Pourquoi ce modèle de vie a-t-il séduit? Pourquoi peut-il se révéler difficile ? Comment pourrait-on en augmenter les vertus et en diminuer les effets négatifs ? Dans son livre très court et très clair, Eric Charmes répond à ces questions avec grandes finesse et précision.
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L'ancrage historique des départements dans le monde des villages fait d'eux des acteurs qui, potentiellement, pourraient porter la parole des nouvelles campagnes urbaines. (p.100)
Le rapport à l'espace emblématique de la campagne, le village, a été complètement transformé. L'un des changements les plus marquants est le passage de la communauté politique (où les gens qui n'ont pas choisi de vivre ensemble s'interrogent sur ce qu'ils ont en commun) au club résidentiel (où des gens qui ont choisi de vivre ensemble sont unis derrière la défense de leur cadre de vie). (pp.26,27)
Les villes viennent à la campagne. La périurbanisation, définie comme l'intégration des campagnes dans l'orbite des villes, est l'une des manifestations les plus fortes de ce mouvement. Engagée en France depuis plus de cinquante ans, elle a progressivement, à bas bruit, bouleversé les territoires et les modes de vie. (pp.9,10)
Aujourd'hui, les petites communes rassemblent une part de la population française équivalente à celle qui était la leur dans les années 1960. (p.15)
Il ne suffit pas de brasser les groupes sociaux pour que leurs membres apprennent à coexister, encore moins pour qu'ils s'apprécient. (pp.78-79)
- "Quitter Paris ? Les classes moyennes entre centres et périphéries", Stéphanie Vermeersch, Lydie Launay, et Éric Charmes chez CREAPHIS ÉDITIONS