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3,85

sur 1198 notes
Ce roman présente deux personnages : Sandra et Marcus.

L'un comme l'autre n'ont a priori aucun point en commun. L'un vit en Italie, l'autre aux Etats-Unis.

Elle est photographe, lui est prêtre.

Et puis ils se rencontrent au hasard de leurs investigations.

Mais commençons par le début.

Le Tribunal des âmes s'ouvre sur une scène banale : une équipe d'intervention infirmière est envoyée dans une maison où est découvert un homme qui a, semble-t-il, eu une crise cardiaque. Passés les moments de routine que seul le quotidien peut leur faire connaître, le médecin, Monica, comprend que celui dont elle tente de sauver la vie est le meurtrier de sa soeur jumelle. Un choix s'offre à elle : soit, elle le sauve, soit elle le laisse mourir. La fin du chapitre ne nous dévoile pas ce qu'elle a décidé.

Autre scène : Une jeune fille, Lara, a disparu. Les policiers penchent pour une fugue mais d'autres enquêteurs plus officieux, les Pénitenciers, sont sûrs qu'il s'agit d'un kidnapping et comprennent rapidement comment cela a eu lieu.

On passe à Sandra. En deuil depuis près de trois années, elle vit encore dans le souvenir de son mari, David, décédé lors d'un voyage d'affaires. C'est là que son investigation va commencer. D'abord, un coup de fil d'un agent d'Interpol : Shalber, qui va jouer sur les doutes qu'elle tente de se cacher jusqu'à ce que sa curiosité cède et à partir de là, elle découvre que David lui a laissé des indices avant de mourir.

Marcus, on ne le découvre que lorsque Sandra se retrouve face à lui est donc un prêtre, mais pas n'importe lequel, c'est un Pénitencier. Jusque là, l'auteur a décrit les faits tels que jusqu'à cet instant, je pensais que c'était un détective. Et quand j'ai lu que non, j'étais épatée. J'ai su que ce roman allait me plaire beaucoup plus que le précédent.

Vous vous demandez ce que tous deux peuvent avoir en commun et vous devinez que c'est lié à leur enquête. Eh bien, c'est vrai. D'une certaine manière.

Tout le long du roman, de courtes scènes sont décrites et peu à peu, on comprend de quoi il s'agit sans pour autant le mettre en corrélation avec Lara ou Marcus. Celles-ci racontent la traque d'un homme appelé chasseur qui apparemment, enquête sur des personnes capables de se transformer physiquement pour s'adapter à leur milieu. Des caméléons appelés transformistes. Et quand je dis qu'ils changent physiquement pour s'adapter, faut comprendre que ces transformistes prennent l'apparence des personnes les entourant ainsi que leur voix. Bien sûr, la transformation n'est pas entière (tout de même) mais le frisson réside dans le fait que l'illusion est parfaite jusque dans la posture, l'attitude, la voix, tout.

Je parlais de Pénitenciers tout à l'heure alors qu'est-ce que c'est ? Pour Donato Carisi, c'est un prêtre spécialisé dans le crime. En fait, la création de ce travail spécial remonte à environ 1000 ans. Mais je laisse Shalber vous expliquer:

"" La religion catholique a érigé la confession en sacrement: les hommes racontent leurs péchés à un ministre du culte en échange du pardon. Pourtant, parfois, le péché est si grave qu'un simple prêtre ne peut accorder l'absolution. C'est le cas des péchés mortels, c'est-à-dire graves et accomplis en toute connaissance de cause.
- Comme l'homicide. [...]
- Exactement. Dans ces cas-là, le prêtre consigne la confession et la transmet à une autorité supérieure: un collège de hauts prélats qui est appelé à Rome pour juger.
- Un organe de jugement pour les péchés des hommes. [...]
- le Tribunal des âmes."

Maintenant, vous savez.

Et donc, voilà le métier de Marcus qui va conclure un pacte avec Sandra. Lui, tâche d'apporter des réponses à Sandra et elle, le laisse dans l'oubli.

La particularité de Marcus?

C'est qu'étant amnésique, il se réveille tous les jours avec des bribes de souvenirs de sa vie passée.

Nous suivons donc l'enquête menée par les deux personnages en parallèle jusqu'à la conclusion où ahuris, on se rend vraiment compte qu'avec Donato Carisi, il faut toujours se méfier des apparences, ne pas s'y fier et les remettre en question.

J'ai été très surprise par les révélations apportées et par le retournement de situation. Encore une fois, je me suis fait avoir comme une bleue.

Ce livre est donc un vrai plaisir intellectuel: on prend plaisir à le relire pour dénicher des indices semés de ci de là et ma première impression s'est avérée vraie. Je l'ai vraiment aimé plus que le Chuchoteur
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Après avoir lu le Chuchoteur du même auteur l'an dernier, j'avais à la fois hâte et peur de retrouver cet auteur. Hâte parce que j'avais adoré son premier livre, mais peur d'être déçue par un second livre qui ne soit pas à la hauteur du premier.

Ça ne sera pas un coup de coeur, mais il reste un très bon thriller, très prenant, et qui nous réserve des surprises et des révélations jusqu'à la fin.

Dès le début Donato CARRISSI nous plonge au coeur de l'intrigue : Monica, doctoresse de garde à l'hôpital, est appelée sur les lieux d'une urgence et découvre un homme gisant sur le sol d'une maison isolée avec les mots « Tue-moi » tatoués sur son torse. La situation est incongrue mais le devient beaucoup plus glauque quand l'infirmier qui accompagne Monica aperçoit un pantin à roulette dans un coin avec d'autres objets… Sauf que ce pantin évoque une triste perte pour Monica, celle de sa soeur jumelle Teresa, enlevée et tuée par un tueur en série.
Monica est perturbée… Est-ce une coïncidence ? Et qu'est-ce qui prouve vraiment que cet homme est bel et bien le tueur de sa soeur ? Elle réalise, tout comme l'infirmier, qu'elle n'est pas obligée de sauver cet homme… Après tout il n'y a qu'eux sur place, qui le saurait ?
Monica prend sa décision. Mais on ne sait pas laquelle à ce moment là.

On rencontre ensuite Sandra Vega, une enquêtrice photo, sur les lieux de l'enlèvement d'une jeune étudiante en architecture, Lara.

Sandra a une part sombre en elle ; malgré son jeune âge elle est veuve, son mari David était photographe et a été retrouvé mort, tombé d'un immeuble en construction, à Rome, alors qu'il avait dit à sa femme qu'il se trouvait à Oslo. Bref cela n'est pas très clair, et Sandra va être plongée dans le doute quand un agent d'Interpol la contacte pour lui parler de son mari et de sa mort soi-disant accidentelle (du moins officiellement).

Sandra va être l'un des personnages principaux, avec un homme assez énigmatique, Marcus.
Sa part sombre à lui tient dans le fait qu'il ait perdu la mémoire un an auparavant, et il a appris à faire avec grâce à Clemente, qui sera une sorte de mentor pour Marcus.
Je ne tiens pas trop à en dire plus sur ces deux là car une partie de l'histoire repose sur ce qu'ils sont vraiment, et si on le sait par avance cela gâche un peu la découverte je trouve.

A priori il n'y a rien de commun entre tout ce que je viens de raconter plus haut, mais l'auteur va arriver à lier toutes ces histoires (pour le meilleur et pour le pire comme on pourrait dire dans certaines circonstances…) et c'est une des grandes forces de ce roman à mon sens.

C'est vrai qu'il y a en fait plein de « petites histoires » dans l'histoire et que c'est parfois un peu confus, il faut quand même bien suivre le fil conducteur pour ne pas être perdu. D'autant qu'on a parfois droit à des chapitres « Un an avant » dans lesquels on change à la fois de ligne temporelle et de lieux.
J'aime bien ce principe personnellement, et là encore l'auteur sait bien ménager le suspens et on se demande encore comment l'histoire passée un an auparavant va s'imbriquer dans l'histoire actuelle.

J'avoue ne pas avoir vu venir complètement la fin de l'histoire, mais elle est bien trouvée, bien que complexe, et même si toutes les questions que l'on se pose en cours de lecture ne sont pas résolues quand on referme ce roman.
Peut-être est-ce le signe d'une suite ou d'une moins d'une autre histoire avec certains personnages de ce roman. J'ai bien aimé la petite référence à Mila Vasquez du Chuchoteur à un moment. Donc ça me laisse penser que pourquoi pas un prochain roman avec eux.
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Donato Carrisi m'avait littéralement bluffée et effrayée avec le Chuchoteur. Avec ce nouvel ouvrage, il montre à nouveau tout son génie, l'angoisse est toujours présente mais la peur est absente et ce n'est pas plus mal parfois, cela nous permet de mieux réfléchir et surtout de mieux dormir...

Quatrième de couverture : Rome. Sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables. Marcus est un homme sans passé. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd'hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d'une jeune étudiante kidnappée. Sa spécialité : analyser les scènes de crime. Sandra est une enquêtrice photo pour la police scientifique. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d'un immeuble désaffecté. Elle n'a jamais tout à fait cru à un accident.
Leurs routes se croisent pour les conduire chacun au carrefour où il faut choisir entre la vengeance et le pardon.

Sandra souffre du décès de son mari. Tout dans leur appartement le rappelle à sa mémoire.
Marcus souffre de ne pas avoir de passé. Il a perdu la mémoire.
Ces deux êtres blessés vont chacun mener l'enquête de leur vie : elle pour découvrir ce qui est finalement arrivé à son époux, lui pour élucider un kidnapping.

Mais rien n'est évident avec Donato Carrisi, il ne nous laisse que des miettes disséminées ici et là et c'est à ses personnages et à nous lecteurs de reconstruire la tranche de pain puis la baguette. Et à chaque fois cette baguette est juste délicieuse, peut-être justement parce qu'on met du temps à la fabriquer, à la découvrir enfin.

Sandra va être confronté à un labyrinthe d'indices laissés par son mari, elle va devoir visiter Rome (pour notre plus grand plaisir d'ailleurs, surtout si on y est déjà allés) aussi bien celle des touristes que celle plus sombre et inconnue. Deux hommes vont lui proposer de l'aide, mais qui l'épaulera vraiment ?

Marcus quant à lui n'a pas perdu son don. Il est un formidable chasseur d'indices sur les lieux des crimes. Rien n'échappe à son regard et à son jugement. Ce qu'il va vivre tout au long de cette enquête va progressivement lui rappeler des bribes de souvenirs. Qui est-il vraiment ?
Et bien vous ne le saurez qu'à la fin du roman bien sûr !
Et vous serez ébahie par le talent de l'auteur qui saura vous surprendre que vous lui résistiez ou pas...

Conclusion, courez acheter ce roman sans plus attendre et laissez-vous guider dans les rues somptueuses de Rome.

Extrait : En montant, il vit ce qu'il restait des appartement inoccupés. Ce qui avait été épargné par les chacals reproduisait fidèlement les scènes domestiques interrompues au moment de l'évacuation. Un déjeuner abandonné en plein milieu. Une partie d'échecs jamais terminée. Un lit défait. La ville était un immense lieu de mémoire où chacun, en prenant la fuite soudainement, avait laissé ses propres souvenirs. Les albums photo, les objets les plus intimes et précieux, les vieilleries de famille : tout attendait un retour qui n'arriverait pas. Tout était resté en suspens. Comme une scène vide après la pièce, quand les acteurs s'en vont. Comme un mépris du temps. Tristes allégories de la vie et de la mort, ensemble. de ce qui était et qui ne serait plus.

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Pour ce deuxième Roman de Donato Carrisi j'ai été dans un premier temps plutôt déçu. En effet j'ai trouvé l'histoire un peu longue et surtout trop lente! Après il y a toujours des choses surprenantes et intéressante dans ce livre. Par contre le final c'est à dire les 50 dernières pages m'ont vraiment plu, d'où la note de 4 étoiles. le final est vraiment bien écrit et surtout je ne m'y attendais pas donc une vraie bonne surprise dommage que tout le roman n'a pas été aussi captivant...
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Marcus est un homme sans passé. Sa spécialité : analyser les scènes de crime pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd'hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d'une jeune étudiante kidnappée.

Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifique. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d'un immeuble désaffecté. Elle n'a jamais cru à un accident.

Leurs routes se croisent dans une église, devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes chuchotés au coeur du Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.

Le Tribunal des âmes est le second roman de Donato Carrisi… On l'attendait au tournant et bien c'est une vraie réussite. Un récit à tiroirs, prenant, éprouvant, bourré de rebondissements qui fait la part belle à la psychologie ; une écriture à la fois dure et pleine d'empathie.
Attention : inspiré de faits réels, malaise garanti !

Aude
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Le tribunal des âmes est un thriller très complexe. de nombreuses histoires se chevauchent et parfois on a du mal à s'y retrouver… le tout en ressort un peu brouillon! Dommage car l'idée de départ est bonne : une cellule secrête du Vatican, composée de pénitenciers, qui compile tous les aveux de tueurs faits lors de confessions. Les pénitenciers s'en servent pour résoudre les énigmes de certaines disparitions d'hommes, de femmes ou d'enfants. Malheureusement, les deux tiers du livre tirent en longueur et on ne voit pas où toutes les histoires paralléles vont nous mener. le dernier tiers est plus rythmé mais beaucoup d'invraisemblances et de tours de passe-passe dans l'avancement et le dénouement de l'intrigue ternissent la révélation finale qui est assez inattendue et bien vue…

De plus, on a beaucoup de mal à s'intéresser aux différents personnages même les principaux : Sandra et Marcus. Ils manquent peut-être de profondeur et de sensibilité.



En résumé, Donato Carrisi a eue une bonne idée de départ qui malheureusement ne tient pas toutes ses promesses…. Dommage!


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Je n'ai pas encore lu "Le chuchoteur" du même auteur, donc je me suis lancée dans cette lecture sans idée toute faite et sans préjugés d'aucune sorte mais j'étais impatiente de découvrir cet écrivain. Ma seule réticence venait de la peur de tomber dans un thriller ésotérique convenu et sans surprise et ce fût tout le contraire car je me suis laissée embarquée du début à la fin.

J'ai trouvé le thème du livre très intéressant et bien traité alors que ce genre de construction peut très vite devenir casse gueule. On suit en parallèle plusieurs histoires et plusieurs personnages qui mènent leurs propres enquêtes pour des raisons totalement différentes à travers des rencontres, des flashbacks ou l'enquête en cours. Je ne me suis pas ennuyée une seconde, les pièces du puzzle se mettent en place petit à petit au fil des pages et chaque clé finit par ouvrir une porte qui mène à l'étape suivante. J'avais un peu peur de me retrouver dans une sorte de Da Vinci Code revisité mais pas du tout, l'Eglise est présente à travers son histoire et le thème des Pénitenciers et l'enquête policière est vraiment réaliste. On sent que l'auteur s'est documenté avant de se lancer et on apprend à la fin du livre qu'il a rencontré un prêtre pour tout ce qui concernait la partie religieuse de l'histoire ce qui ajoute de la crédibilité aux faits et à l'intrigue.

L'enquête m'a fait penser à un puzzle où toutes les pièces vont finir par trouver leur place, mais je comprends certains lecteurs qui pourraient trouver l'ensemble relativement complexe avec l'impression que cela part un peu dans tous les sens. Je l'ai un peu ressenti moi aussi au début car on rencontre rapidement l'ensemble des personnages mais après les 80 ou 100 premières pages, tout prend sa place et se structure autour des personnages principaux. Ces derniers sont particulièrement fouillés, avec une approche psychologique très intéressante qui donne de la force à l'histoire. L'intérêt du livre réside pour beaucoup dans la détermination et le mystère qui entourent ces personnages, un mystère qui maintiendra le suspense jusqu'à la toute dernière page. On s'attache à chacun car on devine derrière leur caractère fort et intransigeant beaucoup de souffrances passées. Aucun d'entre eux n'est blanc ou noir, et ce n'est pas simplement la lutte du bien contre le mal mais plutôt la capacité de chacun à faire des choix à un moment donné.

J'ai beaucoup aimé cette lecture qui sait distiller indices, rebondissements et fausses pistes tout au long de l'histoire avec de réelles surprises de scénario et des retournements de situations inattendus.
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Les crimes commencent par des aveux. Rome. Sa dolce vita, son Capitole, ses foules de pèlerins, ses hordes de touristes. Sa pluie battante, ses sombres ruelles, ses labyrinthes souterrains et ses meurtriers insaisissables. Marcus est un homme sans passé. Sa spécialité : analyser les scènes de crime pour déceler le mal partout où il se terre. Il y a un an, il a été grièvement blessé et a perdu la mémoire. Aujourd'hui, il est le seul à pouvoir élucider la disparition d'une jeune étudiante kidnappée. Sandra est enquêtrice photo pour la police scientifique. Elle aussi recueille les indices sur les lieux où la vie a dérapé. Il y a un an, son mari est tombé du haut d'un immeuble désaffecté. Elle n'a jamais tout à fait cru à un accident. Leurs routes se croisent dans une église, devant un tableau du Caravage. Elles les mèneront à choisir entre la vengeance et le pardon, dans une ville qui bruisse encore de mille ans de crimes chuchotés au coeur du Vatican. À la frontière de la lumière et des ténèbres.

La quatrième de couverture expose pas mal d'éléments sur nos deux protagonistes sans trop en révéler. de ce fait, je vais plus m'attarder sur mon ressenti vis-à-vis de Marcus et de Sandra. Marcus est un homme sans passé et énormément tourmenté. Il cherche désespérément à retrouver ses souvenirs, son identité. Quant à Sandra, elle cherche inlassablement à se débarrasser de ses pensées vis-à-vis de son défunt mari. Personnellement, je trouve que les personnages sont l'un des points forts de cette lecture car ils sont énormément attachants, éclatant de vérité et de sensibilité !

Avec l'énorme succès du roman le Chuchoteur, j'étais presque obligé de lire le nouveau roman de Donato Carrisi ! La plume de ce dernier est fluide et efficace, mais alambiquée. Plusieurs raisons valables existent pour vous contraindre à lire le Tribunal des Âmes : l'intrigue est menée de manière magistrale, les mystères sont gardées jusqu'à la dernière minute, la lecture procure beaucoup d'émotions diverses et variées, les personnages sont radicalement opposés, mais hauts en couleurs, etc. Les événements se déroulent sur cinq jours et le découpage interne de chaque journée augmente la pression et la frustration vis-à-vis de la trame. le lecteur a beau essayer de s'arrêter à tel ou à tel endroit, la soif de découvrir la suite est tellement énorme que l'on ne peut s'empêcher de finir au moins une journée.

Malheureusement, cette lecture n'est pas un coup de coeur et ce, pour plusieurs raisons. Même si l'intrigue est captivante et intéressante, par moment, elle est trop complexe et possède trop de longueurs. Plusieurs fois, j'ai dû revenir quelques pages en arrière pour pouvoir mieux comprendre certains événements. de plus, je pense que les cents premières pages auraient pu être réduites à une vingtaine de pages uniquement et cela aurait procuré les mêmes sensations, voire plus ! Enfin, j'ai trouvé que l'auteur n'a pas réalisé assez de recherche sur le sujet des pénitenciers... Quelques morceaux (fictifs) auraient été le bienvenu pour agrémenter ce thème ! Bref, il manque cette petite touche de génie qu'il y avait dans le Chuchoteur

Conclusion, malgré plusieurs défauts, le Tribunal des Âmes est destiné à connaître presque le même succès que son grand frère. Toutefois, je suis sûr que les grands amoureux de thriller adoreront cette nouvelle parution de Donato Carrisi. Toutefois, cette lecture m'a appris une chose : quand la justice n'est pas faisable, il n'y a que le pardon ou la vengeance qui est envisageable…
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Le premier point a souligné est que ce livre m'a sorti de ma zone de confort car il n'y a pas de chapitres et le début de lecture est un peu perturbant et je me suis un peu perdue entre le récit de Marcus et celui de Sandra en parallèle.
Mais l'auteur a l'air et la manière de nous déstabiliser en nous faisant directement rentrer dans le vif de l'histoire.
Le fait aussi qu'il y ait des enquêtes dans l'enquête principale avec leurs résolutions au fur et à mesure, met du rythme à la lecture et attise encore plus la curiosité parce qu'on chercher à voir où veut en venir l'auteur et on en est souvent très loin.
Les plot twist sont d'ailleurs un pur triturage de cerveau et toujours aussi déconcertants.
J'ai adoré la petite référence à Mila Vasquez (saga le Chuchoteur) comme en plus je venais juste de la finir. On comprends de suite de quoi ça retourne.
Dans l'histoire, seul le dénouement de la photo noire m'a semblé un peu tiré par les cheveux mais rien de bien grave en soit.
D'un point de vu des personnages, j'ai beaucoup aimé Marcus qui est attachant, Sandra pour sa franchise et j'ai forcément détesté Shalber … Mais … je n'en dis pas plus vous vous ferez votre propre opinion … ou noeud au cerveau
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Que dire de ce livre: des morts inexpliquées, des disparitions, des enquêtes qui s'entrecroisent plusieurs personnages aec plusieurs histoires qui s'emmêlent: c'est du CARRISI!
Nous voyageons de Milan à Rome en passant per le Brésil et Kiev avec un arrêt sur images prés de Tchernobyl.
et puis il y a les enquêteurs officiels , un peu moins ou anonymes.
Quand je commence un livre de cet auteur je sais que je ne m'arrêterais qu'à la dernière page et une fois de plus je ne suis pas déçue!
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