L'introduction d'
Ingrid Chabbert qui précéde la BD résume toute l'intention de
Larkia : elle voulait une héroïne ultra badass, à la Mad Max, quelque chose de très adulte (en opposition à la littérature jeunesse, à laquelle on l'identifie plus facilement). Pari tenu ! On suit l'histoire de
Larkia, ou plutôt sa fuite dans un monde en ruine, alors qu'elle vient tout juste d'accoucher.
Très rapidement, j'ai été déstabilisée par la violence de l'histoire, véritable succession de scènes chocs. Certes, l'action est omniprésente, et
Larkia est vraiment, vraiment, vraiment une dure à cuir.
Oui, mais...
Tout au long de ma lecture, je me disais "Oui, mais... Et puis ?"
La fin nous donne quelques éléments de réponses, et puis une autre question également, qu'on ne pourra pas trancher :
Larkia visait-elle dès le départ ce dénouement ? Ce petit doute m'a un peu réconcilié avec la BD.... Mais néanmoins, ce rythme nerveux et soutenu, et cette histoire pleine de violence, ce n'est pas pour moi : la violence pour la violence me met particulièrement mal à l'aise. Et je n'ai pas trouvé grand chose d'autre pour contrebalancer...
En d'autres termes, une BD à conseiller aux amateurs du genre, et à un public averti. Si vous aimez les grosses productions où ça pète dans tous les sens : vous allez adorer ! Pour les plus sensibles, allez-y avec un peu plus de circonspection (ou évitez !)