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EAN : 9782021036275
336 pages
Seuil (05/01/2012)
2.44/5   8 notes
Résumé :
La Peau de l'autre est l'histoire d'une usurpation d'identité qui tourne mal sur le mode scénario-catastrophe hilarant. Denny, crack du modélisme de petits trains, se plante en voiture sur une route enneigée du Vermont. On l'embarque à l'hôtel où Marge, pittoresque figure locale, vient l'asticoter dans sa chambre. Le temps - une demi-heure - qu'il aille chercher des préservatifs en pleine tempête de neige, Marge s'est volatilisée. Manifestement abonné aux fiascos, D... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Denny Braintree, enfant de clowns (des vrais oui), « journaliste » pour un magazine de modélisme ferroviaire emboutit sa voiture de location dans la petite ville de Montpelier, Vermont, USA oh yeah. Forcément, la neige, ça glisse…il s'installe dans un motel du coin et par une suite de quiproquos se retrouve à aller acheter des préservatifs pour combler Marge qui a fait irruption dans sa chambre mais s'y retrouve seul. Sur le départ, il apprend qu'il est recherché et rencontre Nick, un policier, qui le prend pour Homer Dumpling (note de la traductrice : « boulette de pâte »), un vieil ami musicien, qui habite à Montpelier, disparu depuis 3 ans. Si Denny pensait sa vie compliquée, ça ne fait que commencer…

Personnage assez caricatural, Denny, 42 ans, obèse, un rien obsédé sur les bords, mal aimé de ses collègues, maladroit avec les femmes et les autres, avec un humour pourri, qui a tout un monde dans sa tête, et dont le métier tourne autour de petits trains (qu'il fait avec tout son sérieux tout de même) se retrouve donc dans le pétrin en prenant l'identité d'Homer Dumpling, normal pour une boulette de pâte d'être dans le pétrin me direz-vous (oh my god, l'humour de Denny m'a contaminée !). Car Denny semble être plus sociable et est surtout musicien…A part pipeauter et avoir un physique en commun, Denny n'est pas Homer mais il prend place dans ses charentaises, dans sa maison, sa voiture et sa vie avec aise (ça rime) et un naturel déconcertant ! Tout est noooormal, c'est looogique !

Alors, évidemment, l'histoire est un petit peu tirée par les cheveux, un peu invraisemblable et je me répétais souvent : « non mais tu ne vois pas que ce n'est pas Homer là !!! » d'où mon attachement grandissant pour cette figure de loser qui finalement est plus malin qu'il le laisse paraitre (à moins que ce soit encore un coup de bol, c'est possible aussi !) et qui aurait pu être acteur, enfin dans une pièce de quartier, faut pas pousser non plus !
Tout n'est que, ou presque, comique de situation, burlesque, quiproquos, passages où on se demande à quel moment tout va lui péter à la figure et comment Denny et l'auteur vont arriver à remonter la pente, ou à négocier la prochaine déferlante de questions, après s'être enfoncés si loin dans le mensonge… Remarquez, on m'a toujours dit : « plus le mensonge est gros plus ça passe bien ». Je suis donc la reine de l'univers, posez un genou à terre. Non, ça ne marche pas ? pff…

A part Denny, les autres personnages ont une personnalité et une présence assez fortes, certains sont de véritables têtes à claques, d'autres ont des petits yeux sournois et un esprit sceptique et d'autres encore sont vraiment à l'ouest…tout un éventail de personnages hauts en couleur qui donnent du piquant pour contrebalancer le côté mollasson de Denny.

L'écriture est agréable, je me suis laissée prendre j'avoue et j'ai même pas mal souri aux dépends de Denny (c'est mal je sais) même si je ne me suis pas bidonnée comme il était promis (je crois) sur la quatrième de couverture. Et puis Montpelier en plein hiver, d'après les descriptions, ça a l'air sympa !

J'ai passé un bon moment avec cet anti-héros loser, sur une trame de fond teintée d'enquête policière et avec un final auquel je ne m'attendais vraiment pas, ça change, c'est sympa !
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Qui n'a pas rêvé de changer de vie ? Qui n'a pas un jour envié la vie d'un autre ? de se mettre dans sa peau pour exister autrement ?

Et bien certainement pas Denny Braintree , journaliste obèse , chroniqueur pour une revue dédiée au modélisme ferroviaire, qui considère le monde comme une aire de jeux et la vie comme une source d'amusement.

Pourtant, il arrive parfois que la vie , au détour d'un virage , vous fasse prendre une direction que vous n'aviez pas souhaitée de prime abord. En glissant sur la chaussée verglacée et en percutant le terre-plein recouvert de neige, Denny va atterrir bien malgré lui dans la peau d'Homer.

Les choses semblait- il, n'avaient pourtant pas changé. Légèrement commotionné, il avait été conduit à l'hôtel du coin, où Betsy la réceptionniste, vielle dame aveugle et avenante, lui avait prêté une chambre pour la nuit. Mieux, une certaine Marge s'était faite entreprenante depuis son arrivée à l'hôtel, n'hésitant pas à pénétrer dans sa chambre pour lui laisser entrevoir une nuit tumultueuse. Si malgré ses 150 kilos il était encore capable de séduire une femme, c'était bien que les choses n'allaient pas si mal que ca !

Bien sûr, il avait été déçu par la suite de constater que la belle s'était envolée le temps qu'il aille acheter des préservatifs .Mais après tout, on ne gagne pas à tous les coups.

Ce n'est que le lendemain, à l'aéroport, que subrepticement la perspective du film de son existence allait changer d'angle, que la vie de Denny allait se muer en celle d'Homer.

Quand il voit deux policiers s'avancer vers lui, il ignore encore qu'ils sont à sa recherche. Car Marge, la nymphomane vaporeuse a disparu. Tout laisse à penser qu'elle a été victime d'un homicide, balancée par-dessus le balcon de la chambre qu'occupait Denny.

C'est donc un meurtrier qu'ils sont venus serrer. Mais si pour Lance , Denny semble correspondre au portrait qui leur a été dressé de l'occupant de la chambre, Nick , son coéquipier responsable de l'enquête, reconnait en lui une vieille connaissance perdu de vue, son ami Homer Dumpling.

Ce bon vieux Homer! Musicien virtuose, capable de réparer n'importe quel instrument de musique, qui était parti trois ans plus tôt sans un mot, sans une explication. le voilà donc de retour ! Certes sa voix à un peu changé, mais c'est toujours le même !

Planté comme un aiguillage au milieu d'une voie ferrée, Denny qui a compris la motivation des deux policiers, va donc bifurquer sur ce quiproquo pour s'engager sur les rails de la vie d'Homer. En se réfugiant ainsi dans son existence il évitera de se retrouver au coeur d'une histoire où il aurait à jouer le mauvais rôle.

Mais rentrer dans les pas d'Homer est un jeu d'équilibriste où la chute menace à chaque instant. Ce défi permanent plait cependant à Denny qui trouve un certain plaisir à être toujours sur la brèche et à devoir improviser un scénario qui ne doit pas avoir de failles. Et quand il frôle la catastrophe, il s'amuse de son sens de la réactivité pour ne pas tomber.

Car David Carkeet nous peint un drôle de personnage. Une sorte d'homme enfant, qui aurait du mal à grandir et qui se retrouve de l'autre côté du miroir, dans une autre vie, celle d'un adulte aimé et reconnu quand lui n'a été que raillé tout au long de sa vie.

Enfermé dans sa bulle, il regarde la vie avec détachement, comme un spectacle, y puisant juste l'inspiration d'un scénario à reproduire dans son univers de modèle réduit, plus réel pour lui que le monde des hommes. Mais ce transfert d'identité va lui révéler une autre facette de lui-même et lui faire prendre conscience que finalement peut être , il y a, lui aussi, une place.


David Carkeet nous livre un roman plein d'humour, où les rebondissements ne manquent pas. Auteur déjà de 5 romans, « La peau de l'autre » est le premier publié en France. Un auteur prometteur dont on attend déjà le prochain roman pour prendre la mesure de son univers romanesque.
Lien : http://passion-polar.over-bl..
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Après un accident avec sa voiture, Denny se retrouve à loger dans un hotel tenu par une aveugle prénommé Betsy. Là-bas, il y rencontre Marge qui lui fait des avances poussées... Après avoir été faire une petite course, Denny rentre à l'hotel et constate que Marge a disparu... Alors que Denny s'apprête à rentrer en avion, un policier du nom de Nick le reconnait sous les traits d'un certain Homer et lui indique que Marge est portée disparue. Plus tard, on découvre le corps de Marge dans la forêt ... Denny prend alors l'identité de ce fameux Homer, puisqu'il est vite soupçonné étant donné qu'il est l'une des dernières personnes à avoir vu Marge ...

Bon je ne sais pas si c'est très clair mon résumé, mais j'ai fait de mon mieux... Vous l'aurez compris, je n'ai pas du tout accroché à cette histoire ! Ayant lu la 4e de couverture qui promettait "une comédie policière enlevée, La Peau de l'autre explore brillamment toutes les facettes du comique de situation", je ressors de cette lecture fort déçue... Je n'ai pas ri, ni même souri durant les 330 pages de ce roman. J'ai d'ailleurs mis longtemps à le lire, je ne l'ai pas emporté en vacances avec moi et en revenant j'ai dû me forcer à le finir...
Cette histoire m'a semblait longue, je n'ai pas réussi à accrocher ni au style de l'auteur, ni aux personnages... L'histoire tourne en rond et j'ai failli à plusieurs reprises abandonner...
Le seul point positif c'est la couverture, on l'a comprend qu'à la fin, ce qui permet de ne pas trop en dire au lecteur !

Bref, un avis plus que négatif ... (bah oui, on ne peut pas tout aimer quand même ^^)

Lien : http://lespetitslivresdelizo..
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Un polar annoncé comme hilarant par Jonathan Kellerman en personne, c'est du moins ce que l'on peut lire sur la couverture. Appréciant beaucoup les romans de cet auteur, je me réjouissais à l'avance. Je m'attendais à un texte aussi amusant que ceux de Nadine Monfils mettant en scène Mémé Corenmuse. Hélas, j'ai vite déchanté, ce roman aurait aussi bien pu s'intituler Bienvenue chez les Ploucs. le Vermont n'est déjà pas l'endroit des Etats-Unis que je rêvais de visiter, mais après cette lecture, je dirais que c'est un endroit à fuir absolument, sauf si l'on désire périr d'ennui.

Denny, journaliste spécialisé dans le modélisme ferroviaire a un accident de voiture en alors qu'il rentre à Chicago après avoir visité une installation dans le Vermont. Denny est obèse, prétentieux, antipathique et bavard au possible. Son accident est ridicule et la voiture se retrouve plantée dans un tas de neige comme on peut le voir sur la couverture du livre. Il n'est pas blessé et deux habitants du coin le conduise dans un hôtel de la région après le constat. le dialogue entre Denny et les policiers chargés du constat se veut rigolo, mais il tombe à plat. Une fois à l'hôtel, une femme ivre entre dans sa chambre et va dans le jacuzzi, elle envoie Denny acheter des préservatifs. Lorsqu'il revient, elle n'est plus dans la salle de bain et la chambre a été saccagée, mais il ne s'en alarme pas. Il dort tranquillement et se rend le lendemain à l'aéroport. Là il est appelé au comptoir et voit deux policiers qui semblent l'attendre. Il s'affole et cherche à s'enfuir. Mais l'un des policiers, Nick, le reconnaît comme son ami Homer. Denny profite de la méprise et devient aussitôt Homer, qui a disparu depuis trois ans sans laisser de trace ni donner de nouvelles. le coéquipier de Nick, Lance, prend tout de suite Homer en grippe et lui fera bien des misères. Denny s'installe dans la vie d'Homer, dans sa ferme avec sa petite amie.

Toute cette histoire ridicule est ponctuée de dialogues plats et insipides. Lance est persuadé que Denny, puis Homer a tué Marge (la femme du jacuzzi) qu'il retrouve dans une forêt à moitié dévorée par un ours. Personne ne s'aperçoit de la supercherie et l'on s'ennuie ferme durant les deux cent soixante premières pages (ce qui fait beaucoup sur trois cent cinquante). Les personnages sont stupides, naïfs ou détestables comme Sarah sa petite amie. Il n'y a pas une once de vraisemblance dans le récit et je comptais les pages pour arriver à la fin.

Et à la page deux cent cinquante neuf, le miracle se passe enfin. Homer, qui espionnait Sarah à distance en piratant ses mails a su que Denny squatte sa maison et sa vie. Il revient du Texas et Denny le trouve dans « son » salon en rentrant. le roman devient plus intéressant, non par sa vraisemblance, mais on sort enfin des dialogues stériles et les héros deviennent très humains. Les cent dernières pages sont nettement plus intéressantes, même si ça ne manque pas de rebondissements plutôt grotesques, par l'évolution des personnages de Denny et d'Homer, la fin de l'histoire est même plutôt brillante. le personnage de Nick tire son épingle du jeu par sa grande humanité et sa bonté, même s'il apparaît comme très naïf.

Ce livre aurait en effet pu être très drôle, mais il ne l'est pas du tout. Les cent dernières pages permettent quand même d'éviter le naufrage total. Si le début avait été aussi bon que la fin, ce livre aurait été excellent, mais l'auteur n'a pas réussi à mettre en valeur le scénario, sûrement à cause de la platitude des dialogues et du côté trop caricatural des personnages.

Lien : https://patpolar48361071.wor..
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Grosse déception pour cette lecture. Beaucoup de choses semblent peu réalistes. Tout d'abord, Denny n'a aucun mal à se faire passer pour Hommer. Personne ou presque ne semble se poser de question ce qui rend l'histoire un peu plate. Je m'attendais à ce que Denny ait plus de difficultés à se faire passer pour Hommer ce qui aurait rendu l'histoire plus intéressante.

Ensuite, je m'attendais à ce que l'enquête sur la mort de Marge prenne plus de place. Cela aurait pu être intéressant que Denny cherche à comprendre ce qui s'est passé pour prouver son innocence. Au lieu de cela l'enquête et la mort de Marge ne sont que très peu évoqué alors qu'il s'agit d'un élément central de l'histoire.

Les explications fournies par Hommer sur son absence sont assez bancales. Je n'ai pas vraiment compris pourquoi il est parti sans laissez de nouvelles.

La fin est très vite expédiée et semble un peu bâclée. Tout rentre dans l'ordre un peu trop facilement.

J'ai vraiment eu du mal à rentrer dans l'histoire et je ne me suis attaché à aucun des personnages. Il a aussi beaucoup de description parfois assez longues sur des choses qui semblent peu importantes ce qui plombe la lecture. C'est dommage car l'histoire aurait pu être plus poussée pour être plus intéressante.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Quel dommage que les gens n’apprécient pas davantage sa compagnie. Il
avait tant à offrir. Les jeux de mots, par exemple. Nul ne pouvait rivaliser avec lui sur ce terrain.
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