Mon traître

J'ai eu beaucoup du mal à écrire ce commentaire parce que contrairement aux critiques élogieuses vus et lus partout, je n'ai pas été conquise par cette histoire.
L'ambiance est celle de l'Irlande des années 70-80, en plein conflit avec la Grande-Bretagne. C'est un pan de l'histoire que je connais mal et qui explique peut-être mon manque d'enthousiasme.
Antoine, un luthier français, tombe amoureux de l'Irlande qu'il associe au goût amer de la Guinness, aux réunions le soir dans les bars de Belfast, aux défilés dans les rues au milieu des chars britanniques ou aux familles usées par la guerre civile. Il s'attache surtout à un homme, Tyrone Meehan, à qui il voue une admiration sans bornes. Mais Tyrone, cet homme qu'il vénère, a trahi l'IRA au profit des Britanniques. Quel choc pour Antoine car il met son amitié dans le même sac : tout n'était-il que factice pour Tyrone ?
A l'image d'une relation amoureuse, l'auteur nous décrit la naissance d'une amitié, voire un amour, puis le choc éprouvé face à une trahison. L'auteur se place du point de vue d'Antoine. Mais je n'ai pas réussi à sentir cette amitié intense qu'il décrit. Antoine est trop passionné et peut-être sublime trop leur relation alors que Tyrone reste courtois mais distant.
Le style d'écriture est simple, avec des phrases courtes et hachées mais autant j'ai aimé son ouvrage le quatrième mur, autant j'ai trouvé celui-ci fade, triste et sans charme.
Cette histoire ne m'a pas plu donc je ne peux pas mettre une note plus élevée. Dommage !
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Sorj Chalandon est régulièrement encensé et «oh là là, Aline tu n'as pas lu "Mon traitre" ?» Je me suis donc lancée dans son diptyque irlandais et je sais déjà que je ne lirai pas le 2e. Je tue le suspense, oui, comme l'auteur...
Antoine est un luthier français qui va se fasciner pour la lutte de l'ira et plus particulièrement par la figure de Tyrone Meehan. Pourquoi? Ben, c'est dans le titre parce qu'il a trahi. Pas d'ambiguïté (figure paternelle, désir homosexuel, autre) et pas de doute (lui ou un autre), et donc fatalement pas de tension narrative.
L'auteur est journaliste, il écrit bien et juste mais il manque parfois d'émotion. «Mon traitre» est une lecture qui m'a laissée, me laisse et me laissera indifférente.

Dans les années 1970, Antoine, quitté par sa femme, mène une vie monotone à Paris. Au hasard de rencontre dans son métier de luthier, il se passionne de plus en plus pour l'Irlande ; la République d'Irlande devient son sa deuxième partie et il se noue d'amitié avec des irlandais soutenant l'IRA.
Ce roman m'a déçue : beaucoup trop de longueurs, de répétitions et sans réelle intrigue, si ce n'est le destin tragique de familles irlandaises.

Un luthier français se fait des amis à Belfast et se rallie, pacifiquement, à la cause de l'IRA. Avant de découvrir que celui qui l'a amené là est en réalité un traître (dont les motivations resteront toujours très floues).

Force est de reconnaître que j'ai eu beaucoup de mal à adhérer, certainement aussi par méconnaissance de l'histoire de l'Irlande.

Par ailleurs, et à l'opposé de nombreuses critiques élogieuses, j'ai trouvé le style très haché, l'histoire finalement très simple et la description des événements historiques vraiment trop sommaire. Ce qui fait que, par exemple, j'ai eu beaucoup de mal à comprendre pourquoi, en dehors d'une amitié dont on finit par ne plus savoir si elle était sincère, le français adhère à la cause de l'IRA.

Le sujet est certes intéressant mais j'aurais donc vraiment apprécié que le contexte soit bien davantage détaillé.

Un livre sûrement pour les initiés…