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3,88

sur 3566 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quand un nouveau Chattam sort, j'ai toujours beaucoup d'espoir… Celui de retrouver l'auteur à son meilleur niveau. Celui qui m'a fait vibrer et frissonner. Celui de ses débuts.

En commençant, le Signal, je m'étais dit que c'était de bonne augure. Mais malheureusement je suis vite retombée.

Certes, l'auteur a voulu rendre hommage à des grands noms de la littérature : Lewis Carroll, Stephen King, Matheson, Lovecraft,...
L'idée est louable. le seul hic, c'est que le trop est l'ennemi du bien.

Je m'attarderais sur Stephen King, puisque c'est l'auteur que je connais le mieux.
Certains éléments "d'hommage" se voient comme le nez au milieu de la figure ( le chapitre dans les champs de mais avec l'épouvantail), d'autres sont plus subtils (vers l'épilogue du roman les fameux "Tak !" ou l'on pense inévitablement à désolation et aux régulateurs).
Il y en a beaucoup d'autres, mais je ne vais pas m'étendre pour tous les énumérer.

Malheureusement, je constate avec effroi que Chattam est resté très classique, dans du déjà vu.

Il faut néanmoins reconnaitre à Maxime Chattam qu'il n'est jamais aussi bon que quand il décrit l'horreur. Certains vont sans doute trouver ça glauque, mais quand il décrit un cadavre en décomposition grouillant de vers, le lecteur entend les asticots se déplacer dans la chair putride ; et le lecteur sent l'odeur qui émane de bout de chair… C'est là que réside, pour moi, le vrai talent de l'auteur.

Il a beaucoup de romans déjà écrits et en attente (selon une interview). Si en tant que lectrice j'avais un conseil à lui donner, ce serait de prendre son temps. Il n'a aucune obligation de sortir un roman par an. Donc de prendre son temps pour nous surprendre à nouveau… il l'a déjà fait, il pourrait le refaire, j'en suis certaine. Je garde espoir.

Petit aparté sur la couverture du roman… elle est juste magnifique. Et Chattam en argent c'est quand même mieux qu'en vert ! ( voir mon billet et la quatrième de couverture de L'appel du Néant).
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Je referme ce pavé, mon premier roman de Maxime Chattam. Qu'en penser ?

Une atmosphère ombragée dans cette petite ville de Manhingall Falls, des citoyens qui disparaissent, qui fuient, qui meurent. Quel mystère. Et... même pas peur.

Un couple avec ses trois enfants qui emménagent dans La maison. Qu'on imagine vite hantée. Un air parfois glacial, un fantôme cannibale dans le grenier, des cauchemars pour baby Zoey. Et... même pas peur.

Le bouquin c'est tout de même aussi, et sans spolier, ce « fantôme » maléfique dans les champs de maïs qui poursuit des jeunes de treize ans. Des jeunes qui parlent et se comportent comme s'ils en avaient cinq de plus. Un « fantôme » tellement surréaliste que j'ai trébuché.
Et, toujours, même pas peur.

Même pas peur parce que je m'attendais à une atmosphère beaucoup plus fouillée, plus habitée dans une torpeur. Une nature témoin et rebelle, des personnages apeurés, une maison flippante à vous empêcher de dormir. Avec des descriptions de la peur beaucoup plus empreintes. Un côté beaucoup plus ésotérique qui triture la réalité pour la rendre angoissante. Des personnages plus crédibles, des adultes et des jeunes plus convaincants. Et une atmosphère beaucoup plus scalpée. Pour une fois que je me lance dans un roman dit « d'horreur », j'avais envie de lire un roman possédé, diabolique. Mais je n'ai rien ressenti de tel. Il y a aussi un peu trop de longueurs je trouve. Condenser l'histoire sur la maison aurait été plus pertinent selon moi.

C'est un gentil mais très long roman qui certes apporte son degré d'addiction et d'emprise mais ne m'aura que très moyennement convaincue. Je pense que dans ce même registre, Stephen King détient la palme de la plume possédée.
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J'espérais une claque, j'ai eu un bon divertissement.
Tout me semblait bien commencer avec ce décor autour de Salem. Un environnement idéal pour le développement d'une sombre histoire telle que Chattam sait faire.
Mais au tiers,j'ai commencé à basculer sur un tas de clichés déjà vus et empruntés..
Ça transpire Stephen King mais alors à plein nez ! J'ai lu tellement de King qu'un moment j'ai cru que je le lisais !
Donc forcément déception surtout quand on espère être surpris. HP Lovecraft est bien présent aussi notamment avec l'histoire de Gully, et ses livrets cachés dans la maison des Spencer (les protagonistes). Ce simili sorcier qui couche par écrit des pages et des pages de son passé. On perçoit cette folie dans ses écrits, comme l'aurait fait Lovecraft..
La séquence avec les ados dans le champs de maïs renvoie vers les enfants du maïs du King. Tout ça teinté d'un fond de stranger things. Pour moi un patchwork de morceaux de tissus assemblés pour faire une douillette couverture. Au final, malgré certaines longueurs, je me suis laissé entraîner jusqu'au terme des 900 pages.
En cette période de confinement j'ai quand même passé un bon moment !
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A la découverte de Maxime Chattam.
Après une mise en bouche avec Carnages, j'ai très rapidement eu l'envie de poursuivre sur ce roman à l'esthétique soignée et attirante. Tout de noir et d'argent, le liseré des pages couleur de suie, ce livre est une promesse en soi de moments sombres et haletants…

Bienvenue à Mahingan Falls ! aurait pu dire Roy McDermott à ses nouveaux voisins, les Spencer, lors de leur emménagement dans leur nouvelle demeure, « la Ferme ». de nature réservée, il avait plutôt accueilli avec circonspection ce couple de nouveaux arrivants new-yorkais, leurs trois enfants et leur chien. Très rapidement pourtant, la petite famille s'intègre à la société de la petite ville. Tom travaille à sa future pièce de théâtre tandis que sa femme Olivia revient à ses premières amours professionnelles en intégrant l'équipe de la radio locale… Les deux adolescents quant à eux, par l'entremise de leur baby-sitter qui s'occupe de la petite dernière âgée de deux ans, développent rapidement des liens d'amitié sur place. Une vie paradisiaque s'annonce…
Si n'est que d'étranges évènements s'enchaînent, à la maison comme en dehors, et viennent troubler cette douce quiétude.

« On se fait tort à soi-même quand on promet trop ».
Ce fut une agréable lecture, sans conteste, mais sans frisson et sans magie.
L'écriture de Maxime Chattam est très agréable, mais le charme n'a pas agi. Faute à trop de références à Stephen King certainement, dont je suis fan absolue, mais n'est pas le Maître qui veut.
Tant pis...
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Je n'avais plus lu de roman de Maxime Chattam depuis la saga d'Autre-monde que j'avais par ailleurs dévorée.

Dans ce nouveau roman, une gentille famille citadine s'installe dans une petite bourgade, pas très loin de Boston, et emménage dans une grande ferme rénovée. Olivia et Tom espèrent ainsi offrir à Chad et Baby Zoey, leurs enfants et à Owen, leur neveu orphelin, un cadre de vie idyllique. Les deux ados se font assez vite deux nouveaux camarades, grâce à leur pimpante baby-sitter Gemma, avec lesquels ils explorent la petite ville et ses alentours. La forêt, les parcs deviennent leur terrain de jeux et les cousins s'apprivoisent tout autant qu'ils le font de leur environnement. Tout semble pour le mieux pour la petite famille, on se doute que cela ne va pas durer.

Très rapidement, en effet, des événements inquiétants surviennent dans la maison et dans la forêt qui jouxte la propriété. Outre le chien totalement effrayé dès qu'il atteint la lisière de la propriété, Baby Zoey fait des cauchemars terrifiants et les adolescents perçoivent des présences autour d'eux dès qu'ils s'éloignent de la maison. Des meurtres particulièrement sanglants sont perpétrés et des voix aux accents étranges assorties de hurlements s'emparent des ondes radios…


Tous les éléments sont réunis pour faire frissonner un lecteur à qui Maxime Chattam n'accorde aucun répit. C'est même un peu trop parce qu'on finit par être lassé de cette accumulation d'épisodes sanglants et que les cent dernières pages sont longues, longues…

L'auteur reprend, me semble-t-il des thèmes qui lui sont chers : les adolescents sont souvent plus perspicaces que leurs parents (!), la technologie est source de déshumanisation et constitue un risque pour l'être humain, etc.

Pas d'emballement excessif pour le signal, les personnages sont plutôt sympathiques – on suit donc avec intérêt leurs aventures mais on est content quand on arrive à la dernière page.

Challenge PAVÉS 2020
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Peur moi ?
Pffff !

Les histoires de sorcières c'est pour les enfants.

Attendez, ... c'est quoi ce bruit ?
Chut
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On se retrouve aujourd'hui avec ce qui sera probablement ma plus plus grosse déception de 2018. J'ai découvert Maxime Chattam en 2005 et j'ai lu à peu près tous ses romans depuis. J'apprécie à la fois ses thrillers et sa plume quand il s'essaie à la littérature fantastique jeunesse dans sa saga Autre Monde. Oui, je suis ce qu'on pourrait appeler une fan, fan de ses écrits. Malheureusement, je suis aussi férue de ceux de Stephen King, et ce depuis mon entrée au collège en 1984, ce qui ne nous rajeunit pas ! C'est là où le bât blesse avec le signal.

Le dernier roman de Maxime Chattam n'est pas un thriller. C'est une histoire qui se veut à la fois fantastique et horrifique et quand on connaît les références de l'auteur, on se doutait bien qu'il y viendrait tôt ou tard. Une perspective plutôt réjouissante pour moi : une littérature que j'aime, un auteur que j'apprécie, que demander de plus ?

Cela commençait sous les meilleurs augures, avec cette adorable famille venue s'installer dans cette charmante bourgade pour fuir l'agitation de la grande ville. Il y a Tom, le père, qui écrit des pièces de théâtre ; Olivia, la mère, célèbre présentatrice télé qui souhaite revenir aux sources et va se lancer dans la petite radio locale ; Chad et Owen, les deux garçons de treize ans, le second étant en fait un cousin adopté à la mort de ses parents ; et enfin la petite Zoey, encore presque un bébé. Que ceux qui n'ont pas reconnu les parents Chattam se dénoncent ! Pas très original, certes, mais c'est une famille très attachante alors ça fonctionne.

Bien sûr, tout ne va pas se dérouler comme sur des roulettes, vous l'aurez deviné. le Mal règne sur Mahingan Falls et ne va pas tarder à se manifester. Cela pourrait faire une chouette histoire... D'ailleurs, malgré quelques - de trop nombreuses ? - longueurs, ç'en est une ! Mais quand on lit du Stephen King depuis plus de trente ans, on a du mal à ne pas faire de parallèles. Sous prétexte de clins d'oeil, Maxime Chattam nous ressert tout un tas de situations piochées chez King ou même chez d'autres. Certains ont cité Lovecraft ou Masterton, mais les seules références à King m'ont déjà suffisamment fait bondir.

Comment ne pas reconnaître Derry dans Mahingan Falls ? Ou encore le Club des Ratés dans ce groupe d'enfants luttant contre le Mal ? Les champs de maïs et leurs épouvantails, un clown et ses ballons croisés en ville, des voix sinistres qui s'échappent des canalisations, un périple dans les égouts, les enfants-araignées… Et j'en passe. On est bien bien au-delà du clin d'oeil ! Je ne comprends pas comment un auteur si talentueux a pu se laisser aller à de tels raccourcis. Cela m'a gâché ma lecture, et ça en a fait une bonne grosse vraie déception ! Avez-vous déjà eu peur en lisant un livre ? Oui, mais pas celui-là ! A peu de choses près, cette histoire, je la connaissais déjà.
Lien : http://etemporel.blogspot.co..
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Aie ,aie ,aie ! Une petite (grosse) déception ce livre!
Bien qu'il soit comparé à du King, son style ne me semble pas similaire, et l'atmosphère qu'il génère n'est pas la même, mais ce n'est que mon avis.
J'avais tellement envie d'aimer ce livre, surtout que j'adore d'habitude les thrillers qui coquètent avec le fantastique, que la chute fût encore plus vertigineuse!
L'écrivain Tom Spencer, sa femme Olivia et leurs trois enfants décident de quitter leur vie agitée de New York pour s'installer dans une petite ville tranquille, un coin de paradis en pleine nature. En apparence, c'est le coin idéal pour s'épanouir et profiter .
Peu à peu ,d'étranges incidents surgissent. le bébé de la famille ne s'arrête pas de pleurer, les animaux ont un comportement bizarre, des appels téléphoniques interrompus par des cris, bref, vous voyez le tableau...
L'auteur nous entoure de terreurs nocturnes, de monstres qui se cachent dans l'obscurité, d'anciennes présences qui se battent pour se venger. Un lieu où chaque coin caché raconte sa propre histoire: la maison, la ferme, les bois, les égouts, les champs de mais...
J'ai trouvé que ce roman avait un excellent début, il y avait des moments où j'étais terrifiée de ce que j'allais découvrir à la page d'après. J'ai apprécié la beauté du mystère qui entoure cette petite ville, son passé et ses secrets.
Les chapitres sont courts et directs, des événements inexpliqués n'arrêtent pas de se produire, certains terrifiants, sans laisser le temps au lecteur de faire une petite pause, le rythme est parfait pour un thriller.
Vers la moitié du livre j'ai commencé à m'ennuyer. Il me semblait que Maxime Chattam prolongeait excessivement l'histoire, tombant dans des clichés et certaines choses étaient prévisibles. Des scènes trop longues et répétitives pour arriver finalement à un point X qui semblait être décisif. Et puis il y a cette fin dont je ne suis pas fan du tout, qui mélange les genres, les univers... d'habitude je suis plutôt ouverte mais là je dois dire que ça n'avait pas de sens pour moi, un amalgame d'idées sans queue ni tête, un peu lourd .
Si vous aimez la terreur, le mystère, le paranormal ou si vous êtes un amateur d'horreur vous devez lire ce roman et vous faire votre propre avis.
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Un livre coupé en deux. Dans la première moitié, l'intrigue se met en place. Il y a de bons passages qui font flipper. On voit alors apparaître un livre à la hauteur de Stephen King. Puis dans la deuxième partie tout s'emballe trop vite à mon goût et les attentes que j'avais s'effondrent.
Peut-être est-ce le côté un peu trop "fantastique" qui m'a fait sortir du livre? Ou alors les attentes trop élevées que j'avais?
Une chose est sûre, le Signal fera trembler les plus froussards !
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Je reste partagé quant à ce livre que je viens d'achever. L'auteur a accompli un travail formidable. Une famille quitte New York pour goûter à la tranquillité d'un petit village de Nouvelle Angleterre, proche de Salem. Bien vite, des événements surnaturels vont venir perturber leur bonheur.
Chattam a réussi à construire une belle épopée, rassemblant de nombreux protagonistes, des personnages plutôt consistants. L'intrigue elle-même possède des aspects originaux.
Je me suis souvent cru dans un Stephen King, tant par le décor que par l'intrigue et les personnages. Quelques références à Lovecraft.
Cependant, une histoire de fantômes réveillés de leur tranquillité, j'en ai déjà lu et vu beaucoup, et celle-ci, j'avoue, n'a pas réussi à me faire peur, ni même me transporter un peu dans le rêve.
L'originalité du livre réside dans la cause de ces apparitions. Je ne spoilerai pas le livre en disant que les ondes et la grande antenne à proximité de la ville ont eu une influence déterminante sur ces événements. L'auteur nous met donc en garde sur la multiplication de ces signaux de plus en plus envahissants, dont on ignore encore beaucoup d'effets, mais qu'on utilise sans se méfier. Peut-être aurait-il pu apporter quelques infos récentes sur le sujet...
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