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sur 3564 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Alors là je suis sur le ... popotin! et pas dans le bon sens du terme. J'avais lu Chattam il y a longtemps et j'avais plutôt aimé son style. Alors quand une copine m'a proposé de me prêter le Signal j'ai sauté sur l'occasion. Et après plusieurs pages la question s'est imposée à moi: Mais il est passé où son style??? Disparu, noyé dans un ersatz de Stephen King à la limite du plagiat selon moi. Soyons clairs la plume n'est pas du tout désagréable, bien au contraire c'est bien écrit . Dailleurs si ça n'avait pas été le cas j'aurais refermé le livre sans regret bien avant la fin. Mais sur le fond c'est juste pas possible de faire ça! Moi petite lectrice noyée dans la masse et dont l'opinion compte pour du beurre je suis furax après Monsieur Chattam. Et même s'il ne le saura jamais et que tout le monde s'en fout j'ai quand même décidé de ronchonner.
Comment se fait-il que de nombreuses idées aient été piquées à d'autres et notamment à Stephen King? Un hommage? euh non, pas d'accord, un hommage pour moi ce sont de petits clins d'oeil voire des références explicites mais là il a juste repiqué tout un tas de choses. Comme d'autres lecteurs l'ont déjà dit la scène du champs de maïs ne laisse aucun doute, c'est du S King. Et puis rien dans le prologue ou ailleurs n'indique qu'il ait voulu rendre hommage à certains auteurs il ne le dit pas clairement. Non vraiment là monsieur Chattam qu'avez vous à dire pour votre défense? Une explication s'impose car pour le moment je trouve la démarche assez malhonnête. Une bande de gamins qui décident d'enquêter sur leur ville dans laquelle des phénomènes paranormaux et violents se produisent j'ai déjà lu ça quelque part... Je ne détaillerai pas pour ne pas spoiler mais la comparaison ne s'arrête pas là. Et puis des ondes radios piratés j'ai déjà lu ça aussi quelque part...

Est ce parce que tout cela m'a mis dans de mauvaises dispositions que j'ai trouvé à redire sur un tas d'autres choses? Ce n'est pas impossible: j'ai un sale caractère. Toujours est-il que j'ai trouvé les personnages vraiment trop caricaturaux et donc terriblement prévisibles. Et puis des tas d'autre choses m'ont gênées, par exemple trop de mièvrerie à mon goût dans le couple Tom / Olivia, ou encore le personnage de Gemma qui s'approche plus d'une sainte que d'une ado, ... et puis je n'ai rien contre le fait de nous présenter des personnages et de les tuer dans la foulée mais cela implique que le lecteur éprouve de la sympathie en un temps record pour le personnage en question sinon ça ne prend pas car le lecteur n'éprouve aucune empathie, donc pas de stress, de colère... Là encore je suis passée à côté. J'allais oublier les longueurs! j'avoue j'ai sauté certains passages trop longs à mon goût et que j'ai trouvé barbants.
Mais le pire pour moi c'est que je n'ai même pas eu peur, même pas un tout petit peu. Très grosse déception sur tout la ligne, pour cette lecture très frustrante.

Pour ceux qui ne sont pas des habitués de ce genre de lecture ils peuvent être conquis je suppose, mais pour les amateurs du genre mieux vaut s'abstenir. Il y a de grandes chances d'être déçu. D'ailleurs pour me consoler et me faire peur je file chercher un bon vieux Stephen King.
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Tout d'abord je tiens à dire pour ce livre que je trouve l'objet très beau avec ce dessin argenté et les bords de celui-ci de couleur noir, j'ai hésité à plusieurs reprises à l'acheter mais je ne l'ai pas fait pour deux raisons principales, la première étant que ce livre s'inspire beaucoup des récits de Stephen King et que je n'aime pas tellement les écrits de cet auteur (j'en ai tout de même lu 6 pour laisser une chance mais aucun n'a vraiment trouvé grâce à mes yeux).

La seconde étant que pour moi Maxime Chattam est capable d'écrire le meilleur comme le pire autant j'ai adoré les avants derniers thrillers comme La conjuration primitive ou La patience du diable autant le dernier clôturant la trilogie L'appel du Néant ou dans un autre registre le Coma des Mortels ont été plus que décevants.

J'ai donc misé sur l'emprunt pour cette lecture ou plusieurs gros éléments m'ont vraiment gênés première la famille qui va habiter à Mahingan Falls le père de famille Tom est écrivain et sa femme Olivia est présentatrice télé cela ressemble donc trait pour trait à la famille de l'auteur premier frein pour moi pour imaginer librement les personnages.

Il y a certes quelques petites différences ici la famille se compose de deux garçons.

Deuxième gros bémol pour ma part suivant l'auteur sur les réseaux sociaux et celui-ci aimant des tweets sur son roman je n'ai donc eu aucun je dis bien aucun élément de surprises dans cette lecture pour une lecture qui est censé faire frissonner et pour avoir la frousse c'est loupé. Car j'avais déjà la majorité des informations il ne me restait donc plus qu'à voir quand celles-ci allaient apparaître dans l'ouvrage.

Autre gros point noir pour moi je n'ai eu aucune empathie et pour aucun personnage il aurait donc pu leur arrivé n'importe quoi je suis resté insensible comme un iceberg me demandant même si un peu plus de sanglant aurait donné plus de rythme au récit.

Pour moi la fin est en dent de scie également autant pour une partie des explications j'ai trouvé cela bien pensé et intéressant autant pour une autre partie gros gros bémol et cela ressemble plus à une fin bâclée pour un bouquin de plus de 700 pages c'est vraiment très frustrant.

Cependant je dois reconnaître que pour moi le style d'écriture de Maxime Chattam est plus facil à lire que celle de Stephen King. Pour moi l'auteur excelle mieux dans le thriller que dans les autres genres mais tous les goûts sont dans la nature il en faut donc pour tous les lecteurs.

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Dire que je suis déçu par ce roman est peu dire tant l'on m'avait vanté cet auteur comme le Stephen King français.
J'ai poursuivi ma lecture jusqu'à la fin pour être certain de n'avoir pas loupé l'essentiel.
L'histoire est simple. Un couple de New Yorkais - Thomas et Olivia - lui auteur de théâtre, elle une présentatrice TV avec leur chien Smaug et leurs trois enfants - Chad Owen et Zoey - quittent la ville pour s'exiler dans la petite ville de Mahingan Falls non loin de Salem - celui des sorcières - et de Boston.
Parallèlement de drôles d'événements - plutôt sanglants - se déroulent dans la petite ville et aux alentours, dont on peut penser qu'ils vont plus ou moins inter agir dans l'histoire du couple.
La curiosité naturelle des couple de citadins, mais aussi celle de leurs deux adolescents les conduira à s'intéresser au passé de la petite ville "Massacres d'indiens, sorcières, bootleggers, tueurs en série et j'en passe !" mais aussi à celui de leur propre maison isolée loin du centre de la petite bourgade.
Le récit est long et lent, passant en revue chaque événement, bondissant de l'un à l'autre, menant le lecteur à pressentir ce qui pourrait advenir aux personnages de l'histoire...
Il faut reconnaitre que chaque histoire prise séparément peut présenter un intérêt, mais la mayonnaise peine à prendre.
Ma découverte de Maxime Chattam s'arrêtera au Signal.


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« Avez-vous déjà eu vraiment peur en lisant un livre ? » nous demande, non sans prétention, la quatrième de couverture du Signal… Eh bien oui, cher bouquin, j'ai déjà eu peur en lisant un livre, c'est même généralement ce que je recherche dans mes lectures. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que ce n'est pas avec toi que j'ai trouvé satisfaction.
Pour vous expliquer pourquoi, voici une citation de Stephen King (coeur coeur) tirée son essai Anatomie de l'horreur – Danse Macabre en version originale :
« Je reconnais que la terreur est la plus raffinée de ces trois émotions […] et je m'efforce donc de terrifier le lecteur. Mais si je me rends compte que je n'arrive pas à le terrifier, j'essaie alors de l'horrifier ; et si ça ne marche pas non plus, je suis bien décidé à le faire vomir. Je n'ai aucune fierté. »
Et voilà le premier problème que j'ai rencontré dans ma lecture : Maxime Chattam ne terrifie pas le lecteur, il le dégoûte avec des mises en scène sordides… Tellement sordides qu'elles en deviennent parfois grotesques. (Je pense notamment au passage où une femme est lacérée à mort dans sa baignoire par ses rasoirs ; rasoirs qui sont, soit dit-en passant, comparés à des spermatozoïdes roses.)

Si j'ai choisi une citation de Stephen King pour illustrer mes propos, ce n'est pas (seulement) pour le plaisir de citer mon auteur préféré et de vous parler de lui dès que j'en ai l'occasion, c'est également parce qu'il est, d'une certaine manière, omniprésent dans le Signal. Lui, mais aussi apparemment d'autres grands noms de l'horreur comme H.P. Lovecraft ou Graham Masterton… Je ne m'y connais pas assez pour avoir remarqué les « clins d'oeil » faits à ces auteurs (sauf évidemment pour l'asile psychiatrique d'Arkham, qui porte le même nom que la ville imaginaire créée par Lovecraft), par contre, on peut dire que je m'y connais plutôt bien en Stephen King… Et combien de fois je me suis retrouvée à lever les yeux au ciel tant les références à ses oeuvres sont visibles et pas subtiles pour un sou.
Je ne vais pas compter le groupe de gosses qui vivent des aventures estivales et se battent contre des forces qui les dépassent comme étant des références à la nouvelle le Corps ou au Club des Ratés de Ça, sinon, tous les enfants présents dans les romans d'horreur seraient des plagiats du King… Par contre, quand lesdits gosses se mettent à combattre lesdites forces dans les égouts… Là ça devient un peu limite. Et la limite est carrément dépassée quand un des personnages du Signal dit qu'il vient de Derry, la ville fictionnelle créée par Stephen King dans laquelle se déroulent plusieurs de ses histoires, notamment Ça et Insomnie. (Il me semble qu'il est également fait référence à un « clown avec des ballons », mais si vous croyez que je vais retrouver ce roman à la bibliothèque et le relire juste pour vous le confirmer… Alors vous n'avez pas compris à quel point je n'ai pas aimé ce livre.)
Je vous passe rapidement les ̶p̶l̶a̶g̶i̶a̶t̶s̶ « clins d'oeil » faits à Shining et à Simetierre (le père dramaturge en panne d'inspiration qui emménage dans une maison hantée et dont la découverte de vieux documents va encourager l'écriture de la prochaine pièce ; la famille qui prend un nouveau départ et rencontre un vieux et charmant voisin à l'accent prononcé et qui en sait bien plus que ce qu'il ne laisse paraître) et aux nombreux autres romans du King, sinon cet article serait bien trop long, et il faut passer à la suite !

Alors OK, soit, faisons-nous l'avocat du Diable : Maxime Chattam veut faire du Stephen King ? Je le comprends, il a bien raison : quitte à ressembler à quelqu'un, autant viser le haut du panier. Maintenant, pour faire une bonne histoire d'horreur, il ne suffit pas d'éparpiller des dizaines de références à d'autres romans à succès ici et là : il faut aussi que les personnages, l'histoire et l'atmosphère aient leur propre identité… On a déjà dit que pour l'ambiance, c'était raté, l'auteur préférant le gore à l'horreur, mais pour le reste, le Padawan est-il à la hauteur du maître ?

Le point fort de Stephen King est, selon moi, ses personnages : il réussit toujours à les rendre attachants ou intéressants, qu'il soient jeunes, vieux, gentils, exécrables, médecins , écrivains, collégiens… (Mais surtout écrivains, on ne va pas se mentir.)
Il est capable à la fois de se mettre dans la peau d'un retraité insomniaque, d'une collégienne mal dans sa peau, d'un gardien de prison dépassé par les évènements… Et de décrire leurs pensées et leur sentiments avec réalisme, justesse et complexité.
Ici, les personnages du Signal sont trop peu développés, unidimensionnels : la baby-sitter est sympa et mignonne ; le flic est un peu paumé et a un passif compliqué ; la mère est une sorte de Superwoman qui s'occupe de sa famille, de son travail et sauve les demoiselles en détresse des grands méchants violeurs dans la même journée… Et ils ne sont rien de plus. Rien de très original ni de complexe là-dedans.
Même les gosses (J'A-DORE les gosses dans les romans d'horreur, au cas où vous ne le sauriez pas encore) n'ont rien d'attachant et n'ont pas réussi à sauver le roman pour moi…

Et il en va de même pour l'histoire.
Non, en fait c'est encore pire pour l'histoire, parce que si je n'ai pas spécialement apprécié les protagonistes, l'intrigue m'a donné envie de m'arracher les cheveux : d'abord parce qu'il ne se passait rien, ensuite parce qu'il se passait trop de choses… Mais surtout parce que dans tous les cas, je m'ennuyais à mourir.
L'auteur a beau recourir aux scènes choquantes, à différents points de vue et aux enquêtes multiples et croisées… J'ai trouvé ça terriblement long et ennuyeux. Et quand l'ouvrage fait 750 pages, et que, comme moi, vous n'aimez pas abandonner une lecture en cours de route, ça fait mal aux fesses.
Tout ça pour un final qui ne m'a pas convaincue, qui tombe rapidement dans la surenchère et que je trouve peu crédible.
Bref, n'est pas Stephen King qui veut.

Bon, avec cette chronique plutôt salée, je n'ai pas été très tendre avec ce pauvre Maxime Chattam, voire même un peu vache… Pourtant en réalité, je n'ai rien contre le bonhomme ! Je suis sûre qu'il est très sympa (non en fait j'en sais rien) et je pense qu'il n'a plus grand-chose à prouver dans le paysage littéraire français, alors je vois au final ce roman comme un hommage très maladroit aux auteurs qu'il aime plus que comme un plagiat honteux… Mais au-delà de ça, le Signal reste un roman qui m'aura profondément ennuyée, avec des personnages qui ne m'ont pas plu et une histoire trop longue ET tirée par les cheveux. Pour autant, je ne perds pas l'espoir de découvrir un roman de Maxime Chattam qui me plaira un jour, et j'ai même hâte de me plonger dans sa saga de l'Autre Monde, on ne cesse de me chanter les louanges…
Et qui sait, peut-être qu'un jour, je me trouverais moi aussi du côté des fans de celui que l'on surnomme le « Stephen King français » !

(À tort selon moi. He he.)
Lien : https://moonlight-reads.com/..
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Première fois que je lisais un Maxime Chattam, sûrement pas la dernière mais pour une première, on va pas se mentir, ça n'a pas été l'entente optimale.
Malheureusement j'ai abandonné ma lecture au bout de 530 pages sur 900.

Je pense que ce qui a péché en premier, c'est mon amour pour King ainsi que ma passion pour tout ce qui tourne autour de l'horreur, films, livres, séries... Étant une grande fan du genre, j'ai l'habitude de l'atmosphère et de ce qui constitue l'essence de certaines histoires.
Dans cet ouvrage j'ai eu l'impression d'avoir un catalogue de tout ce que l'on retrouve dans ce genre en un seul livre et avec en prime le cliché qui va avec.
Coucou les fantômes, sorcières et épouvantails maléfiques et autres monstres en tout genre issu du répertoire horrifique.

J'ai vu beaucoup d'invraisemblances et je me suis parfois demandé si tout ça tenais la route. du genre le père qui après seulement deux manifestations bizarres mais pas non plus choquantes trouve tout de suite le pourquoi du comment « ma maison est hantée » oui parce que généralement c'est la première chose à laquelle on pense. Pas à moi monsieur.

Après il était question dans la quatrième de couverture d'une phrase d'accroche : « Avez-vous déjà eu vraiment peur en lisant un livre ? » Alors oui mais pas pour ce livre. J'ai trouvé que les effets étaient trop caricaturaux pour que ça fasse vraiment peur. Après ce n'est que mon opinion, je suis habituée à ce genre du coup je ne suis pas facilement effrayée.

Après j'ai aimé l'écriture et je pense relire du Maxime Chattam mais avec sa trilogie du mal qui sera je pense beaucoup plus appropriée à mes goûts littéraires.
Bien évidemment ce n'est que mon avis et j'ai vu de très bons avis et j'espère ne pas avoir offensé les fans de la première heure.
En attendant si je peux vous conseiller un excellent livre dans le genre maison hantée c'est « Le secret de Crickley Hall de James Herbert »
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Le nouveau roman de Maxime Chattam est arrivé, alors tremblez, car il revient à ses origines fantastiques (voir le cinquième règne) sous influence Kingienne et lovecraftienne (ce n'est pas moi qui le dis). Ce pavé de plus de 700 pages nous transporte dans une ville américaine, sortie de l'esprit de l'auteur, où d'étranges phénomènes paranormaux vont se dérouler…

Alors quand Chattam veut faire peur, il sort l'artillerie lourde : il s'attaque à l'objet ! En effet, les pages sont entourées d'une marge noire donnant un effet à la tranche du bouquin, très sombre. La couverture est tout aussi « dark ». On a comme cette impression que le livre nous demande de ne pas l'ouvrir, nous supplie même… Malheureusement, je ne peux que m'empresser de l'ouvrir quand je vois sa couverture et la police d'écriture/dessin apposés… Ca gâche un peu l'objet… Mais peu importe, il y a le contenu !

L'auteur nous propose quelques musiques pour accompagner cette lecture. Pour la première fois, je n'ai pas suivi les recommandations et j'ai lu avec la bande originale de « The Haunting of the Hill House », c'est juste parfait ! Bref, premières citations, Stephen King et Lovecraft. On comprend donc pourquoi les journalistes n'ont que ces noms à la bouche. Ça vend du rêve !

Bon, on va pas blablater pendant des heures : Il aurait surement mieux fallu ne pas se comparer à de tels poids lourds de l'épouvante. Cette histoire se rapproche plus d'un « Ghostbusters » de bas étage que d'un « Salem » ou d'un « La couleur tombée du ciel ». le roman démarre doucement, et on tombe rapidement dans l'idée des lieux hantés. L'auteur y appose une théorie qui se veut scientifique, son coté terre à terre, sa marque de fabrique pour expliquer l'étrange et la fantastique et rendre le tout plus effrayant. Oui bon c'est long, très long. le livre est juste ponctué de scènes « gore », oui « gore » et non « effrayante ». Chattam qui dit toujours de ne pas tomber dans le gore car ça ne fait pas peur, se dirige par facilités dans cet artifice de sang et de violence inutile. Il ira même jusqu'à un massacre quasi-total, ce qu'il adore, ce que j'adore, mais pas dans ces conditions…

Oui car il faut bien rappeler, qu'il ne suffit pas d'inventer une ville et ses habitants pour faire du Stephen King. Il faut aussi savoir décrire la vie de cette ville et ses personnages. Il faut ancrer le lecteur dans une certaine routine, une vie quotidienne, pour ensuite faire couler les larmes d'une perte imaginaire et pourtant douloureuse. Ici, on n'a pas vraiment le temps de s'attacher aux personnages. Pourtant c'est long, mais je dirai que c'est plus par maladresse (ou manque de talent ? Il n'est pas doué pour ça, voilà tout). Bref, on termine encore dans le gore, et on ne ressent rien à la perte de tels personnages, on reste indifférent. le pompon est quand même cette histoire de moissonneuse… Non mais sérieusement… J'en suis resté sans voix…

Ah non, ce n'est pas le pire de ce roman. Je reproche beaucoup à Chattam, son manque d'originalité. Il tourne en rond dans ses thrillers, obnubilé par cet atavisme du mal qu'il place partout. Et bien voici la nouvelle passion de l'auteur : La technologie ! Non mais on parle de l'origine de ce mal ? Je ne veux rien spoiler mais tout de même, cette volonté de vouloir relier le paranormal au réél, okay, mais la solution retenue ne m'a pas du tout convaincue. Il n'y croit pas. Exercice raté.

Bon alors du coup… Vous l'aurez compris, je suis déçu. Ca n'a juste rien à voir avec un King, arrêtons de dire ça. C'est un roman gore, long et peu passionnant. Il se lit, Chattam ayant un certain talent d'écriture, mais ici, je n'ai pas ressenti cette folie de « tourneur de page » qui m'habite lorsque je parcours d'autres de ses romans. C'est plaisant, distrayant, mais ce sera, malheureusement vite oublié. Je mets ma déception sur le compte de l'attente. Alors une résolution pour 2019 : Ne plus écouter les journalistes qui n'ont jamais lu de King ou de Lovecraft, parler d'un Chattam.
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Une lecture certes pas désagréable, mais qui a fini par me lasser, et qui au final ne me convainc pas et ne me réconcilie malheureusement pas avec l'auteur... Je m'explique.
Commençons par les côtés positifs. Tout d'abord, l'objet livre est magnifique et mérite rien que pour ça de trôner dans une bibliothèque. Ensuite, le livre se lit assez aisément, le suspense est bien présent. Mais ... On est très, très, très loin des promesses de peur faites par l'auteur, et par l'énorme campagne de comm' qui a accompagné la sortie du bouquin. On ne parle pas ici d'un thriller lambda, mais de LA sortie littéraire de la rentrée 2018 qui a bénéficié d'un gros battage médiatique. Je n'ai pas eu peur, je n'ai pas adhéré, certaines scènes m'ont presque parues risibles tellement c'est gros et «cliché» (Un épouvantail qui pourchasse des enfants, des voix dans les canalisations... )
Les références à King sont tellement énormes qu'on est bien au-delà de simples clins d'oeil, c'est trop gros. Bref, je me suis lassée... Je l'ai fini en diagonale.
J'ai eu du mal à m'attacher aux personnages, ni au groupe d'ados super courageux (à la Stranger Things) qui n'hésitent pas à pourchasser des monstres dans les égouts ou les camps de maïs, ni à leurs parents (je ne pouvais m'empêcher d'y voir le couple Chattam 😄). Je retrouve un peu dans ce livre ce qui m'avait lassée dans Autre-Monde, saga que je n'ai jamais terminée. J'ai eu l'impression de lire un bouquin pour ados... Bon voilà, je dois admettre que je ne suis plus en phase avec Maxime Chattam, ça se confirme depuis un moment déjà. Pourtant, je fais partie des fans de la première heure, alors je suis déçue ... Je ne sais pas si c'est lui qui a changé ou si c'est moi qui n'ai plus les mêmes attentes... Mais ce n'est que mon humble avis...
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Quand j'étais ado, j'ai dévoré les romans d'horreur. King, Masterton, Matheson, Herbert, Rice, Koontz et leurs prédécesseurs Lovecraft, Poe ou Stoker me sont passés entre les mains. Puis l'intérêt s'est émoussé et j'ai abandonné le genre. Mais de temps en temps, cela me titille d'y revenir et de retrouver ce frisson. Pour cela, j'aurai pu renouer avec un auteur connu, voire relire un livre particulièrement marquant, mais j'ai décidé de découvrir Maxime Chattam. le résultat n'aura pas été à la hauteur de mes attentes.
Tom et Olivia Spencer, accompagnés de leurs enfants Chad et Zoey et d'Owen, le neveu d'Olivia qu'ils ont recueilli suite à un drame familial, décident de quitter New-York pour une petite ville de Nouvelle-Angleterre. Ils ont eu un coup de coeur pour une vieille ferme centenaire, rénovée par une connaissance. Mais très vite des événements troublants se produisent.
Bon, déjà rien qu'avec ce résumé on sent que ça manque d'originalité. Après tout, la famille idéale qui débarque dans une petite ville et se voit confrontée à des phénomènes surnaturels, c'est un thèmes récurrents de la littérature ou du cinéma d'horreur. Mais ça ne s'arrête pas là. C'est une accumulation de clichés.
Tout y est : la ville construite sur le lieu d'un massacre d'indiens, une innocente accusée de sorcellerie lors des procès de Salem, le tueur en série, les légendes indiennes, l'épouvantail qui prend vie dans son champ de maïs,…
Même les personnages sont ceux que l'on retrouve partout. A croire que l'auteur a écrit son roman à l'aide d'une liste des clichés récurrents de la littérature/cinéma d'horreur : la jolie baby-sitter, check ! la présence invisible et menaçante, check ! le chef de la police qui ne veut rien voir, check ! le jeune flic tout juste arrivé d'une grande ville pour fuir un passé douloureux et qui espère trouver dans cette petite ville tranquille la tranquillité à laquelle il aspire mais qui comprend d'instinct que quelque chose cloche, check !
Et les lieux dans lesquels se déroule l'action ? Même chose : la vieille ferme, le cimetière abandonné, le champ de maïs, les égouts, l'asile, le lycée,… Pfff !
Apparemment, Stephen King est un modèle pour Chattam et ça se voit. Les références sont très nombreuses. Trop. Et très visibles. Trop. Mais l'histoire imaginée par Chattam n'est pas à la hauteur de celles des grands noms de la littérature fantastique. Sans parler du style. Lourd et répétitif (quasiment à chaque page on trouve « la peur primale de l'animal humain, qui perçoit le danger avant de le voir et reconnaît la mort, la terreur le paralyse et lui coupe les jambes, tandis que la présence terrifiante, glaçante à l'odeur ancienne et morte s'approche » (ce n'est pas une citation exacte mais une sorte de résumé), tout ça manque cruellement de personnalité.
Ah ! Un dernier détail m'a dérangée. le liseré noir qui encadre le texte. A part gâcher inutilement de l'encre, quel intérêt ?
En utilisant tous les codes du genre, Chattam livre un roman efficace mais totalement dénué d'originalité. Ça se lit bien, mais c'est tout de même une impression générale de superficialité qui domine. A la question de la quatrième de couverture « Avez-vous déjà eu vraiment peur en lisant un ivre ? », je dirai « oui, mais pas cette fois ». Aussitôt lu, aussitôt oublié. Bref, pour une première rencontre, ce n'est pas vraiment une réussite. Pas sûre qu'il y en ait une deuxième.
Lien : https://tantquilyauradeslivr..
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Trop de références, tue la référence.
Décidément, je n'arrive plus à accrocher aux nouveaux Chattam, je m'obstine cependant.
Et il en a fallu de l'obstination pour parvenir à lire les 800 pages et quelques de la version poche.

Parfois c'est distrayant, rarement effrayant. Parfois c'est beaucoup trop : trop de clins d'oeil intentionnels de l'auteur qui donnent la sensation de regarder un film de fan service voir un nanar volontairement comique.
Plusieurs scènes se déroulent les unes après les autres, accentuant cet effet.

L'on retrouve la "menace invisible" de un(e)secte sur un fond de pseudo-science et d'anti-ondes (ça, ça m'a énervé plus que tout le reste, notez).

J'ai cependant assez adhéré aux caractères des personnages, qui me paraissent un peu différents des autres livres et à leurs évolutions personnelles aux fils des pages. le sujet sur les sorcières de Salem aurait pu être bien plus creusés selon moi, plutôt que de le coller à tout un tas d'autres phénomènes "paranormaux". La dernière centaine de pages relève le niveau d'intensité de toutes les autres. Dommage que ce ne soit qu'à la fin.
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Premier roman lu de cet auteur et je garde des avis très positifs même si Stephen King, le grand maître, est présent tout au long de cette histoire. 700 pages qui se lisent vite. le lecteur est vite embarqué dans cette histoire de revenants. L'écriture est simple et accrocheuse.
L'auteur m'est sympathique. Je vais certainement entreprendre la lecture de ses premiers écrits.
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