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4,1

sur 1012 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Maltraitance sur enfants, violences conjugales, féminicides, tueur en série, vengeance et justice. Tels sont les thèmes abordés dans ce sombre thriller intitulé "Je suis l'abysse" de Donato Carrisi.

L'abysse, c'est "l'homme qui nettoyait", agent de propreté doué pour rester invisible. Nous ne saurons jamais comment il se nomme, nous ne connaîtrons son "histoire" que dans les toutes dernières lignes du tout dernier chapitre. Pourtant, quelques bribes de son enfance nous seront relatées : une enfance terrible, douloureuse, maltraitée, violentée, une mère qui ne l'aime pas, un beau-père qui n'hésite pas à utiliser les grands moyens pour en faire un homme. Aujourd'hui, quand il ne ramasse pas les poubelles des habitants de Côme, il les fouille, les examine, les trie et retranscrit dans son cahier la liste des détritus... parce qu'on peut en apprendre beaucoup sur les gens grâce à leurs poubelles. L'homme qui nettoyait recherche des femmes seules, isolées, blondes et la cinquantaine de préférence...

Mais "Je suis l'abysse", ce n'est pas uniquement l'homme qui nettoyait. Car parallèlement, nous suivons également "la chasseuse de mouches", femme quinquagénaire au passé mystérieux que l'on devine douloureux et qui se bat contre les violences conjugales, qui apporte son aide aux femmes violentées par leur mari/conjoint/petit ami. Là, en ce moment, elle cherche l'identité d'une femme dont le bras a été rejeté par les eaux du lac, un bras dont un des ongles de la main, vernis de rouge, est cassé...

Et puis, n'oublions pas "la jeune fille à la mèche violette", ado de treize ans sauvée de la noyade par un inconnu qui a pris la fuite avant l'arrivée des secours. Au fond de sa gorge, a été retrouvé un morceau d'ongle rouge...

À la fin du roman, juste avant les remerciements, il y a une petite note de l'auteur : « Cette histoire est inspirée de faits réels ». J'en suis restée sur le c**, ayant trouvé le déroulement de l'intrigue parfois un peu improbable (des coïncidences qui arrivent à point, des déductions vers la vérité un peu trop faciles ou trop simples). Donc bon d'accord alors, mais j'aurais préféré le savoir avant lecture plutôt qu'après, je l'aurais certainement lu avec un tout autre vis-à-vis.

Aussi, "Je suis l'abysse" n'est pas un thriller qui joue beaucoup avec le suspense. Même si les identités sont tues, si leur passé et leur mal-être ne nous sont dévoilés qu'au compte-gouttes, j'ai tout de même compris assez tôt l'essentiel : qui était qui et quels liens les reliaient entre eux.

En revanche, en utilisant le roman à plusieurs voix, trois ici, l'auteur nous permet de bien cerner les personnages et leur psychologie, leurs ressentis, leurs ambiguïtés. J'ai particulièrement apprécié la manière dont il les a façonnés, dépeints, dont il a retranscrit leurs états d'âme, leurs réactions, leurs décisions. Ils sont, pour ma part, le point fort du livre.

L'ambiance, sombre, violente, parfois malaisante, est également subtilement bien dépeinte, ne tombant jamais dans le sanglant et l'horrifique malgré la brutalité des actes.

La lecture se veut entraînante, grâce aux chapitres courts, à l'alternance des personnages. Ça bouge pas mal également, il y a du rebondissement, souvent prévisible certes, mais il y en a. Nullement, on prend le temps de s'ennuyer.

"Je suis l'abysse" ne sera pas mon préféré de Donato Carrisi, mais il se laisse lire aisément.
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Que devient-on lorsque l'on a manqué être assassiné et abandonné par sa propre mère à l'âge de 5 ans et quand on ne sait pas non plus qui est son véritable père ?

On devient l'homme qui nettoie. Celui que personne ne remarque, qui a le don d'invisibilité.

On devient celui qui fouille dans les poubelles de femmes seules pour découvrir leur personnalité, leurs habitudes, leurs petits secrets.

On devient celui qui les attire dans ses filets, pour les assassiner à leur tour.

Quand on est une chasseuse de "mouches", c'est ce type de prédateur que l'on cherche à retrouver et à faire enfermer, pour protéger les femmes qui sont ses proies.

Jusque là invisible, voire insoupçonnable, la vie de l'homme qui nettoie va changer... Parce qu'en sauvant quelqu'un, il a fini par laisser des traces.

Et ces traces, la chasseuse de mouches ne les laissera pas passer.

A mon avis :
J'avais apprécié "La maison des voix" de D. Carrisi, mais avait également regretté une fin un peu expéditive ou en tout cas manquant de clarté.

J'ai retrouvé le même défaut dans "Je suis l'abysse", pas tant sur la clarté, mais surtout par sa rapidité à conclure, alors que l'on aurait aisément pu avoir quelques chapitres de plus pour échafauder une conclusion bien plus passionnante.

Pourtant, ce thriller part très bien. On est tout de suite entraîné dans l'histoire qui offre son lot d'action et de suspense.

Des histoires dans l'histoire viennent accentuer l'intrigue et la rendre vraiment intéressante, nourrie par des meurtres et de sombres comportements.

A la fois, c'est dommage de si vite terminer ce scénario, mais d'un autre coté c'est aussi la preuve que je n'avais pas envie qu'il se finisse et que j'aurais eu du plaisir à continuer à feuilleter ce livre. Et ça, c'est quand un livre me plait.

L'écriture est limpide, avec cette particularité de ne pas nommer tous les personnages par leurs prénoms mais plutôt par ce qui fonde leur personnalité et leur activité dans la vie. C'est surprenant au début, mais c'est très certainement lié à la nécessité de conserver quelques zones d'ombres sur lesdits personnages. On le comprend mieux en tournant la dernière page, qui explique tout.
Donc, pour ceux qui aiment bien lire la dernière page d'un livre avant de le commencer, je vous le déconseille vivement.
Ainsi donc vous retrouverez dans ce livre, comme dans "La maison des voix", un scénario bien planté, servi par des personnages profonds et intéressants, mais qui pêche un tout petit peu par sa fin trop précipitée.


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Emoustillée par "La maison des voix", et comme je ne peux rester longtemps sans lire un bon thriller psychologique, j'ai emprunté ce Donato Carrisi pour les vacances. Il se passe au bord du Lac de Côme, une destination qui justement me tenterait bien pour un petit séjour avec un décor magnifique, les montagnes italiennes en toile de fond, et cet immense lac en forme de Y bordé de demeures cossues.
Mais cette image de carte postale a été mise à mal dans ce roman, où on découvre que même dans un site qui fait rêver, de noirs abysses cachent des histoires terrifiantes. Comme le dit un médecin légiste dans ces pages, le lac restitue régulièrement des membres arrachés par "une irrésistible force inconnue", surtout qu'à certains endroits des fosses de plus de 400 mètres de profondeur sont propices à ensevelir toutes traces de crime...
Tiens, d'ailleurs justement un bras vient de refaire surface ! Il appartiendrait à une femme, blonde, la soixantaine, qui aurait pris la peine de se vernir les ongles en rouge vif avant de faire le grand plongeon. Voilà de quoi intriguer La Chasseuse de mouches.
La Fille à la mèche violette a également voulu le faire, ce grand plongeon, mais heureusement (ou hélas, selon le point de vue) pour elle, l'Homme qui nettoie passait dans le coin, et sans qu'il comprenne vraiment pourquoi, il s'est jeté à l'eau pour la repêcher. Ce qui n'est pas vraiment dans ses habitudes, on le comprendra vite. Et son colocataire, Micky, ne sera vraiment pas content du tout s'il l'apprend !
Ces trois personnages ne seront jamais nommés autrement que par ces périphrases qui les caractérisent. L'Homme qui nettoie parce qu'il est éboueur, et en profite pour fouiller dans les déchets des gens, où il apprend tant de choses sur eux, et repère des "sujets" intéressants. La Chasseuse de mouches tente d'aider des femmes victimes de harcèlement ou de mauvais traitements qu'elle contacte via des flyers où elle leur recommande de se signaler (par exemple en déposant un bocal de cornichons dans les surgelés lorsqu'elles font leur courses). Les mouches, ce sont ces hommes nuisibles qui gravitent autour des femmes pour leur pourrir la vie, j'ai trouvé la métaphore assez parlante.
Et la Fille à la mèche violette, elle n'a que treize ans et habite une de ces belles villas que j'évoquais au début, mais ça ne l'empêche pas d'avoir une vie qui ne fait guère envie, ce n'est pas pour rien qu'elle voulait s'enfoncer dans l'abysse.
On suit ces trois personnages alternativement, ainsi que Micky, le "colocataire" omniprésent de l'Homme qui nettoie. Certains chapitres sont introduit par une date, ils plongent dans le passé des protagonistes et permettent d'expliquer comment ils en sont arrivés là où ils en sont aujourd'hui. Ce sont les plus glaçants, mais aussi ceux qui recèlent le plus de clés. L'un des tout premiers m'a vraiment fait frémir...
Comme dans "La maison des voix", le rythme s'accélère dans les dernières pages, et la conclusion arrive comme un boulet qui coupe le souffle, surtout quand on découvre ensuite que l'auteur s'est inspiré de faits réels. L'abysse, on le trouve dans la psyché de certains personnages, tellement noire qu'on n'en voit pas le fond, et qu'on n'a certainement pas envie d'y plonger, à moins d'être un lecteur un peu tordu ? Mince, je viens de me dénoncer...
Un thriller psychologique efficace, qu'on lit d'une traite sans reprendre son souffle (oui, j'arrête !).
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Je suis une inconditionnelle des romans de Donato Carrisi, de ses séries du chuchoteur et du tribunal des âmes. Ce dernier opus est un one shot, très fidèle néanmoins à l'ambiance et à ce que l'auteur sait faire (et bien faire).
Peu de personnages dans ce récit : l'homme qui nettoie, la chasseuse de mouches et la jeune fille à la mèche violette. 3 vies un peu bancales dont on pressent qu'elles vont se croiser (et pas forcément pour le meilleur).
Donato Carrisi poursuit dans ce texte son étude du mal, sans manichéisme, toujours avec beaucoup d'acuité. Il questionne les répercussions de l'enfance maltraitée sur l'adulte en devenir.
C'est bien écrit et bien mené, même si je n'ai pas ressenti le même enthousiasme qu'à la lecture de ses premiers ouvrages. C'est souvent le cas avec les auteurs que j'ai beaucoup lus. Je vois trop vite les ficelles.
C'est certainement le moment pour moi d'envisager une pause 😉
De votre côté, amateurs de polars, n'hésitez pas ! Cela reste du très bon thriller psychologique, glaçant et efficace !
Belle lecture 😱!
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Malaisant. Voilà un mot qui résume bien ce nouveau Donato Carrisi. Un mot nouveau (entré dans le Petit Robert en 2019), qui vient des racines populaires. Parfait pour décrire un roman qui, même s'il n'invente rien, prend sa source aux racines du thriller et arrive pourtant encore à innover dans sa forme. En 300 petites pages, ce qui n'est pas un mince exploit.

Oui, ce livre est dérangeant, par son histoire, par son ambiance. Par la manière de la raconter, aussi.

Tout tourne autour de trois personnages qui n'ont pas de patronyme, juste un qualificatif choisit par l'écrivain italien, qui leur servira de nom de guerre dans cette bataille avec et/ou contre le Mal.

L'homme qui nettoyait.

La chasseuse de mouches.

La jeune fille à la mèche violette.

On ne sait que peu de choses d'eux, seulement ce qu'ils font et sont au moment présent. Pas grand chose de leurs passés troubles, si ce n'est ce qui est distillé par petites touches au fur et à mesure de l'avancée du récit. Ils restent comme évanescents. Insaisissables, fuyants. Et les mystères qui les entourent deviennent vite obsédants.

Trois destins qui vont s'entrechoquer et choquer. L'homme qui nettoyait, source de mal, va faire un acte de bien. La chasseuse de mouches, qui n'en peut plus de se battre contre elles, tant elles continuent de se multiplier, dans cette métaphore bien trouvée. La jeune fille à la mèche violette, perdue dès ses jeunes années malgré ses origines aisées.

A l'image de l'homme qui nettoyait, qui prend la source de ses informations dans les déchets, le lecteur va fouiller dans les poubelles des trois personnages. Dans l'intime qui explique ce qui les a fait évoluer, ces maltraitances enfouies mais toujours aussi vivaces. Ils sont devenus ce qu'on a fait d'eux, et ont choisi trois chemins différents, qui pourtant vont se croiser.

La maîtrise de Carrisi n'est plus à prouver. Et pourtant, une fois encore, sa dextérité de virtuose du thriller me laisse sans voix.

La manière dont il se joue du lecteur, avec subtilité et ruse, est à enseigner à tous les apprentis auteurs de thrillers. Jusqu'à l'emmener à un final inattendu et déroutant, du genre à en rester la mâchoire pendante. Et qui fait horriblement sens.

Avec une manière de raconter et d'écrire, à la fois énigmatique et factuelle, qui met vraiment mal à l'aise, il pousse à garder tous les sens en éveil.

Je suis l'abysse, le précipice à mes pieds donne le vertige, l'abîme de mon âme est sans fond.

Donato Carrisi réalise à nouveau l'exploit de proposer une autre variation du Mal. Un roman malsain dans son ambiance, mais qui laisse aussi des traces par les émotions ressenties aux travers de la rencontre de trois âmes égarées. Magistral.
Lien : https://gruznamur.com/2021/1..
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Audiolib 7h43 – Lu par : Benjamin Jungers

Quatre personnages se partagent la tache de mettre mal à l'aise : l'Homme qui nettoyait ; la Chasseuse de “mouches” ; la Jeune fille à la mèche violette et Micky !

Des destins sinistres qui se côtoient et s'entrecroisent au bord du lac de Côme avec des changements d'époque dans les récits à moins que ça ne soit que des souvenirs mais c'est quelque chose qui est difficile à savoir explicitement sans support visuel et revenir en arrière en audio à un moment précis c'est mission quasi impossible !

Cruauté, souffrance, culpabilité et fantasmes rendent très glauque cette histoire qui donne l'impression de nager en eau trouble ! C'était ma première “lecture” de Carrisi et je pense que l'audio n'était pas le support le plus adapté pour une histoire aussi complexe et réellement intense !

Benjamin Jungers a réussi à donner une personnalité propre à chaque personnage, qu'il ne me semble pas avoir confondus malgré l'embrouillamini des intrigues ! Mieux, je les visualisais quand ils s'exprimaient ! Comme avec les feuilletons radiophoniques !

Le dénouement a été une sacrée surprise même si quelques indices le suggéraient ! J'ai beaucoup aimé au final même s'il m'a fallu pas mal de jours pour réussir à faire une pseudo critique qui pourrait donner la mesure de la difficulté que j'ai eu à sortir des affres cômoises !

#Jesuislabysse #NetGalleyFrance

Challenge MAUVAIS GENRE 2021
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Autant j'avais trouvé "le jeu du chuchoteur" mauvais, autant j'ai lu celui-là d'une traite.
Des destins qui s'entrecroisent, une réflexion sans jugement sur l'enfance brisée et sur les femmes battues, l'ensemble est prenant.
L'utilisation des flash-back est judicieuse. Tous les voiles mystérieux ne sont pas levés. Était-il possible de le faire ? L'histoire étant inspirée de faits réels, on peut se poser la question.
À lire je crois.
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De Donato Carrisi j'ai lu et bien aimé le chuchoteur et La fille dans le brouillard.
Ce nouveau roman met en scène un agent de propreté qui s'applique à rester invisible et collecte des déchets pour réunir des indices sur la vie des gens. Une adolescente un peu paumée en mal d'amour. Et une chasseuse de mouches, qui suite à un drame personnel, s'est fixée comme objectif de porter assistance aux femmes maltraitées. Trois solitaires. Ces personnages ne sont jamais nommés ; le seul à l'être est Micky, un être malsain et inquiétant. Caché derrière une mystérieuse porte verte…

Les chapitres, courts, sont dédiés par alternance à ces trois protagonistes.

Une menace qui plane.
Un élément récurrent : l'eau. Trouble, croupie, nauséabonde. Comme le fond de l'abysse. Et le mal qui en émerge.

Aucune scène de violence explicite, tout est suggéré. Les éléments se mettent doucement en place, jusqu'à une chute surprenante (peut-être un peu rapide ?)

Note de l'auteur : l'histoire est inspirée de faits réels. Ça fait froid dans le dos.
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Je suis l'abysse. Lac de Côme. Un bras, seul, est retrouvé à la surface du lac. Une enquête est ouverte et rapidement on se dirige vers un suicide. Mais la « chasseuse de mouches » qui lutte contre les violences faites aux femmes va creuser pour en savoir plus sur ce bras. A qui appartient-il ?

En tant que lecteur nous connaissons dès le début le meurtrier. Ce même meurtrier, alias « l'homme qui nettoie », a sauvé une adolescente de la noyade dans ce grand lac alpin 24h après. Cette adolescente c'est « la fille à la mèche violette », une fille de bonne famille.

Donato Carrisi nous entraine dans la complexité psychique humaine. L'histoire de ce tueur en série atteint d'un trouble de la personnalité multiple. Très probablement déclenché par de la maltraitance durant sa petite enfance.

Nous comprenons d'autant mieux pourquoi plusieurs personnages n'ont pas de nom. le meurtrier est comme le lac de Côme, calme en apparence mais noir et froid comme son abysse.

Pour la fille à la mèche violette aussi, fille d'un notable, sa vie n'est pas toute lisse. Une tempête se déchaine en elle. Elle a besoin d'aide et veut connaitre qui l'a sauvé et s'il peut à nouveau la sauver avant de chavirer pour de bon.

Quelques petits raccourcis faciles m'ont fait retirer un peu d'étoile, vous savez le fameux "instinct" d'un personnage qui le pousse à persister malgré les avis et les constats des spécialistes. Sinon le thriller reste très appréciable.
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Un bon polar que ce one shot écrit par Donato Carrisi. Habitué a ses séries ( le chuchoteur et le tribunal des âmes), j'accroche moins quand ce n'est qu'une histoire sans suite. Mais ici, bonne pioche : l'histoire, la construction tout m'a plu.
Un tueur en série voit ses habitudes bouleversés lorsqu'il sauve une jeune fille de la noyade. Qu'est-ce qui a pu le pousser à la protéger et quel est donc son passé qui fait écho à cette histoire. En parallèle, on suit la chasseuse de mouche spécialisée dans la défense des femmes victimes de violence conjugale et qui va persévérer pour savoir à qui appartient ce bras repéché par la police dans un lac. Lui donner un nom et une histoire,
Je crois que j'ai lu trop de Carrisi car j'ai assez vite deviné la psychologie des personnages et qui était qui, un schéma qui revient assez souvent dans ses romans. Cela ne m'a pas empêcher de dévorer le roman.
#JesuislAbysse #NetGalleyFrance
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