Le titre m'a interpellé et amusé, car justement,
Proust et moi ne sommes pas très copains. Pourtant, nous avons en commun la contemplation du monde, de la nature, des moindres détails avec l'hypersensibilité/hypersensorialité, ainsi que ce goût pour la lenteur qui nous caractériseraient semble-t-il. Il faut dire que j'ai tenté de le lire fort jeune (13 ans), puis un peu plus tard, mais sans succès. Je n'aime toujours pas les descriptions qui s'éternisent sur des dizaines de pages.
J'en retiens surtout l'histoire d'un livre permettant de changer de voie, de vie, de se (re)découvrir après s'être perdu de vue. du fait que lire des classiques peut être perçu comme trop complexe, voire lire tout court.
[ - oh la la c'est pour les intellos, vous n'y pensez pas babéliautes ! N'avez-vous pas droit à ces regards vous considérant différemment dès que vous parlez lecture à des inconnu.e.s ? Soit avec un brin de complicité, soit d'un coup vous voilà propulsé sur un piédestal effrayant, au risque d'un malaise durant lequel vous devez presque justifier le fait d'aimer lire, voire minimiser lesdites lectures ? - Oh tu sais, ce n'est rien que de petits romans quand j'ai le temps...]
Bref. Cette histoire est légère, m'a amusé en me donnant presque envie de redonner sa chance à
Proust. On verra quand ma PAL rétrécira... Un jour. ;)