Pendant une mission de ravitaillement du Sergent Chesterfield et du caporal Blutch, tous les chevaux ont été réquisitionné pour partir au combat, y compris Arabesque. Évidement, le sang de Blutch ne fait qu'un tour et se met en tête de retrouver son fidèle compagnon, quitte à traverser les lignes ennemies !
J'avais déjà remarqué les dernières fois, mais je trouve que Cauvin oublie parfois les anciens albums ; ici, on a l'impression que Chesterfield découvre que Blutch tient à son cheval, tout comme le Général, alors que tous les deux savent très bien l'amour que porte Blutch à Arabesque… bref, le début m'a extrêmement étonné… ensuite, je trouve un peu facile que les officiers passent l'éponge sur les agissements de Blutch et le laisse partir dans sa mission de récupérer son cheval… vous me direz que l'on ait dans une BD humoristique et que ce n'est pas très important mais j'aime que le récit soit tout de même un peu cohérent et réaliste sur certains points. Bref, la suite est beaucoup mieux avec les deux compères qui vont croiser une ancienne connaissance, quelques traits d'humour (même si pour ce point, Cauvin aurait pu faire mieux) et finalement une histoire qui est assez sympathique.
Je regrette quand même toujours l'époque des premiers albums avec des aventures bien plus périlleuses et plus passionnantes qu'une simple balade pour retrouver un cheval… même si ce dernier est le célèbre Arabesque.
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Grand amateur de la 1ere heure des Tuniques Bleues, fin collectionneur de leurs aventures, je ne pouvais manquer ce dernier opus paru dans les tristes circonstances que l'on sait.
Le tome 64 sera donc celui du changement de cap pour cette merveilleuse série, changement de cap préalablement initié avec la parution en 2020 du tome 65
Tous nos personnages sont bien là, y compris Cancrelat, notre fantassin iconique de l'armée sudiste, vieille fripouille au visage ragoutant, au caractère vicieux et irascible directement sorti du tome 6 « la prison de Robertsonville ».
Arabesque perdue, arabesque retrouvée. Notre trio emblématique du 22e de cavalerie de l'armée de l'Union constitué du sergent Cornélius Chesterfield, du caporal Blutch et la jument fantasque Arabesque est bien prêt à vivre de nouvelles aventures, dans le futur.
Nul besoin de chroniquer cet opus testamentaire qui marque la fin d'un cycle. Car c'est bien d'une oeuvre crépusculaire dont il s'agit que la dernière case met en dessin dans un clin d'oeil émouvant au Grand Ouest américain et à Lucky Luke.
« They are poor lonesome soldiers ».
D'adieu, il en est question. Au revoir Mr Cauvin. Je ne retiendrai pas ce dernier album mais tout le bonheur que j'ai eu à lire successivement ces aventures. Merci.
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Un scénario bien goupillé et dans la lignée la plus pure de la série.
Lire la critique sur le site : LigneClaire
Le scénario est prenant, réussi et drôle. Certes, certains vont encore dire que ce n'est plus du niveau des premiers épisodes de la série. Peut-être. Mais, pour ma part, je trouve que cela reste une excellente lecture et une bonne aventure de nos tuniques bleues préférées. Willy Lambil y fait encore et encore du très bel ouvrage. Son travail reste toujours aussi remarquable et, parfois, impressionnant.
Lire la critique sur le site : Sceneario
- Blutch, je vous hais !
- moi aussi !
- vous n’avez jamais été qu’un minable !
- ça alors ! J’allais vous dire pareil, mais vous m’avez enlevé les mots de la bouche !
- quand même, c’est pas croyable ! Qu’on puisse ainsi s’attacher à un stupide canasson ! Ce n’est pas normal !
- vous avez raison sergent, mais je n’avais pas trop le choix, entre vous et lui, il n’y avait pas à hésiter, j’ai dû choisir le plus intelligent !
J'ai bien peur que le peu de cervelle qu'il avait soit même parti avec lui !
Dites donc, vous... ce n'est pas parce que vous êtes à moitié ramolli du cerveau sue ça doit vous empêcher de rester poli !
Connaissez-vous le créateur des Tuniques bleues?