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Vasco tome 14 sur 30
EAN : 9782803611867
48 pages
Le Lombard (07/06/1996)
3.55/5   11 notes
Résumé :
La secte des Fossoyeurs de Belzébuth a des espions partout. Depuis l'obscurité de ses cryptes, elle a jeté un sombre manteau de maléfices sur le royaume de France privé de son roi, prisonnier des Anglais. Pourtant Vasco a su déjouer tous les pièges des Fossoyeurs. Il est à Londres pour tenter d'approcher le roi Jean qui se meurt d'une étrange maladie, dans sa prison dorée. Encore un sortilège des Fossoyeurs ? Et que penser de la douce Margot ? Elle se dit amoureuse ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je le redirai à chaque tome, pour apprécier la série "Vasco" à sa juste valeur il faut accepter les us et coutumes de la BD franco-belge à l'ancienne ici version Hergé (et/ou être passionné d'Histoire, franchement ça aide beaucoup), donc pas la peine de râler sur tel ou tel truc qui appartiennent à une autre époque de la bande dessinée où les auteurs n'avaient guère leur mot à dire face aux préjugés d'une autre époque encore plus ancienne à laquelle appartenaient leurs éditeurs… Voilà pour la mise au point !


Le 14e tome intitulé "Sortilèges" et publié en 1996 est la suite et la fin des "Fossoyeurs de Belzébuth" : la cour de France est partagée en ceux qui accompagne le Roi dans sa prison londonienne et ceux qui accompagne le Dauphin qui de Paris tente de limiter les conséquences du désastre de la Bataille de Poitiers. Cela intrigue des deux côtés de la Manche et on suit en pointillé les complots de Charles le Mauvais, les intrigues d'Étienne Marcel et les machinations de la secte satanique financée par Gênes et qui travaille pour l'Angleterre car si Edouard III se la pète grave en jouant la carte de la courtoisie à outrance par devant, il ne manque pas une occasion d'éliminer les représentants de la dynastie valois par derrière !

Déjà on a centré le récit le fait que Vasco devait remettre un objet et une lettre convoités par les deux camps, mais ils disparaissent l'un et l'autre du récit par la petite porte ce qui scénaristiquement et narrativement est très mauvais : c'est le MacGuffin raté dont je parlais pour le tome précédent...
Ensuite on tease sur l'identité du chef de la secte, mais Vasco remonte sa piste en écoutant aux portes à répétition ce qui est un peu cheap pour faire avancer le récit en sachant que sans mystère et sans fausse piste il est facile de tout deviner dès sa première apparition dans le récit alors que grosso modo il suffit de le démasquer pour mettre fin au récit : c'est le Whodunit raté dont je parlais pour le tome précédent.
En plus les objectifs des Illuminati ne sont même pas de dominer le monde (ce qui aurait été facile en faisant durer le chaos de la Guerre de Cent Ans pour en devenir les Seigneurs des Cendres), mais de faire monter leur chef une marche au-dessus de celle de ses adversaires dans leurs games of thrones de mes couilles…
Ensuite les autres personnages ne sont pas super réussis : la sorcière / envoûteuse / empoisonneuse Pernelle tout le monde la voit arriver avec ses gros sabots, Margot en sait beaucoup trop mais en dit beaucoup trop peu (encore que son attachement au roi la rend attachante), la banquier Adorno met à contribution ses créanciers pour se débarrasser de son concurrent Vasco mais en faisant cela c'est lui qui le met sur la piste des Fossoyeurs de Belzébuth, Lorenzo toujours dans le camp adverse trahit ses employeurs pour sauver son frère mais s'il avait vraiment voulu le protéger c'est bien avant son enfermement dans la Tour de Londres pour y être exécuter et/ou assassiner qu'il fallait agir… Et puis il y a aussi des personnages mis en avant qui ne servent à rien, et des personnages qui aurait pu et dû servir le récit qui sont très mal gérés en venant et partant du récit un peu n'importe comment…
Un diptyque pour rien ? Au final tout le monde se tient par la barbichette, et on fait le ménage pour que l'Histoire ne garde pas traces des trahisons des uns et des autres et pour que les bons peuples n'aient pas connaissances des turpitudes toutes plus dégueulasses les unes que les autres de leurs dirigeants. Plus les choses changent plus elle sont les mêmes…


Je me répète par rapport au tome précédent, mais on a toujours des phylactères descriptifs superfétatoires dont on se serait bien passés, des changements de lieu et de temps qui ne servent à rien à part alourdir la narration et quelques cases ratées où Vasco ne ressemble à rien et/ou les perspectives sont à côté de la plaque… Gilles Chaillet nous explique que la relation auteur/éditeur a été très compliquée : pétage de plomb pour la couverture du tome 13 qui ne montre pas le héros, pétage de plomb pour la couverture du tome 14 qui montre une femme dénudée (oh on dirait la scène finale de "Iorix le Grand"), rouspétages à répétition contre « les seins qu'on ne saurait voir », et arrachage de cheveux pour l'orgie satanique à la fin du récit... Il a voulu faire un récit plus sombre et plus adulte, qui n'est pas réussi certes avec toutes les maladresses que j'ai signalées, mais il s'est heurté aux préjugés hautains de l'entre-soi éditorial pour qui les bande dessinées «  n'est que pour les enfants » à une époque où l'entre-soi télévisuel faisait la misère à la japanime pour qui les dessinées animées « ce n'est que pour les enfants ». Tous ces gens-là sévissent encore, et je sabrerai le champagne quand on aura enfin mis à leur vraie place, c'est-à-dire celle prônée par l'Égalité, tous ses bourgeois suprématistes pétris de clichés et de préjugés mais très volontiers donneurs de leçons du haut de leurs tours d'ivoire où l'entre-soi élitiste les a placés pour être rentiers par le droit du sang et le droit divin du plus riche à dicter sa loi à tous ceux qui sont moins riches que lui (car selon la bourgeoisie aujourd'hui macroniste les riches sont forcément intelligents car ils sont riches, et les pauvres sont forcément cons car ils sont pauvres : ne vous étonnez pas qu'avec une telle mentalité de merde les classes dirigeantes n'aient fait que de la merde durant les « Trente Piteuses » qui durent depuis bientôt près de 50 ans, mais également que choses ne fassent qu'empirer avec l'augmentation de la précarité et de la pauvreté car ces gens-là qui savent pas ce que c'est en ont rien à secouer !)


PS : le fait que sur Babelio Sachenka soit le seul en plus d'être canadien à avoir chroniqué cette série historique à tous les sens du terme de la BD franco-belge est à la limite du scandale !
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Après de multiples tentatives infructueuses, le commis-banquier Vasco réussit enfin à retrouver le roi de France Jean II : il est retenu captif par les Anglais, à Londres. Ceci dit, «captif» est un bien grand mot parce que le souverain est libre de ses mouvements, il va à la chasse dans la campagne anglaise et il organise des banquets à répétition… pendant que son pays et son peuple se saignent pour réunir sa rançon. Ah… la vie des gens riches et célèbres ! Mais tout n'est pas parfait, on empoisonne le roi petit à petit. Heureusement que Vasco et sa nouvelle alliée Margot sont là pour veiller sur lui. Pas de surprise ici.

Une fois cette menace écartée, le commis-banquier retourne à Paris. Là, le dauphin Charles a les mains pleines : une étrange secte fait des nombreux adeptes, le prévot des marchands Étienne Marcel tente de soulever la cité contre le prélèvement de nouveaux impôts (pour payer la rançon du roi) puis son cousin Charles le Mauvais crée des difficultés. Au final, on se rend compte que toute cette royauté se vaut, tant en France qu'en Angleterre que partout ailleurs, ces hommes au sang bleu se protègent les uns les autres, tournent le dos quand ça fait leur affaire et c'est le petit peuple qui finit toujours par écoper…

Je l'ai déjà écrit dans une critique d'un tome précédent de cette série, mais je vais me répéter : j'admire beaucoup comment l'auteur-dessinateur réussit à coller son intrigue à l'histoire, à des faits historiques. Il peut broder autour un peu (comme cette idée de la secte des fossoyeurs de Belzébuth) mais la plupart des événements évoqués sont se sont réellement déroulés. Et ce n'est pas qu'une simple affaire d'actions, les intrigues, la politique et le mystère sont au rendez-vous. Cette bande dessinée allie intelligence et intérêt.
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Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Le soir même, le tout-Paris en captivité recevait le tout-Londres. À contempler les habits les plus rutilants, les étoffes les plus précieuses comme à entendre les assauts de mondanités qui fusaient d'un groupe à l'autre, on ne pouvait faire de différence entre les prisonniers et les geôliers. Le roi Jean menait grand train. Sa Maison de Paris, chambellans, médecins, serviteurs et bouffons, l'avait rejoint à Londres.
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