Premier polar de Maxime Chattam, dernière lecture de ce romancier. Autant dire que je n'ai pas apprécié ce livre. Sous couvert d'une enquête – dont le déroulement et les rebondissements sont abracadabrantesques - l'auteur nous dévoile un méga complot militaro-industriel et financier dont les puissants auteurs auraient perpétré les monstrueux attentats du 11 septembre 2001, les assassinats de Robert Kennedy et de
Martin Luther King en 1968, de
Malcom X en 1965 et de John Kennedy en 1963.
Maxime Chattam nous révèle les liens entre les états américains et saoudiens, y compris avec la puissante famille Ben Laden.
Avec cela, il n'oublie pas de nous rappeler que "Les cerveaux du putsch contre Allende étaient à Washington", autrement dit que Nixon et Kissinger ont demandé à la CIA de renverser le Président démocratiquement élu Salvador Allende.
J'en passe et (pas) des meilleures. Évidemment, tout ça est écoeurant.
Donc, ce n'est pas tant sa litanie complotiste, élaborée par le personnage de Kamel tout au long de l'enquête, qui tente d'asseoir et de crédibiliser l'enquête de Yael et de Thomas, qui m'a saoulée, mais les périples débiles de ces derniers.
Peut-être Chattam ambitionnait-il une adaptation télévisée de son polar ?
Je n'ai pas apprécié
Les arcanes du chaos parce que la démarche littéraire de Maxime Chattam est chaotique, mal fichue.
Les arcanes du chaos ont quelque chose de Fantômette de George
Chaulet, du Club des Cinq d'
Enid Blyton et d'
Alice détective de
Caroline Quine. Et encore ! C'est faire offense à ces merveilleuses enquêtes qui m'ont passionnée durant mon enfance.