Le signal

Un roman qui est sensé faire peur, un roman qui est sensé nous tenir en haleine. Au final 900 et quelques pages un peu ennuyeuses autour d'un sujet pourtant prometteur.
Je me suis ennuyée et j'ai hâte de passer à ma prochaine lecture pour oublier cette déception...

Ah, Chattam ! Dieu sait à quel point j'aime le détester habituellement. Et maintenant encore plus.
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Encore une fois j'ai retrouver ces longueurs que j'avais tant détester dans les précédents livres que j'avais lu. Comme si il ajoutait des mots, uniquement pour gagner des lignes, des pages. Sans que cela apporte quoi que ce soit de si important.
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Concrètement ce livre à environ 400 pages de trop pour moi, sur 906 ça commence à faire je trouve. 400 pages de gagner pour ne rien dire, ou pomper sur Stephen King. Oui parce qu'à ce stade je ne parle plus d'inspiration, mais littéralement de pomper. Certains passages mon fait rire ou sourire avec la petite pensée « Ah, tiens ça sort de la ça ». Et ça m'a dérangé.
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La ou j'en veux (oui, oui, carrément) à Maxime Chattam, c'est que les 280 dernières pages, qui ne me faisaient absolument pas penser au King, était parfaite. Oui, oui, vous avez bien lu, PARFAITE. Bien écrite, sans longueur, aussi terrifiante que le maître en la matière. Tout était là ! Je me suis même questionné face à une réalité qu'il expose si effroyablement bien. C'est vous dire.
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Bref, c'est une demi réconciliation. On ce retrouveras peut être, avec 400 pages en moins sortant uniquement de son imagination à lui. J'espère.
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Une petite trilogie aurait été plus intéressante.
Oui, demander une trilogie lorsqu'on met 2 peut sembler étrange. Mais l'un des principaux défauts du bouquin est qu'il jongle avec 3 groupes et menaces tout du long ce qui dilue les sujets sur 900 pages. On peut ajouter que les groupes, menaces et sujets ne sont pas d'une originalité étourdissante et que, peut-être, en se concentrant sur un seul pan à la fois, l'écriture y aurait gagné.
3 bouquins de 300 pages aux sous-titres comme L'Epouvantail, La Sorcière, le Wendigo avec les personnages passant d'un roman à l'autre, auraient offert des points de vue différents et une possibilité supplémentaire de développer la ville de Mahingan Falls. On sent que c'est une volonté de Chattam mais il n'y arrive pas vraiment.
Tout comme pour instaurer la peur. Pourtant il utilise tout bien comme il se doit: les champs lexicaux, les descriptions, l'obscurité, les comparaisons... mais ça ressemble plus à une liste à exécuter qu'à de l'écriture. Il peine à créer des images mentales qui marquent que ce soit dans l'horreur ou dans la psychologie des personnages.
Avouons que la raison de l'horreur est particulièrement peu effrayante même si l'auteur insiste pour dire que ça l'est. Il utilise même un "nous" qui brise le contrat narratif et la fin en remet une couche, sans atteindre son objectif.
Ce qui n'arrange rien, ce sont les références et allusions à King et Lovecraft assénées à coup de marteau: Derry, Arkham ou encore Miskatonic qui ne servent absolument à rien dans le récit et qui, au contraire, sortent le lecteur de la fiction et nous fait penser qu'on est en train de lire ce qui n'est qu'un sous-King.

Finalement un peu de déception,.. quand une intrigue de plus de 500 pages ne démarre qu'à la fin,.. et que l'intrigue ne tient que sur du fantaisiste,.. une fin qui n'en finit pas !

J'ai commencé à le lire en me disant que ce livre allait être super moi qui aime les thrillers ou les romans policiers.
Pour une fois je lis un roman d'un tout nouvel auteur que je ne connaissais pas mais je me suis vite lassé moi qui aime pourtant les romans de stephen king.
On s'attends par la suite à ce qui vas arriver et il n'y as plus de suspense..

Bon roman pour découvrir ce type de frisson.
Par contre lassitude pour tous ceux qui ont lu les classiques du genre. Un étrange sentiment de déjà vu, mais en nettement moins bien