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3,85

sur 1198 notes
Je lis un polar/thriller de temps en temps ... Alors j'aime en avoir pour mon argent ;-)!
Pas déçue !
Différent du "chuchoteur" qui m'avait bien tourmenté (certainement parce qu'il y était question de petites filles et que je pensais à la mienne en le lisant ... Brrrr !). Ici, on est plus ds le style puzzle ! Ttes ces énigmes qui s'entrecroisent, se chevauchent ... Pour finalement donner un dénouement inattendu. On s'applique à suivre ttes ces histoires en se espérant ne rien louper, au cas où un détail pourrait nous servir pour la suite ! On s'attache aussi à tous ces personnages, à leurs histoires, ... On entre facilement dans le livre, on le lâche difficilement, pour finalement après l'avoir refermé se dire ... "Il m'a bien eu" ! Que demander de plus à un thriller !? Belle lecture ...

N.B : Je lui ai mis 4 étoiles ... Mais apparemment Babelio ne veut lui en mettre que 3 ! Impossible de faire le changement ...
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Mon avis (Juin 2012) : Une véritable révélation…autant vous le dire pour commencer, je suis littéralement tombé sous le charme de cet auteur italien. Les intrigues se coupent, se complètent, s'éclairent l'une l'autre. Les personnages sont construits avec des caractères bien trempés. Travaillés, ces personnages, même les plus machiavéliques, nous révèlent leur passé et parmi cette multitude de personnages, deux ressortent du lot, dont l'un Marcus semble promis à devenir un héros récurrent.
Marcus un véritable profiler à la F.B.I., sauf que son employeur est bien plus puissant et exigeant. le Vatican compte sur les qualités de Marcus, qui est capable de déceler le mal mais aussi d'analyser les scènes de crime pour en comprendre la genèse. Et pourtant, blessé un an plus tôt, Marcus est incapable de se souvenir d'où il vient.
De son côté, Sandra ne se remet pas de la disparition de son compagnon. Mort à Rome, il se devait pourtant d'être dans le Nord de l'Europe. Pourquoi ce mensonge, alors que Sandra continue à vouer une confiance sans borne à son défunt époux ?
Enquétrice photo pour la police photo, lorsqu'elle se décide, forcée par un inspecteur étrange d'Interpol, son chemin devait alors croiser celui de Marcus, qui lui cherche à sauver une jeune étudiante kidnappée par un pervers, devenu depuis inconscient.
Le roman est captivant et soulève ces intrigues, pour lesquelles le Vatican reste le maître. Car, amnésique ou pas, Marcus ne fait que perpétuer une tradition secrète de l'Eglise.
Les rebondissements sont nombreux et inattendus, et l'écriture de Donato Carrisi se fait tantôt minutieuse et descriptive, tantôt rapide et narrative. Bien écrit, le roman se lit d'une traite, mais je vous conseille néanmoins de vous concentrer un minimum, sous peine de décrocher aux explications.
Un petit chef d'oeuvre donc

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Le battage médiatique et « bloggesque » qui a suivi le premier roman de l'auteur m'avait tenue solidement campée sur mes gardes : trop beau pour être vrai, trop de louanges, trop bien, trop tout !!! Un livre trop lu, et, des lecteurs trop « bon public » m'ont coupé net l'envie de le lire à mon tour. Des avis, à mon sens, plus nuancés de lectrices averties m'ont confirmé ce que je présentais…
La publication du second opus me donnait la possibilité de le lire avant une nouvelle déferlante, et donc de fait, me permettrait de me faire, enfin, une idée sur cet auteur si sensationnel !!!
Et bien voilà, c'est fait c'est lu !!! Les mots me sortent du coeur : ça ne casse pas trois pattes à un canard, pas de quoi s'en relever la nuit, ni de laisser passer sa rame de métro sous le nez.
L'écriture est fluide, facile à lire ; c'est déjà ça ; on arrive au bout sans en sortir écrasée, ni épuisée par la syntaxe.
La construction est intéressante. Ecrit sous forme de journal de bord, le roman s'articule avec des parties constituées chacune d'une journée. Entre ces parties, sont insérés des récits, plus anciens, et « délocalisés » mettant en scène un chasseur…. de ce point de vue-là, cela commençait par devenir assez obscure. Je n'ai jamais réussi à comprendre de quoi il s'agissait exactement… Pire, je ne suis pas convaincue de l'absolue nécessité de ces passages pour le roman en lui-même !!!
Concernant l'intrigue en elle-même, nous naviguons entre deux entrées, qui bien entendu finiront par se rejoindre… mais, parce qu'il y a un mais, n'éclaireront pas la lectrice que je suis. Si bien que, la dernière ligne lue, je n'ai pas vraiment compris l'issue de tout cela. Je suis même sortie de ce roman plus embrouillée, qu'en y entrant !
Monsieur Carrisi, exploite un sujet qui aurait pu être passionnant : le monde des pénitents, les côtés obscurs du monde catholique. Mais à force de vouloir compliquer les choses, on finit par se perdre soi –même.
Monsieur Carrisi a choisi d'emmener son lecteur à Rome… Tout cela a manqué de chaleur, de convivialité. Ce n'est pas avec ce livre que mon envie d'aller à Rome sera chatouillée au point de me faire franchir le pas !!!
Bref, vous l'aurez compris, je ne garderai pas un souvenir ému de cette lecture. Et je ne suis pas prête à écouter les murmures du chuchoteur. Je ne semble pas sensible aux thrillers façon Carrisi. Affaire de goût probablement.

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C'est la première fois que je m'aventure à lire du Donato Carrisi, et je m'attendais à quelque chose de grandiose. Il faut savoir que cet auteur italien, célèbre et reconnu mondialement, s'est principalement fait connaître pour son roman le Chuchoteur, qui a connu un succès planétaire. Je me suis donc lancé tête baissée dans la lecture du Tribunal des âmes, convaincue du talent de l'auteur.

L'histoire se passe à Rome. Une jeune fille nommée Lara est portée disparue. Marcus et Clemente, deux mystérieux hommes, des pénitenciers dont personne ne doit connaître l'identité, se lancent, en parallèle de la police, dans une enquête effrénée pour retrouver la trace de Lara. D'autant plus que Jeremiath Smith, l'auteur présumé de l'enlèvement de Lara et de bien d'autres jeunes filles, se trouve être entre la vie et la mort, et donc incapable de dévoiler un indice du lieu où il la tient capture. À côté de ça, nous découvrons Sandra Vega, une policière photographe, qui s'est lancée à la recherche des causes de la mort, soit-disant accidentelle, de son défunt mari. Elle va faire la rencontre de Shaber, un agent d'Interpol, qui se dit prêt à l'aider dans ses recherches. Toutes les enquêtes vont se croiser, les histoires vont se mêler, les personnages s'entraider les uns les autres pour arriver à percer leurs énigmes respectives.

On se retrouve face à un imbroglio assez extraordinaire. En essayant de résumer cette histoire, je me rends encore plus compte de la difficulté que c'est d'écrire en quelques lignes la trame de près de 600 pages. D'autant que l'histoire n'est pas simple à comprendre, il faut s'accrocher et bien rester concentré pour éviter de se perdre dans les différentes enquêtes. Donato Carrisi lance des idées comme s'il en pleuvait, et justement, ça en devient très compliqué d'appréhender correctement l'histoire et de comprendre les personnages. Tout se mélange et on s'y perd. D'autant plus que je m'attendais à retrouver un suspens intenable, de ceux dont seuls les maîtres des polars ont le secret, qui vous tient en haleine toute la soirée et vous empêche d'aller vous coucher. Mais non. Je ne me suis pas ennuyée, mais je n'ai pas été spécialement happée par cette histoire.

J'ai quand même grandement apprécié découvrir une autre facette de Rome et un univers singulier et caché de l'église : les pénitenciers. Ce sont des prêtres, surnommés « chasseurs des ténèbres », qui se sont octroyés le droit d'absoudre les pêchés les plus graves, mais surtout, d'enquêter, en parallèle de la police, sur des affaires importantes. Marcus et Clemente sont de ceux-là, et ils vont aider, dans l'ombre, la police a mener son enquête.

Je tiens à féliciter l'auteur pour les nombreuses informations qu'il nous fournit sur les pénitenciers, sur les monuments et éléments religieux divers. Il le dit lui-même dans ses notes de fin, ce travail de recherche lui a pris énormément de temps – plus de deux mois à dialoguer avec le Père Jonathan, un prêtre singulier vivant à Rome, avec qui il perdra totalement par la suite.

Une enquête complexe à suivre, mais bien documentée qui vous entraînera au coeur des plus grands mystères religieux de Rome. Ce fût une bonne lecture, mais je m'attendais à mieux.
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J'ai osé retenter un Donato Carrisi. Après le chuchoteur que j'ai lu il y a 2 ans, je n'ai plus jamais lu un thriller. C'était une lecture terrifiante, avec une fin de malade mental, un livre qui m'avait traumatisé. J'avais été impressionnée par le talent de l'auteur pour créer une atmosphère angoissante et un don pour les enquêtes complexes pleine de suspense.

Je dois dire que bien que différent du Chuchoteur, le tribunal des âmes fut une bonne découverte.
Lara, jeune étudiante italienne a été enlevée chez elle. Tout porte à croire que c'est l'oeuvre d'un tueur en série et qu'elle est encore en vie. Mais si c'est bien l'oeuvre de ce tueur en série, les enquêteurs n'ont qu'un mois pour la retrouver avant qu'elle ne se fasse tuer.
Autour de cette trame principale vont venir se greffer d'autres histoires, notamment celle de Sandra, policière photographe de scène de crime, et celle de Marcus un homme mystérieux à l'identité secrète qui agit dans l'ombre. Ces deux personnages vont être amenés à intervenir sur cette disparition et vont donc se croiser au cours de l'enquête.

Le début de ma lecture fut assez difficile car l'auteur ouvre beaucoup de portes et il faut s'accrocher pour s'y retrouver parmi tous les personnages et toutes les scènes qui sont décrites. Mais l'histoire suit son cours, l'auteur a su capter mon attention et attiser ma curiosité, même si je ne comprenais pas tout j'ai donc continuer ma lecture.
Encore une fois le style de l'auteur m'a énormément plu. L'atmosphère pesante et angoissante qu'il a mise en place m'a tenu en haleine.

J'ai aimé ce thriller car il aborde des thèmes inédits pour moi : le tribunal des âmes et les pénitenciers, et un tueur en série transformiste.
Le tribunal des âmes fait référence à un groupe secret du Vatican composés de prêtres qui ont pour vocation de traquer le mal : on les appelle les pénitenciers.
Quant au tueur en série qui est évoqué dans le livre, il a une particularité ; il est transformiste c'est-à-dire qu'il a la capacité de prendre l'identité de ses victimes.
Je ne vous en dirais pas plus mais c'était vraiment fascinant et glaçant !

Le tribunal des âmes est un bon thriller très bien ficelé.
Je dois quand même vous avouer que j'ai trouvé la première moitié très complexe et qu'il faut s'accrocher car après les rebondissements arrivent et l'auteur nous offre une fin à laquelle je ne m'attendais vraiment pas ! A vous de choisir si vous vous laisserez tenter ou pas.

Lien : http://marie-loves-books.blo..
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Second roman - après "Le Chuchoteur" - de l'écrivain italien Donato Carrisi, "Le Tribunal des âmes" paraîtra dès le 1er mars en librairie.

A Rome, une ambulance se rend dans la villa d'un quinquagénaire présentant les symptômes d'un infarctus. Au moment de procéder au massage cardiaque, Monica découvre sur le torse de l'homme l'étrange inscription "Tue-moi" tandis que son collègue aperçoit quelques mètres derrière eux un patin à roulettes, le même que celui qui avait été retrouvé avec le corps sans vie de la soeur de Monica 3 ans plus tôt.
Sandra, enquêtrice photo pour le compte de la police scientifique, a elle aussi perdu un proche.
Mais malgré la thèse de l'accident, la jeune femme reste intimement persuadée que son mari a bel et bien été assassiné pour une raison qu'elle est bien décidée à découvrir.
Pendant ce temps, Marcus, qui souffre d'amnésie se voit confier la mission de retrouver Lara, jeune étudiante portée disparue.
La ville de Rome abrite décidément son lot de mystères...

Lorsque j'ai eu vent de l'implication du Vatican dans ce roman, j'ai eu peur de me retrouver embarquée dans un thriller farfelu à la Dan Brown.
Cependant, s'il est vrai que "Le Tribunal des âmes" en réfère également à l'existence d'une société secrète, celle-ci reste une toile de fond, non un point de départ servant de matière à la résolution de codes et de symboles.
Pour évoquer ce tribunal des âmes, Donato Carrisi a pu compter sur les larges descriptions d'un prêtre ayant réellement appartenu à cette organisation.
L'auteur a également utilisé ses connaissances en criminologie, comme il l'avait déjà fait pour "Le Chuchoteur", pour se concentrer sur une catégorie bien précise de tueurs.
Partant de ces éléments réels, il a bâti une intrigue complexe oscillant entre présent et retours en arrière.

Contrairement aux autres thrillers que j'ai pu lire jusqu'à présent, je n'ai pas eu l'impression de me rapprocher des réponses durant ma lecture. Au contraire, le mystère s'épaississait au fil des pages, de nouveaux crimes voyaient le jour, d'autres personnages faisaient leur apparition.
L'auteur ouvrait tellement de portes que je me demandais de quelle façon il réussirait à toutes les refermer. Or tout est bien lié et laisse peu de place aux coïncidences si l'on s'en réfère à la notion de synchronicité énoncée par Carl Jung et adoptée par l'auteur.

La psychologie des 2 personnages principaux, Sandra et Marcus, a fait l'objet d'une attention particulière de la part de l'auteur.
Tous deux dotés d'un don qui leur permet de cerner rapidement les anomalies sur une scène de crime, ils ont développé une sensibilité particulière aux êtres et aux objets qui les entourent, un sens du discernement qui leur permet de voir au delà d'apparences souvent trompeuses.
Une faculté déjà attribuée à Mila Vasquez, personnage central du "Chuchoteur" auquel l'auteur adresse d'ailleurs un petit clin d'oeil.
Bien que tous deux suivent des pistes différentes, celles-ci finiront par converger à un moment du récit, ce qui donnera malheureusement lieu à quelques redites et à une stagnation dans l'intrigue étant donné que l'un des deux découvrira ce que l'autre sait déjà.
Il n'est pas rare que Sandra et Marcus s'adonnent au monologue intérieur, parfois répétitif chez Sandra lorsqu'elle évoque "les maisons qui ne mentent jamais". La jeune femme s'attache à des détails invisibles là où Marcus tente de s'approprier le mal pour réussir à le contrer.

En marge de leurs enquêtes respectives se dessine une quête personnelle. Sandra tente de découvrir ce qui est réellement arrivé à son mari, se réfugiant dans ses souvenirs pour y trouver des indices, là où Marcus tente de retrouver la mémoire de l'homme qu'il a été.

Evidemment, "Le Tribunal des âmes" ne serait pas un thriller si personne n'essayait de mettre des bâtons dans les roues des enquêteurs. Il n'est d'ailleurs pas rare dans ce roman que les rôles de traqueur et de proie s'intervertissent.
Le monde décrit par Donato Carrisi est loin d'être manichéen. Car ici, même les "gentils" possèdent leur part d'ombre et nous rappellent qu'il existe une frontière ténue entre le bien et le mal et que les hommes peuvent basculer de l'un à l'autre.
Tous les personnages habitant ce thriller se retrouvent à un moment donné face à un cas de conscience, à un carrefour où il leur faut choisir entre le pardon et la vengeance.

Malgré quelques défauts ici et là, je ne me suis pas ennuyée tant ce thriller se voulait foisonnant et intéressant de par la large place laissée aux descriptions de Rome et de ses nombreuses bâtisses qui recèlent de nombreuses pistes.
Bien que les capacités de Sandra et de Marcus m'aient semblé quelque peu surévaluées et malgré mes difficultés à assimiler les noms italiens, la chronologie bousculée et les nombreux éléments distillés, j'ai trouvé que l'auteur avait beaucoup mieux géré la construction de ce roman-ci que dans "Le Chuchoteur".
Car si les rebondissements sont ici encore nombreux, l'auteur semble ici avoir trouvé la juste mesure pour maîtriser son récit et éviter l'écueil du feu d'artifice final que je n'avais pas apprécié dans "Le Chuchoteur".

Un grand jeu de pistes qui devrait apparemment plaire aux amateurs de Ken Follett.
Lien : http://contesdefaits.blogspo..
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En Résumé : Je dois bien avouer que je m'attendais à mieux concernant ce livre et même si la lecture reste agréable, j'ai ressenti une légère pointe de déception une fois la dernière page tournée. Pourtant l'intrigue principale n'est pas mauvaise et se révèle même sombre et captivante mais le tout est plombé par des sous intrigues dont ont devine facilement la conclusion ainsi qu'une envie de l'auteur de trop jouer sur le sensationnel. Les personnages se révèlent efficaces mais on ne s'attache pas vraiment à eux. La plume de l'auteur se révèle vraiment simple et efficace et arrive facilement à nous plonge dans son univers.

Retrouvez ma chronique complète sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Lu en 40 jours en audio, c'était peut-être trop long pour ce type d'histoire qui ne m'a pas transportée.

J'ai trouvé ça long et surtout alambiqué. Trop de personnages, plusieurs intrigues, qui même si elles se rejoignent, n'ont pas grand chose à faire ensemble. J'ai vite perdu le fil et j'ai essayé de raccrocher les wagons, mais certains sont restés en gare .

L'intrigue ne m'a pas transportée plus que ça non plus, malgré les recherches sur les pénitenciers, le côté religieux ne m'a pas plu. Cela partait vraiment dans tous les sens et les différentes histoires des protagonistes étaient très éloignées, différentes.

Voilà, ce n'est pas un avis super détaillé mais plus des impressions.
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J'avais bien aimé le premier roman de l'ancien juriste reconverti dans l'écriture, Donato Carrisi, intitulé le Chuchoteur. J'étais donc plutôt bien disposée en entamant la lecture de son second opus, le Tribunal des Ames. Mais j'ai été un peu déçue…. En effet, j'ai eu le sentiment que l'auteur compliquait les choses à souhait, faisant par exemple surgir de nouveaux personnages pour( à mon avis) brouiller les pistes.
Comme dans de nombreux romans policiers, plusieurs histoires sont développées en même temps et, pour peu que l'on soit habitué à ce genre de littérature, on se demande à quel moment et par quel biais elles vont se recouper. Dans le cas qui nous intéresse, il y en a trois qui sont menées en parallèle, mais contrairement à des parallèles, elles vont se croiser dont deux assez rapidement. Cependant, plus on avance dans la lecture du roman, plus les choses se compliquent. Quant au dénouement, il n'est pas limpide mais il laisse la porte ouverte à une suite…..
Il y a deux sortes de justiciers dans cette histoire : des policiers de métier et des prêtres pénitenciers, car l'histoire se passe à Rome et le Vatican est impliqué. On mesure alors sa puissance qui dépasse largement le pouvoir religieux. Il en est même inquiétant.
Marcus, prêtre pénitencier amnésique, a un don : il voit le mal chez les gens, il perçoit les anomalies.
La question essentielle dans ce roman est posée à la page 320 : Naît-on ou devient-on bon ou méchant, cruel ou compatissant ? Tout tourne autour de cela. Pas inintéressant mais je ne vous cache pas que j'ai préféré Malefico qui est la suite.
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3ème roman que je lis de Donato Carrisi. Que dire ? Comment vous le présenter ? Parce que moi je l'ai adoré ! ça faisait très longtemps que je n'avais pas veillé tard pour connaître absolument la fin...Donato Carrisi rejoint donc mon top 3 d'auteurs préférés derrière Stephen King et Jean-Christophe Grangé.

Un appel en pleine nuit aux urgences, un homme se meurt chez lui, sûrement victime d'un infarctus. Monica, Docteur monte dans l'ambulance avec ses collègues. Arrivée sur les lieux, elle découvre un homme effectivement en train de mourrir, au moment de le réanimer, elle découvre sur son torse un tatouage "TUE MOI"' et derrière un patin à roulettes rouge.... Ce patin à roulettes est celui que sa soeur a perdu lorsqu'elle a été kidnappée puis ensuite assassinée. Monica a devant elle l'assassin de sa soeur et sa vie entre ses mains. S'offre alors à elle un choix crucial : venger sa soeur ou sauver cet homme. Elle décidera de sauver cet homme mais le dénonce à la police. Sur les lieux, la police découvrira d'autres objets ayant appartenu à d'autres victimes. Cet homme est Jeremiah Smith.

A travers cette enquête Sandra, enquêtrice photo pour la police scientifique et Markus, homme mystérieux sans passé, il a perdu la mémoire suite à un accident, vont se rencontrer.

Difficile de vous en dire plus sans vous spoiler. On va un peu suivre 3 histoires en parallèles : Sandra, qui enquête sur la mort de son mari. Marcus qui enqûete sur la disparition d'une victime de Jeremiah. Et la troisième histoire celle d'un homme, appelé "le chasseur" qui traque sa proie....

Il faut avouer qu'il faut bien être concentré pour s'y retrouver, mais une fois plongé dedans, vous n'aurez plus envie de refermer ce livre. J'adore le style de Donato Carrisi vraiment. Ce livre est différent de son premier roman "Le chuchoteur", mais tout aussi bien à mon sens, voire même au-dessus. Parce que l'histoire sur fond de croyance religieuse est passionnante. La fin amène une suite bien sûr, et on le sait puisque récemment est sorti "Malefico". Et bien entendu il est dans ma PAL, donc très prochainement chroniqué.

En tout cas, cet auteur me plait de plus en plus, alors je ne peux que vous le conseiller.
Lien : http://aubazaardeslivres.blo..
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