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Citations sur Limonov (221)

Le totalitarisme, que sur ce point décisif l'Union Soviétique a poussé beaucoup plus loin que l'Allemagne nationale-socialiste, consiste, là où les gens voient noir, à leur dire que c'est blanc et à les obliger, non seulement à le répéter mais, à la longue, à le croire bel et bien.
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A nous qui allons, venons à notre guise, il est difficile de comprendre que le mot "émigrer"pour un citoyen soviétique, désignait un voyage sans retour.
Leur enfance s'était écoulée en Union Soviétique et elle elle avait été meilleure que leur adolescence et qu leur âge adulte. Ils se rappelaient avec tendresse et nostalgie ce temps où les choses avaient un sens.
Un peuple dont les soldats sont fagotés dans des uniformes au rabais est un peuple qui n'a plus confiance en soi et n'ins pire plus de respect à ses voisins.
Quand des gens peu recommandables comme Limonov disent que l'idéologie des droits de l'homme , c'est exactement aujourd'hui l'équivalent du colonialisme catholique, les mêmes bonnes intentions, la même certitude absolue d'apporter aux sauvages le vrai, le beau, le bien, cet argument relativiste ne m'enchante pas , mais je n'ai rien de bien solide à y opposer.
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Le traître Eltsine n'a pas voulu voler au secours des Serbes, il ne volera pas davantage au secours des 900 000 Russes de Lettonie, des 11 millions Russes d'Ukraine, des 5 millions de Russes du Kazakhstan.
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Un officier de rang plus élevé, qui avait commencé sa carrière dans le renseignement à Dresde, en Allemagne de l'Est se retrouvait sans emploi, sans logement de fonction, réduit à faire le taxi sauvage dans sa ville natale, Leningrad, en maudissant les «nouveaux Russes» aussi âprement que Limonov.Cet officier-là n'est pas une abstraction statistique. Il s'appelle Vladimir Poutine, il a quarante ans, il pense comme Limonov que la fin de l'Empire soviétique est la plus grande catastrophe du XXe siècle [...].
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Il n'avait qu'un sujet, sa vie, qu'il débitait par tranches. Après la trilogie "Edouard en Amérique" (Le poète russe préfère les grands nègres, Journal d'un raté, Histoire de son serviteur), on a eu droit à Edouard délinquant juvénile à Kharkov (Portrait d'un bandit dans son adolescence, Le Petit Salaud), puis à l'enfance d'Edouard sous Staline (La Grande Epoque), sans compter quelques recueils de nouvelles recyclant ce qui n'avait pas trouvé place dans les romans. C'étaient de très bons livres : simples, directs, pleins de vie.
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Elle va le quitter comme il a lui-même quitté Anna, parce qu'il y a mieux sur le marché. C'est fatal, c'est la loi, à sa place il ferait pareil.
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C'est pire que la prison, l'hôpital psychiatrique, parce qu'en prison au moins on connaît le tarif, on sait quand on sort, alors qu'ici on est à la merci des médecins qui vous regardent derrière leurs lunettes et vous disent : "On verra", ou encore plus souvent ne vous disent rien.
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Poutine répète sur tous les tons quelque chose que les Russes ont absolument besoin d'entendre et qui peut se résumer ainsi : " On n'a pas le droit de dire à 150 millions de personnes que soixante-dix ans de leur vie, de la vie de leurs parents et de leurs grands-parents, que ce à quoi ils ont cru, ce pour quoi ils se sont battus et sacrifiés, l'air même qu'ils respiraient, tout cela était de la merde. Le communisme a fait des choses affreuses, d'accord, mais ce n'était pas la même chose que le nazisme. Cette équivalence que les intellectuels occidentaux présentent désormais comme allant de soi est une ignominie. Le communisme était quelque chose de grand, d'héroïque, de beau, quelque chose qui avait confiance et qui donnait confiance en l'homme. Il y avait en lui de l'innocence et, dans le monde sans merci qui lui a succédé, chacun confusément l'associe à son enfance et à ce qui fait pleurer quand vous reviennent des bouffées d'enfance."
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Même quand le krach de 1998, pour la seconde fois en une seule décennie, fait disparaître leurs pauvres économies, ils ne descendent pas dans la rue. Ils restent frappés de stupeur, hypnotisés au fond de leurs troquets sordides par la télé qui ne montre plus rien d'autre que le monde féérique des riches dans les grandes villes, les jeunes filles somptueuses qui, d'une carte Gold négligente, payent leur assiette de sushis l'équivalent d'un an de salaire pour une institutrice et les jeunes hommes arrogants qui, entourés d'une armée de gardes du corps à oreillettes, vont en jet privé à Courchevel où ils remplissent leurs jacuzzis de Veuve Cliquot. Le hold-up des "prêts contre actions" a marché au-delà de toute espérance.
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"Boris Nicolaïevitch, la démocratie, c'est bien, mais sans élections, c'est plus sûr."
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