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EAN : 9782357661127
128 pages
Editions Les Echappés (29/10/2015)
2.25/5   4 notes
Résumé :
"Dans les mots se trouvent les clés de notre liberté et la possibilité de jouir de la magie de la vie et du monde", écrit Elsa Cayat, qui fut pendant un an la chroniqueuse de la rubrique "Charlie divan". Animée par la passion du langage et l'écoute des autres, la traque des lapsus et des doubles sens, Elsa Cayat s'inspire de grands débats de société ou d'anecdotes recueillies auprès de ses patients pour disséquer les problèmes inhérents à l'humain et nous prouver qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Le sale coup marketing. Ce livre paru autour des fêtes de fin d'années, bien sûr. le titre ne correspond absolument en rien au contenu. Et on se sert de Charlie Hebdo et des attentats pour attirer voire forcer les gens. Et évidemment le titre humoristique, l'idée qu'il y a des dessins (humoristiques) fait le reste... Les gens achètent.
Ensuite, de quoi s'agit-il réellement. de chroniques publiées, de courts textes d'une psychanalyste autour de plein de sujets (qui furent) d'actualité, avec son oeil de psychanalyste, agrémenté d'exemples de sa pratique. Ce point de vue est intéressant, je ne partage pas tout, mais certains points font réfléchir ou résonnent juste avec mes idées. Donc au final ça se tient, et je dis ok ok... Mais arrêtez avec ces arnaques marketing. (Mais sachez toutefois que jamais je n'aurais acheté ce livre, avant ou après lecture d'ailleurs. Je l'ai reçu, pensant de part et d'autre qu'on m'offrait un livre d'humour).
Les dessins sont d'un niveau variable, ils essaient en tout cas de coller au texte, ce qui est parfois réussi, parfois moins.
Trois étoiles, c'est juste, en toute subjectivité, dixit mon ego, mon moi, mon je.
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Citations et extraits (34) Voir plus Ajouter une citation
Aussi, pour pouvoir idéaliser la famille, c'est-à-dire la penser réellement sans exclure qui que ce soit, il faut revenir sur ce qui rate dans la famille. Car le problème pour tout homme est d'en sortir pour se retrouver. A cet égard, la pensée est le contraire du jugement. La pensée dénoue les schémas qui produisent les ratages, et c'est en cela qu'elle idéalise réellement, car elle transforme le négatif en positif par la prise de conscience de schémas dont nous sommes prisonniers. Nous sommes codés jusqu'à l'os par notre propre vécu, mais nous pouvons décoder ce que nous sommes à partir des malaises et des souffrances auxquels la vie nous confronte.
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Droit et psychanalyse se rejoignent sur un point commun, car ce qui est au principe du droit – liberté, égalité, fraternité – est le but de la psychanalyse. Le droit d’un point de vue collectif et la psychanalyse d’un point de vue individuel ont pour fonction de limiter l’abus chez l’homme en le régulant. Car si la psychanalyse a découvert quelque chose de fondamental, à savoir que la souffrance humaine dérive de l’abus, cet abus, à son tour, dérive de la croyance, c’est-à-dire de tout ce que l’on a bu, de tout ce qu’on a cru.
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… des mots nous connaissons le pouvoir meurtrier et de fait, les mots tuent. Cette terreur induit l’enfermement progressif de l’homme en lui-même qui le prive de ses sens, de jouissance qui l’induit à se dénigrer et à dénigrer le monde extérieur. Néanmoins, ces mots tueurs, et c’est la révolution inouïe de la psychanalyse, recèlent en eux-mêmes, dans leur sens interdit, les clés du double fonds sonore de notre aveuglement et de nos souffrances. En eux se trouvent les clés de notre liberté et la possibilité de jouir de la magie de la vie et du monde.
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Derrière la question de la mort se cache la question de la vie, et derrière la question de la vie se cache la question de l'amour. Le jour où la souffrance ne sera plus vue comme une obscénité et que la violence ne sera plus vue comme une toute-puissance fascinante là où elle n'est que le témoignage d'une impuissance, alors se profilera l'horizon de la liberté.
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La peur qu’a l’individu de retourner sur les chemins de son passé, de revisiter ses amours infantiles dans leur réalité, de voir vraiment où il était dans ses émotions anciennes qui, par moments, resurgissent à ses dépens. Ordinairement, il préfère la nostalgie, qui est, en grec, étymologiquement, la souffrance du retour et que je traduirais par le choix de la souffrance en tant qu’elle figure à tort pour l’homme une preuve d’amour. Ce choix accule l’être très loin hors de lui, puisque c’est ce refus du retour, ce refus de penser à lui, qui le conduit à tenter vainement de trouver un refuge dans ce que le regard de l’autre dit de lui, et donc à ne plus être soi-même.
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Video de Elsa Cayat (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Elsa Cayat
Funérailles d'Elsa Cayat, tuée lors de la fusillade de Charlie Hebdo.
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