Le disparu du Mékong

Un livre captivant qui pourrait se lire d'une traite si ce n'étaient les 650 pages.
Comme d'habitude avec Marc Charuel, on est plongé dans une atmosphère envoutante.
On sent que l'auteur a été correspondant de guerre. le climat de violence, les relations avec les filles, le tout sonne juste et c'est d'autant plus impressionnant.
Un ouvrage qui donne aussi envie d'aller découvrir le Vietnam.

Pour ceux qui ont laissé leur lecture en cours de route, pour la reprendre plus tard, un index des personnages avec leur profil, situé en fin d'ouvrage, permet de retrouver le fil conducteur.

En plus de relever des catégories "espionnage" et "action", ce gros livre semble-t-il bien informé nous immerge dans la société vietnamienne contemporaine, mélange peu accessible aux Occidentaux de modernité et de tradition, de libéralisme économique et de pesanteur étatique, à l'instar du grand cousin chinois. de la Chine et de ses appétits impérialistes il est bien sûr question dans le roman mais de manière allusive au début.
Un agent des services secrets français en poste à Saïgon disparaît volontairement des radars, pour une raison qu'on ignore, et la DGSE envoie à sa recherche un autre agent, occasionnel celui-là, un grand reporter proche de la retraite qu'un séjour au Vietnam ramène plus de quarante ans en arrière. Puis, avant même d'être sur place, on lui enjoint de laisser tomber. Mais il ne l'entend pas de cette oreille : entre-temps il a découvert que l'agent qu'il était chargé de retrouver lui avait sauvé la vie sur un autre théâtre d'opération.
Évidemment, s'agissant d'espionnage (et d'élimination physique), les coups de théâtre succèdent aux péripéties, le double-jeu des uns faisant écho aux trahisons des autres, de leur plein gré ou non : ambitieux des services secrets vietnamiens rêvant d'être califes à la place du calife, membres du Politburo inféodés aux Chinois, call-girls ou prostituées d'État tombant malencontreusement amoureuses, mercenaires exécuteurs des basses oeuvres déstabilisés par des états d'âme malvenus... Les noms vietnamiens exigent du lecteur (de la lectrice) une certaine concentration mais on y arrive : ils ont leur part dans la moiteur générale comme dans les comportements tantôt mielleux, tantôt hyperviolents.

J'ai reçu ce livre via Babélio – Masse critique. Editeur ToucanNOIR.
Lorsque Philippe Rhode ne donne plus signe de vie, son référent à Paris envoie Vincent Caron sur place. Journaliste de métier il se sert de sa profession comme couverture. Mais bien sûr arrivé à Saigon, rien ne se déroule comme prévu. Caron n'est pas le seul à rechercher Philippe Rhode. Et nous voilà entrainé dans les méandres des luttes de pouvoir. Traitrise et rouerie, mensonges et coups bas, les vietnamiens usent de toutes leurs forces vives pour damner le pion au Français. Les Chinois et les Américains viennent également mettre leur grain de sel. Qui a intérêt à ce que Rhode réapparaisse mort ou vif ?
Entre bureau des légendes (la série qui cartonne) et James Bond ! mais un peu trop complexe dans le nombre de personnages. J'avoue avoir eu parfois du mal à m'y retrouver dans les rapports entre les uns et les autres. Pour avoir regardé la série « le bureau des légendes » j'ai trouvé qu'il y avait justement un peu trop de ressemblances et pas beaucoup d'originalité.
Si la fin est une apothéose de règlements de comptes on reste sur sa faim quant à la révélation sur le but à atteindre par la mission initiale d'espionnage.
J'ai apprécié moyennement. J'aime les livres où il y a de l'action et du suspens mais comme indiqué au-dessus ça a ici un air de déjà vu (enfin pour moi).

Merci à Babelio et aux éditions du Toucan pour leur partenariat
Marc Charuel nous entraîne au Vietnam, pays qu'il connait bien. Il fut reporter et ancien photographe.  Ce n'est pas un voyage touristique qui attend le lecteur. Je dois dire que j'ai eu un peu de mal à suivre toutes les péripéties et les coups bas des différents acteurs.
Vincent Caron, proche de la retraite,  baroudeur, ancien reporter va partir missionné par la DGSE sur les traces d'un autre journaliste, Philippe Rhodes dont on n'a plus de nouvelles . Les deux hommes se connaissent, Rhodes a sauvé la vie de Vincent Caron,  dix ans plus tôt à Kandahar (Afghanistan) quand un groupe de jihadistes l'avait intercepté. Il n'a plus qu'une idée en tête le retrouver à tout prix.
Cela ne sera pas chose aisée, surtout quand les services secrets de plusieurs pays, Vietnam, Chine et États-Unis sont en lice pour retrouver Rhodes. Caron sera aussi la cible à ne pas perdre de vue. Caron s'amourache de quelques call-girls, qui servent aussi des pays espions.
Le Vietnam, qu'il avait quitté des années avant, est resté le même. La liberté n'est accessible qu'aux touristes.
Le livre comprend 656 pages, les chapitres sont courts.
J'ai aimé les paysages décrits, la jungle environnante, mais mon avis reste mitigé pour le livre en lui-même.
Lien : https://livresdunjourblog.wo..

Un écrivain français jusqu'ici inconnu de nos services : Marc Charuel et un thriller le disparu du Mékong.
Charuel nous emmène au Vietnam, à Ho Chi Minh City pour être précis (l'ancienne Saïgon) et on avait fort envie de retrouver pour quelques pages, le marché Bên Thành ou la rue Đông Khởi.
D'autant que l'intrigue ressemblait fort à une version asiatique du Bureau des Légendes : un agent français a disparu de Saïgon sans explications (enlevé ? par qui ?) et la DGSE envoie un autre agent à sa recherche.
Un journaliste utilisé en free-lance par les barbouzes du boulevard Mortier, un reporter de guerre qui, dans sa jeunesse, avait couvert la fin de guerre américaine.
Une sorte de double de Marc Charuel lui-même, parti à la chasse aux souvenirs indochinois.
Las, le disparu reste introuvable et tout le monde tourne en rond à sa recherche : DGSE, services secrets viets, CIA, espions chinois.
L'intrigue s'emberlificote à loisir : un troisième agent est envoyé par la DGSE pour éliminer les deux premiers !
Qu'avait donc découvert le disparu pour mettre ainsi en émoi tout le petit monde du renseignement ?
Que traficotent les chinois et certains vietnamiens, officiellement ennemis héréditaires ?
Malheureusement, l'écriture de Charuel est aussi brouillée et approximative que son intrigue. Tout cela manque de tenue, la forme comme le fond, et on s'agace même des grossièretés viriles à répétition.
Reste une petite visite rapide du Vietnam et de la situation actuelle.
Pour celles et ceux qui aiment le Vietnam.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.com/..