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EAN : 9782384820344
302 pages
Philippe Rey (24/08/2023)
4.38/5   1564 notes
Résumé :
Dans le Caire des années 1980, un jeune médecin suit un destin tracé pour lui. Entre son dispensaire et le prestigieux cabinet hérité de son père, Tarek n’a que peu de place pour se poser des questions. Mais la rencontre d’un être que tout semble éloigner de lui ébranlera son mariage, sa carrière et ses certitudes, ne lui laissant plus d’autre choix que l’exil.

De la communauté levantine d’Égypte aux hivers montréalais, du règne de Nasser jusqu’à l’a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (296) Voir plus Ajouter une critique
4,38

sur 1564 notes
Un premier roman, tout à fait remarquable. L'auteur nous envoûte dans son univers littéraire d'une manière subtile, sensible et bouleversante. Les pages se tournent, et se retournent, nous ne voyons pas le mot fin arrivé. Une lecture d'une fluidité extrême qui se lit comme une poésie L'auteur capte ses lecteurs du début jusqu'au final, La thématique est bien maîtrisée J'ai beaucoup aimé la construction de ce roman divisé en trois parties, il y a "Moi", " Toi "et " Nous",, Nous évoluons dans un récit temporel entre les années 60,80 et l'aube des années 2000.
C'est l'histoire de Tarek ,qui vit en Egypte, nous suivons son parcours entre son adolescence et sa vie d'adulte, Il décide, de suivre les traces de son père, décédé, Il reprend les rênes du cabinet médical et construit en dispensaire . Une vie où tout pourrait être bonheur, il est entourée de sa mère, sa soeur, et la servante qui fait partie et considérée comme un membre de la famille, Il retrouve son amour de jeunesse, qui avait disparu, rattrape le temps et se marie,
Un jeune homme, Ali , vient le trouver pour venir en aide à sa mère qui souffre d'un mal qui la ronge, Une amitié se tisse ,entre les trois, le décès de cette dernière va chambouler la vie de Tarek, Suite à un baiser, il réalise son attirance et la découverte de son homosexualité, Ali et Tarek vont vivre leur passion cachée, mais tout le monde est au courant, rapidement il devient un renégat, un paria, surtout lorsque nous connaissons les coutumes du pays, un amour interdit, Il décide de quitter le Caire, pour protéger sa famille et sa femme enceinte, le Québec est le pays choisi pour reconstruire sa nouvelle vie, mais son passé est ancré à jamais dans sa dette, Il nous raconte cette relation passionnelle avec grande pudeur, sans voyeurisme, nous sommes dans une réalité dérangeante, pourquoi ne pas accepter, cette homosexualité , pourquoi la rejeter et refuser de comprendre , L'auteur m' a littérairement chamboulée, émue, les larmes au yeux, Un roman coup de point , un véritable coup de coeur, je vous le conseille à 200 pour cent, un auteur à suivre de très prés,
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Dans l'Egypte des années 1980, une passion interdite vient bousculer une vie rangée. Mais on ne défie pas impunément le mektoub et, surtout, les conventions. Avec une retenue qui n'a d'égale que son intensité, ce premier roman à l'écriture magnifiquement ciselée explore les profondeurs d'un drame enseveli sous le secret.


Grandi dans la tradition bourgeoise d'une famille levantine chrétienne installée au Caire, Tarek a suivi sans broncher un destin tout tracé en devenant médecin comme son père, puis, au décès de ce dernier, en reprenant son cabinet. Bien rodée entre sa patientèle et un foyer tout entier à sa dévotion entre mère, soeur, épouse et servante, l'existence de Tarek déraille pourtant, lorsque ayant ouvert un dispensaire dans le quartier du Moqattam sordidement construit sur une décharge, il y choisit comme assistant Ali, un jeune prostitué dont il a entrepris de soigner la mère gravement malade. En cette période où le retour d'Egyptiens partis travailler en Arabie Saoudite fait naître en Egypte un nouveau rigorisme religieux, la présence d'Ali aux côtés de Tarek dérange. Ce sont d'abord des malveillances, puis le drame, et enfin l'exil solitaire de Tarek à Montréal.


Que s'est-il passé exactement ? S'adressant à lui à la deuxième personne du singulier, un narrateur mystérieux dont on ne découvrira l'identité qu'à mi-parcours - cette révélation creusant plus encore les béances tragiques de cette histoire - assemble avec pudeur, respect et bienveillance, les douloureux fragments du parcours de Tarek entre 1961 et 2001, entre une Egypte colorée et olfactive en pleine transformation que l'auteur, né à Montréal de parents égyptiens, recompose à partir d'évocations familiales, et un Montréal où, à l'époque de la nationalisation de Nasser, ont émigré nombre des Chawams, ces chrétiens issus de divers rites orientaux, originaires du Liban, de Syrie, de Jordanie ou de Palestine, et qui, bien qu'en Egypte depuis plusieurs générations, continuaient à y manier le français mieux que l'arabe. Dans le Caire du début des années 1980, une liaison entre deux hommes est socialement inacceptable. Paradoxalement, ce sont les femmes, pourtant sans voix au chapitre dans la société, qui vont ici jouer un rôle prépondérant et veiller, à leur manière, à ce que l'ordre social demeure immuable.


D'une extrême délicatesse, le récit plein d'empathie évoque sans jamais juger, laissant à comprendre de l'intérieur les perceptions et réactions des différents protagonistes. de tout cela émerge peu à peu une tragédie en cascade, aux répercussions infinies et irréparables, sauf à compter, au moins partiellement, sur l'affection, l'intelligence et l'opiniâtreté a posteriori du narrateur. Un livre bouleversant, magnifiquement écrit, tout en finesse et sensibilité, qui, de la triste banalité humaine de cette histoire, parvient à dégager, tel un diamant de sa gangue, la quintessence universelle de l'amour et de la filiation. Coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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Difficile de passer à côté de ce premier roman très remarqué d'Eric Chacour, lauréat du prix Femina des Lycéens, ainsi que du Prix Première plume et qui figurait également parmi la première sélection du prix Renaudot.

« Ce que je sais de toi » raconte la vie toute tracée de Tarek, fils de médecin issu d'un milieu aisé, condamné à choisir le même métier que son père et héritant d'ailleurs de son prestigieux cabinet médical lorsqu'il décède prématurément. Entouré de sa mère, de sa soeur et d'une servante qui fait quasiment partie de la famille, il ponctue sa merveilleuse destinée en épousant Mira, son amour de jeunesse. le jour où Ali, un jeune issu du quartier défavorisé du Moqattam, vient le trouver pour venir en aide à sa mère qui souffre d'une étrange maladie, la vie et les certitudes de Tarek se retrouvent totalement chamboulées…

En essayant de retracer l'histoire de ce jeune médecin chrétien qui exerce dans le Caire au début des années 1980, Éric Chacour nous balade finalement sur une quarantaine d'années, allant de 1961 à 2001 et voyageant de l'Egypte à Boston, en passant par Montréal. Au fil des pages, le récit de cette famille levantine chrétienne installée au Caire gagne en profondeur, en épaisseur et en clarté, levant progressivement le voile sur toutes les interrogations du lecteur et faisant souffler un vent de liberté qui va malheureusement se heurter au conformisme de l'époque…

Ce roman divisé en trois parties, respectivement intitulées « Toi », « Moi » et « Nous », ma fortement perturbé lors de la première partie, me faisant même hésiter à poursuivre l'aventure. le tutoiement quasi permanent de ce narrateur mystérieux et omniscient me donnait l'impression de suivre une conversation lointaine dans laquelle je n'étais pas vraiment convié, créant trop de distance entre le récit et moi-même. Une fois arrivé à la fameuse scène du baiser, dont je ne dévoilerai rien de plus, j'ai cependant était totalement cueilli par ce récit qui devient subitement plus intime, pour finalement dévoiler l'identité du narrateur et passer d'une narration à la deuxième personne du singulier au « je », tellement plus proche et beaucoup plus émouvant.

Au final, « Ce que je sais de toi » s'avère donc être une histoire d'amour, de filiation, d'exil, de famille, de déracinement, d'abandon et de passion interdite au coeur d'une société levantine chrétienne corsetée, servi par la plume sensible, délicate et pleine de pudeur et de non-dits, d'un auteur dont on a du mal à croire qu'il livre ici son premier roman, tellement celui-ci s'avère maîtrisé.

Malgré une entame quelque peu perturbante et déstabilisante, je me joins donc finalement aux louanges… coup de coeur !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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A fleur de coton

C'est à pas feutrés que nous entrons dans la vie de Tarek, un jeune égyptien du Caire dont le destin semble tout tracé.
Un univers ouaté avec un père médecin exigeant, une mère à la personnalité imposante, une soeur confidente et une domestique omniprésente.
Tarek suivra les pas de son père et deviendra médecin à son tour. Il épousera la discrète et aimante Mira.
Dans une Égypte effervescente d'un vingtième siècle déclinant, Tarek partage avec sa famille un quotidien au bonheur douceureux.
Pourtant, Tarek a besoin de donner davantage de sens à sa vie. En plus du cabinet médical qu'il a hérité de son père, il ouvre un dispensaire dans un quartier défavorisé du Moqattam.
Un soir, un jeune habitant du quartier le sollicite car sa mère est souffrante.
Ce que Tarek ne sait pas encore, c'est que cette rencontre avec Ali bouleversera de nombreuses vies.
Le vent de liberté qui souffle alors sur sa vie bien ordonnée apportera malheureusement le chaos personnifié par la rumeur, cette tumeur née de la fureur des hommes qui espèrent que tu meurs.
C'est l'exil. Il fuit le Caire aux mille et un tabous devenue pour lui le théâtre d'une grande tragédie..

Ce roman en mode "Tu" qui émeut, fin et élégant, n'oubliant jamais la pudeur, est mis en lumière par une narration originale. Un premier roman éblouissant de maîtrise et de sensibilité.
Ce que je sais de Lui, c'est à présent à vous de le découvrir.




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Une histoire qui harponne comme la flèche empoisonnée de l'amour.
Tarek vit au Caire, il a douze ans en 1961. A la question de savoir ce qu'il veut faire plus tard, la réponse sort de sa bouche sans qu'il n'y ait de volonté de sa part, il sera médecin, comme son père.
Fierté de sa famille, le gentil et brillant fiston au coeur pur marche dans les traces de Papa.
Adolescent, il tombe amoureux de Mira, mais par un coup de théâtre inattendu, elle disparait pendant 14 ans pour réapparaitre un beau jour, et reprendre l'histoire presque comme si de rien n'était. Les noces sont rapidement célébrées, Tarek est enfin tout à son bonheur de découvrir la vie de couple auprès de la douce Mira.
A la tête du dispensaire qu'il a créé, Tarek, devenu sans surprise médecin, vient en aide aux nécessiteux du Moqattam qui vivent et meurent des ordures vomies quotidiennement par la décharge du Caire.
Il va nouer une relation avec le jeune Ali et sa mère. Ali s'inquiète pour cette dernière, de ses mouvements incontrôlés, de ses pertes de mémoire et Tarek va faire de son mieux pour les aider.
Sentant sa santé décliner, la mère d'Ali scelle un pacte avec Tarek, elle lui demande de prendre soin de son fils après sa mort. Tarek le coeur sur la main promet, sans idée des bouleversements terribles que cette promesse va engendrer dans sa vie.
« Elle perdait du poids et parfois la mémoire. Un matin au réveil, elle eut un mouvement de stupeur en découvrant un jeune homme dans la pièce. Il lui demanda si tout allait bien. Elle resta interdite, de surprise plus que d'inquiétude, car cette présence étrangère n'avait rien de menaçant. Il s'approcha d'elle, lui passa la main dans le dos et commença à lui demander si elle le reconnaissait. Ali n'eut pas besoin de terminer sa question pour qu'elle en comprenne le sens. Elle lui adressa en retour un mouvement négatif de tête. Non, elle ne le reconnaissait pas. Percevant la détresse que sa réponse venait de provoquer dans les yeux de son jeune interlocuteur, elle fut saisie de pitié et le prit d'instinct dans ses bras, un peu comme une mère enserrerait son fils pour le consoler. (p.91) »

J'ai été un peu dérangée au début de ma lecture par un narrateur omniscient qui s'adresse familièrement à Tarek, le tutoie, l'interpelle parfois. Puis je me suis vite rendu compte que le livre est découpé en trois parties très inégales, Toi (presque les 2/3 du livre), Moi (1/3) et Nous (moins de 10 pages). L'identité de ce fameux narrateur se devine petit à petit sans que ce soit l'intérêt principal du livre. Ce qui en fait la force nous emmène au coeur de l'intimité de deux familles égyptiennes que tout oppose : Tarek vit dans les beaux quartiers avec ses parents, son père est un médecin reconnu et apprécié de tous. Ali vit seul avec sa mère dans un taudis du Moqattam dans une grande précarité.
J'ai tourné les pages avec frénésie et angoisse, le coeur serré à la lecture des déboires d'Ali, Tarek, Mira et du fameux Toi dont je ne révélerai pas l'identité ici.
Avec beaucoup de pudeur et de tendresse Eric Chacour écrit sur l'amour et l'homosexualité masculine en Égypte, mais aussi la mort, la quête d'identité, la fuite.
Ce premier roman dur et délicat, très maîtrisé, m'a charmée et touchée en plein coeur. Une belle surprise de cette rentrée littéraire.

« Mektoub. Tout est écrit d'avance, nous ne faisons qu'exécuter une partition dont les notes nous sont transmises au moment de les jouer, les suivantes demeurant un mystère aussi entier que la mélodie qu'elles composeront. Pour elle qui avait consacré un pan considérable de sa vie à combiner, machiner, ourdir et dénouer, le destin était bien plus qu'une superstition : c'était un précieux alibi. » (p.234)
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critiques presse (9)
LaPresse
27 mars 2024
La tradition rompue, un amour irrecevable, l’exil, la tension du retour, l’impossible résolution entre des vies écartelées dans le temps, l’espace, les espérances. En période littéraire de cris, d’éclats, de langages déjantés par la révélation des malheurs, se présente ici un écrivain imprévisible, qui polit chaque phrase pour qu’elle sache dire ce qu’il observe jusque dans le plus infime des gestes, des regards, des déplacements qui portent les choix de vie.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Culturebox
12 décembre 2023
"Ce que je sais de toi" est un roman d’amour et de combat, de filiation et de renoncement. Il dit un monde en perpétuel mouvement, jonché de victimes mortes ou (sur) vivantes. Addictif.
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LeFigaro
29 novembre 2023
Le style, la narration, l’histoire même forcent l’admiration. L’auteur, Éric Chacour, met en scène Tarek, un jeune médecin égyptien chrétien qui reprend le cabinet de son père décédé.
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Marianne_
16 octobre 2023
Un amour impossible dans l’Égypte contemporaine, un style bluffant de maturité et un habile dispositif narratif : tels sont les ingrédients qui font du premier roman d’Éric Chacour une révélation.
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Culturebox
09 octobre 2023
Difficile de croire que "Ce que je sais de toi" [...] est un premier roman tant son auteur, Eric Chacour, fait preuve d’une rare maîtrise littéraire et stylistique. Au fil de la lecture "Ce que je sais de toi" se révèle un roman riche, foisonnant, envoûtant. Addictif.
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LaCroix
21 septembre 2023
Le récit sensible d’une histoire d’amour et de filiation, dans le milieu levantin du Caire, à la fin du siècle dernier.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeMonde
08 septembre 2023
Eric Chacour, dans ce premier roman, peint un monde en mutation, la faillite d’un clan dont les femmes incarnent vaillamment la ­dignité qui n’abdique pas, le mystère, enfin, des blessures tapies dans un ­recoin.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LeJournaldeQuebec
27 février 2023
Récit bouleversant d’une rencontre qui change tout, d’un exil, d’une absence et d’une réconciliation, Ce que je sais de toi, le premier roman d’Éric Chacour, raconte avec une grande sensibilité un clan déchiré et une société en pleine transformation.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
LeJournaldeQuebec
06 février 2023
L’essentiel de Ce que je sais de toi se déroule au Caire, une ville d’une «entêtante présence olfactive», lit-on dans le roman. C’est exactement ce que l’on ressent dès les premières lignes: quel parfum se dégage ici! Il ne nous quittera pas.
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec
Citations et extraits (236) Voir plus Ajouter une citation
Ce n'est pas tant que l'on s'habitue aux deuils: on finit simplement par se faire à l'idée que nous sommes mortels. On y trouve même parfois une certaine forme d'apaisement. Il nous arrive de pleurer encore. On pleure pour se sentir vivant, on pleure comme un rappel de son propre sursis, on pleure de mesurer l'extrême précarité de celui-ci. On dit que l'on pleure ceux qui nous ont quittés mais, à la vérité, on ne pleure jamais que sa propre impuissance.
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La vie commencerait plus tard. Pour l'heure, ce n'était pas la vie. C'était une attente, un répit peut-être, l'enfance, une lente préparation. À quoi te préparais-tu ? Ou, plus précisément, à quoi te préparait-on ? Tu appréciais davantage la compagnie des adultes que celle des enfants de ton âge. Tu étais ébloui par ceux qui n'hésitent jamais. Ceux qui, avec le même aplomb, peuvent critiquer un Président, une loi ou une équipe de football. Ceux dont chaque geste semble affirmer qu'ils détiennent la vérité pleine et entière. Ceux qui régleraient en un claquement de doigts les questions de la Palestine, des Frères musulmans, du barrage d'Assouan ou des nationalisations. Tu finissais par croire que c'était cela, l'âge adulte: la disparition de toute forme de doute.
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tu creusas à mains nues le sol siliceux de ta mémoire, au point de te retrouver les doigts en sang et la raison à l'agonie.
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Pour certains, la mort est résolument ce que la vie peut de plus divertissant.
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Sa bouche était humide du même alcool, ton cerveau engourdi par la même ivresse. Tu songeas furtivement au nombre de nuits au poste qu'une descente de police pourrait te coûter et puis tu ne penses plus qu'à lui.
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Videos de Éric Chacour (14) Voir plusAjouter une vidéo
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