des Morts : il ne cherche ni à faire plaisir à ceux qui l'écoutent, ni à enjoliver la vie du mort. La fratrie est tombée d'accord pour se fixer définitivement sur Trondheim, mais lorsqu'Ender capte un message du petit village de Milagre sur la planète Lusitania, il ne peut pas résister... Novinha, une jeune xénobiologiste, demande un Porte-Parole des Morts après le décès tragique de Pipo (son père adoptif), mutilé à mort par les Piggies. Ender se met en route, mais il ignore encore que l'adolescente annulera son appel quelques jours après... Lorsqu'il arrive dans la colonie au terme d'un voyage qui aura duré environ 15 jours pour lui mais 22 ans pour Milagre, il est accueilli avec hostilité, tant par les autorité ecclésiastiques en place qui voient en lui un hérétique qui ne respecte rien et qui vient troubler la tranquillité de la colonie que par Novinha elle-même, désormais mère de six enfants, femme silencieuse et amère qui vient de perdre son mari. Petit à petit, le travail d'Ender se révèle être bien plus qu'un simple hommage au(x) mort(s) : il est la pièce manquante dans le puzzle, celui dont la simple présence déclenchera de profonds bouleversements.

La voix des morts, à l'image du premier tome du cycle d'Ender, est de la science-fiction intelligente et complexe qui n'est pas forcément accessible de prime abord. Les descriptions stratégiques ont laissé la place à des explications génétiques certes très intéressantes mais qui demandent une bonne concentration. Il m'a fallu beaucoup de patience et de volonté pour entrer dans cette histoire car le récit met du temps à démarrer en raison du cadre si spécial que l'auteur développe dans ses moindres détails. Il est très difficile de résumer ce deuxième tome car (comme vous avez pu le constater) l'intrigue est sophistiquée voire alambiquée, et les pistes exploitées par Orson Scott Card sont multiples. On y retrouve tous les thèmes chers à l'écrivain : la mort, la religion, la différence, la quête de la vérité...

La voix des morts s'appuie bien entendu sur l'histoire de la stratégie Ender mais là où le premier récit se déroulait presque intégralement dans un univers clôt, isolé, ce deuxième opus offre une foule d'univers et d'interactions. Je ne vais donc pas m'attarder à vous décrire tous les tenants et aboutissants du récit ou encore vous parler des nombreux personnages car cela ne servirait qu'à vous perdre et vous ennuyer ; sachez juste qu'on y retrouve un Ender toujours aussi électrisant et remarquable qui prend véritablement vie sous la plume brillante d'un maître. Orson Scott Card, tel Midas, transforme en or tout ce qu'il touche. Il se révèle aussi à l'aise avec les questions métaphysiques, l'histoire des religions, la création des mythes et légendes qu'avec la biologie ou la psychologie. On sort de ce deuxième tome moins surpris mais bien plus époustouflé par l'originalité du monde d'Ender... et l'on se dépêchera d'ajouter le troisième tome à notre bibliothèque si ce n'est pas déjà fait !
Lien : http://livr0ns-n0us.blogspot..
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Après la Stratégie Ender qui pouvait constituer un One Shot, La Voix des Morts installe définitivement le cycle d'Ender en inscrivant l'action du héros dans une continuité à travers l'espace.
Ce point précis enlève à ce "Voix des morts" un atout incontournable du premier tome : son existence à part entière. Ce livre ne peut se lire complètement sans avoir lu La Stratégie Ender.
Au-delà de ce point, Orson Scott Card parvient à créer quand même un univers dans la Voix des morts plus important que la Stratégie Ender. Si le premier tome était enfermé dans l'Ecole de Guerre, Ender Wiggin agit désormais à travers l'univers entier. Il va de planète en planète et "bénéficie" de la temporalité relative pour arriver à 35 ans tandis que l'humanité a vu se dérouler 3000 années. Une fois que le lecteur a réussi à accepter ce saut, tout est possible : l'apparition d'une nouvelle espèce extraterrestre, l'existence d'une IA secrète, ...
La Voix des Morts est donc un livre ... foisonnant, divertissant, sans doute un peu moins abouti que le précédent tome mais malgré une excellente lecture !
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Le petit Ender a anéanti les méchants extra-terrestre… mais il ne le vit pas bien. Il faut le comprendre, il vient sans le vouloir vraiment d'anéantir une espèce entière et il est maintenant le Xénocide. Il change alors de métier et décide de devenir un porte-parole des morts. Moins naturellement accrocheur que la Stratégie Ender, ce tome 2 apporte une profondeur qui manquait au tome 1 et pose des réflexions sur le vivre ensemble qui sont très justes. Et enfin, il s'agit tout de même d'un second Prix HUGO consécutif pour son auteur !
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3 000 ans après le génocide des Doryphores, créatures insectoïdes extra-terrestres par Ender, jeune stratège principal acteur et boucher malgré lui de cette gigantesque extermination, nous retrouvons notre héros, écrasé par la culpabilité, paria haï par l'ensemble de l'humanité, caché aux yeux du monde sous sa nouvelle identité de Porte Parole des Morts, à la recherche de rédemption et d'une planète lui permettant d'expier sa faute (masquer) en redonnant vie au cocon de la reine des Doryphores, sauvée par ces soins, et porteuse de l'avenir de sa race (/masquer)
Son rôle de Porte Parole des Morts et son espoir de se racheter en préservant toute vie extra-terrestre, le conduisent sur Lusitania, planète-colonie où l'on a découvert, une vie alien intelligente, les Piggies, des bipèdes mi-cochons, mi-humanoïdes. Suite aux meurtres de xenobiologistes de la colonie qui étudiaient ces énigmatiques bi-pèdes, Ender va tenter de comprendre les Piggies et leurs moeurs étranges.
Notre héros, épaulée par une mystérieuse intelligence extra-humaine, découvre dans cette colonie très religieuse d'origine portugaise (d'où un nombre important d'appellations, phrases, mots en portugais, assez pénibles en début de lecture) une population sous tension et tout particulièrement Novinha, proche des xénobiologistes morts et sa famille déchirée par les non-dits et le poids des erreurs passées et de la culpabilité. Et qui peut plus écouter, comprendre et soigner cette femme et sa famille dysfonctionnelle qu'Ender, l'archi-coupable, le missionnaire prêchant l'amour de ce qui est Autre ?
L'originalité passionnante de ce tome d'Orson Scott Card, loin du space opéra guerrier de l'oeuvre originale La Stratégie d'Ender, c'est la description de l'altérité absolue des Piggies et de leur civilisation, de l'étrangeté de la biologie de la planète et de la maladie endémique, la Descolada. C'est aussi une oeuvre qui pousse à la réflexion sur la difficulté de communiquer entre humains et entre espèces, sur ce qu'implique le respect de l'autre, sur le péché et la rédemption.
Un livre assez formel dans sa forme, qui peut paraître un peu exigeant en terme de concentration mais franchement passionnant et surprenant. Il m'a donné envie de vite lire les tomes suivants du Cycle d'Ender.

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