Je suis l'abysse

Je n'avais lu que 2 livres de Donato Carrisi avant celui-ci
et je dois dire que mon sentiment était assez mitigé .
Cette fois-ci , sur le conseil d'une amie , je me suis plongé dans la lecture de "Je suis l'abysse" ... et je ne le regrette pas .
Dès le début , le lecteur est pris par l'histoire mais plus que l'intrigue
en elle-même , c'est l'atmosphère étrange , les personnages énigmatiques qui fascinent le lecteur .
On ne sait rien de ces personnages et on en apprend plus , par bribes .... comme les pièces d'un puzzle qui finissent bien sûr par toutes
se mettre en place à la fin , en même temps que se déroule l'action .
Une histoire fascinante ... une ambiance parfois envoûtante ....
J'ai beaucoup aimé !

Je suis l'Abysse de Donato Carrisi est l'histoire de l'homme qui nettoie, un éboueur. L'homme qui nettoie surveille au travers des déchets qu'il amasse la vie des gens, leur historique de vie ainsi leur vulnérabilité. Donato Carrisi nous raconte l'enfance de l'homme qui nettoie, maltraité et abandonné l'homme qui nettoie se construit un alter ego monstrueux. Donato Carrisi ce merveilleux conteur, nous montre le chemin que doit parcourir l'enfant jusqu'à l'homme pour devenir le monstre qu'il sera. Quand on lit les histoires de cet auteur nous avons en prime de merveilleux textes qui nous retient jusqu'a la fin de son récit. Avec le temps Donato Carrisi est devenu un incontournable et une marque de qualité tant par l'écriture que par le sujet.

Un grand merci à NetGalley et à Audiolib pour cette incursion dans le thriller italien avec Je suis l'Abysse de Donato Carrisi.

L'abysse au sens propre est un gouffre, souvent une fosse sous-marine très profonde. Ici, c'est le lac de Côme, dont la profondeur atteint à certains endroits plus de 400 mètres, qui renvoie de temps en temps des morceaux de cadavres qui ne génèrent pas forcément des enquêtes approfondies.
Au sens figuré ou métaphorique, l'abysse peut désigner un espace sans fond, défavorablement connoté… Y tomber, y avoir vécu laisse des traces, des séquelles indélébiles.
Âmes sensibles, passez votre chemin ! Dans ce roman, les enfants sont maltraitées, les adolescentes prostituées, les femmes violentées, assassinées, démembrées…

Les personnages principaux n'ont pas de noms, réduits à une profession, un détail physique, une mission… « L'homme qui nettoie » rode, fouille et analyse les poubelles des femmes seules ; « la tueuse de mouches » tente de sauver les femmes en péril ; « la fille à la mèche violette » a perdu son innocence de la pire des façons…
L'auteur se joue de nous en alternant les points de vue, le passé et le présent. Nous comprenons rapidement que certains destins sont liés mais les tenants et aboutissants ne nous serons dévoilés qu'à l'ultime fin.
Le JE du titre renvoie vraisemblablement à notre attirance pour le mal et le sordide…

Un thriller glauque et addictif, superbement lu par Benjamin Jungers, dans la version audio qui m'a été proposée.
J'irai sans doute puiser à nouveau dans la bibliographie de Donato Carrisi.

#Jesuislabysse #NetGalleyFrance
#lesglosesdelapiratedespal

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Si « la mer était le cimetière du château d'If », le lac de Côme ne semble pas en reste.

L' « homme qui nettoie », enfant maltraité, que sa mère a violenté, et même abandonné dans une piscine d'eau croupie alors qu'il ne savait pas nager, est l'abysse. Il fait les poubelles, apprend à connaître ainsi ses victimes, ciblées : des femmes blondes, d'un âge certain. Il veut être utile, à sa façon (on est loin de Julien Clerc, « je veux être utile, à vivre et à chanter »), et paradoxalement, il y parvient, sauvant de la noyade une jeune fille qu'une partie de lui cherche à protéger.

« La chasseuse de mouches » s'est fixée une mission : « trouver les femmes en difficulté avant qu'il ne soit trop tard », de les sauver des violences de leurs compagnons. Elle se présente comme « la mère » et enquête, en marge des circuits officiels.

La rencontre de ces deux totems, de ces deux âmes torturées et liées, se fait évidemment dans la violence.

La problématique de ce roman admirablement construit est le rôle de la mère. Une mère peut-elle haïr et violenter son enfant ? A priori non. « Notre culture catholique a idéalisé la figure maternelle, ou parce qu'on refoule par principe la possibilité de haïr celui qu'on a mis au monde ». Une mère violente crée-t-elle nécessairement un monstre, à l'instar de la créature de Frankenstein ? Une mère aimante peut-elle détecter en son enfant un monstre en devenir ?

Difficile de lâcher cet excellent roman, un peu prévisible par moment, franchement invraisemblable à d'autres. Compliqué d'en dire plus sans dévoiler une intrigue d'une profondeur immense.

Je suis une fan de Donato Carrisi. J'entendais donc avec impatience son nouveau roman. Comme toujours, j'ai passé un excellent moment. Donato Carrisi aborde le thème certes à la mode de la violence faites aux femmes, mais comme toujours sous un angle original et personnel. Trois personnages tissent cette trame : un petit garçon maltraité devenu un monstre, une adolescente qui subit un harcèlement, et une femme d'un certain âge qui tente de sauver des femmes en péril. « Je suis abysse » ne sera cependant pas mon préféré de l'auteur (mes chouchous sont « Le chuchoteur », « La fille dans le brouillard » et « La maison des voix »), car j'ai trouvé l'écriture plus plate que d'habitude et l'intrigue moins convaincante, toutefois, si vous aimez les polars, vous passerez un bon moment.
Je remercie NetGalley et Audiolib.

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Donato Carrisi est un auteur de thriller dont je ne manque aucune des nouveautés. Depuis quelques temps, il est sorti de sa série du Chuchoteur (bonne nouvelle, il s'essoufflait un peu) et nous propose des one-shots.

Si vous voulez vous redonner le sourire, vous n'êtes au bon endroit. L'auteur met en scène deux personnages qui sont traumatisés par leur vécu et qui ne vivent pas mieux leur présent. Ils sont appelés « l'homme qui nettoie » et « la chasseuse de mouches » et le mystère plane sur leurs identités. D'un chapitre à un autre, on suit ces protagonistes à qui la vie n'a pas fait de cadeaux. Ils vivent des existences presque antagonistes mais subsistent tous deux en marge de la société avec leur fardeau existentiel.

On suit le quotidien de ces écorchés. Au fil des pages, ils révèlent leurs secrets et leurs comportements instables. Ils sont mentalement déséquilibrés et leurs actes impulsifs engendrent une forme d'insécurité pour le lecteur. La tension est alors palpable et l'air irrespirable.

Ce thriller bien mené traite en sous texte de la complexité des relations parents enfants et de cet amour qui n'est pas forcément évident. Il démontre que les traumatismes de l'enfance ou de notre propre histoire ont un impact violent sur les futures obsessions et déviances.

Même si je trouve que ces derniers livres sont un peu tirés par les cheveux, avec un certain nombre de coïncidences rocambolesques, je ne peux me montrer qu'admiratif devant l'imagination débordante de l'écrivain italien. Chacun de ses nouveaux romans est différent et nous entraîne là où on ne l'attend pas. Il faut donc déposer son esprit cartésien au vestiaire et se laisser berner par ces scénarios retors. Ainsi, vous passerez un moment stressant de lecture, dans cette ambiance malsaine, en compagnie de ces esprits malades de leur passé.
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Le début est assez affolant et nous promet quelques palpitations. L'histoire d'un homme à une enfance abominable, qui devient dangereux. le personnage nous fait peur, il vit une double personnalité avec celle de son bourreau, qui deviendra son mentor pour effectuer les atrocités dirigées vers des femmes ressemblant à sa mère. IL y a trois personnages dont les histoires se recoupent et la tension est présente. La trame est habile et nous garde en attention sur la plus grande partie du livre. J'ai bien aimé, j'ai repris Donato Carrisi dans l'espoir de renouer avec cet auteur dont les romans m'ont à un moment donnée déçue. Je ne regrette pas mon choix. Un thriller bien fait à l'histoire bien tordue inspirée de faits réels.

Un thriller mené de main de maître. A travers trois personnages écornés par la vie, Donato Carrisi explore les traumatismes des enfances violences et la difficulté des victimes à élever la voix. Surtout quand la société ou le passé les musèlent. Je suis l'abysse est un texte au cordeau qui nous plonge dans les vicissitudes d'une enquête à rebondissements. On assiste à un jeu de pistes entre l'homme qui nettoie, dont le don d'invisibilité est éprouvé par un sauvetage, et la chasseuse de mouches, qui tente de sauver des femmes victimes de violence. le roman a également ce qui caractérise d'autres oeuvres de l'auteur, à savoir des retournements de situation particulièrement surprenants au cours du roman et surtout à la toute fin.
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Lecture en demi teinte pour le petit dernier de Donato Carrisi.

L'auteur nous emmène sur les rives du lac de Côme et ça, c'est un bon point. En effet, c'est plutôt dépaysant et intrigant de retrouver un serial killer dans ce cadre idyllique.

Car c'est bien sûr de cela qu'il s'agit, même si, sans spoiler, ce n'est pas exactement de ses crimes en série dont il s'agira dans le coeur de l'intrigue.

Et cela aussi fait partie des bonnes surprises. Carrisi ayant légèrement "décentré" le sujet qui semblait couler de source (la traque d'un serial killer), on se retrouve avec un détraqué certes bien salé, mais qui sort au final légèrement du rôle attendu, ce qui donne un peu d'originalité à l'histoire.
Je dois dire enfin que j'ai été assez bluffée par un ou deux retournements que j'ai trouvés plutôt bien amenés et je n'ai pas boudé mon plaisir.

Pour le moins bon, je dois dire que j'ai trouvé quelques éléments de l'intrigue un peu trop faciles avec des coincidences et des coups de chance en faveur des personnages qui gâchent un peu l'ensemble à mon goût. le livre est assez vite lu au final et aurait gagné à avoir un peu plus d'épaisseur, au sens propre comme au figuré. Il me reste un petit air de "pas assez".

Bon, cela reste une bonne lecture (de vacances pour ma part). Pas de regret, je garde Carrisi parmi mes auteurs chouchous, même si ce dernier opus reste un cran en dessous de la saga du Chuchoteur.

"Je suis l'abysse" de Donato Carrisi un thriller psychologique captivant qui explore les thèmes de la violence domestique, de la vengeance et de la résilience. L'histoire se déroule autour de trois personnages principaux : l'homme qui nettoie, la chasseuse de mouches et la femme qui les relie.

L'homme qui nettoie est un personnage sombre et mystérieux qui agit dans l'ombre pour traquer les personnes qui ont causé du tort à d'autres. Il fouille les poubelles à la recherche d'indices sur la vie des femmes seules, en particulier sur celles qui ont été victimes de violence. Son obsession pour la vengeance le pousse à commettre des actes terribles, mais en même temps, il semble éprouver une certaine culpabilité pour ses actions.

La chasseuse de mouches, de son côté, est une femme déterminée à sauver les femmes en danger. Elle s'efforce de protéger les victimes de violence domestique et de les aider à reconstruire leur vie. Son passé est également marqué par la violence, notamment par la figure de sa mère qui lui a fait beaucoup de mal enfant. Cette expérience traumatisante lui a donné la force et la détermination de combattre pour la justice et de sauver autant de femmes que possible.

Enfin, la femme qui les relie est une figure centrale de l'histoire, car elle est à la fois la cible de l'homme qui nettoie et la protégée de la chasseuse de mouches. Son destin est étroitement lié à celui des deux autres protagonistes, et sa survie dépend de leur capacité à travailler ensemble pour la sauver.

L'intrigue du livre est haletante et pleine de rebondissements, avec des twists surprenants jusqu'à la fin. Donato Carrisi te plonge dans un univers sombre et troublant, où la frontière entre le bien et le mal est souvent floue. le roman aborde de manière subtile des thèmes profonds comme la vengeance, la résilience et la rédemption, tout en nous tenant en alerte avec une tension psychologique constante.

"Je suis l'abysse" est un thriller psychologique complexe et captivant qui explore de manière profonde et nuancée les dynamiques de la violence domestique et de la quête de justice. Les personnages sont riches en nuances et les rebondissements de l'intrigue sont palpitants. Un excellent livre pour les amateurs de suspense et de thriller psychologique.